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mardi, février 28, 2017

Denis Coderre au repos forcé pour une semaine

http://www.lapresse.ca/actualites/montreal/

Publié le 28 février 2017 à 17h09 | Mis à jour à 17h23
Le maire de Montréal, Denis Coderre.... (Photo André Pichette, La Presse)
Le maire de Montréal, Denis Coderre.
PHOTO ANDRÉ PICHETTE, LA PRESSE
Atteint d'une infection à la prostate, le maire de Montréal Denis Coderre devra prendre une semaine de congé, a-t-il annoncé «par transparence», en fin d'après-midi sur les réseaux sociaux. Le maire souffre d'une «importante infection urinaire» et d'une prostatite aiguë. Il s'absentera ainsi jusqu'au 8 mars prochain.
Malgré son absence, l'élu de 54 ans assure que la Ville de Montréal continuera à opérer normalement, les membres de son comité exécutif continueront à siéger en son absence.
La Presse a vérifié auprès du cabinet du maire qui confirme son absence. La chef de Projet Montréal Valérie Plante a souhaité un «prompt rétablissement» à Denis Coderre sur Twitter.  
Une prostatite aiguë est une «infection ou une inflammation de la glande prostatique», selon la Société canadienne du cancer. Les symptômes de l'infection surviennent «soudainement» et peuvent être «très graves». Ils peuvent d'ailleurs mener à une hospitalisation. «Une prostatite n'augmente pas le risque de développer un cancer de la prostate», peut-on lire sur le site de la Société.
- Avec Pierre-André Normandin

Les médecins ont découvert que je faisais une prostatite aiguë et une importante infection urinaire. Serai au repos jusqu'au 8mars prochain

Par transparence je trouvais adéquat de vous en faire part. Désolé pour les inconvénients mais mon équipe du conseil exécutif sera présent

lundi, février 13, 2017

Kevin O'Leary: «Je veux livrer un oléoduc vers l'est»

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 13 février 2017 à 05h00 | Mis à jour à 07h38
Kevin O'Leary lors du débat des candidats à... (ARCHIVES PC)
Kevin O'Leary lors du débat des candidats à la direction du Parti conservateur à Halifax, le 4 février.
ARCHIVES PC
(Ottawa) L'homme d'affaires Kevin O'Leary estime que la construction de l'oléoduc Énergie Est est essentielle pour assurer la prospérité économique du pays et mettre fin à la dépendance des provinces de l'Est à l'égard du pétrole venant de pays autoritaires comme l'Arabie saoudite. Il souhaite d'ailleurs rencontrer le premier ministre du Québec Philippe Couillard et le maire de Montréal Denis Coderre pour les convaincre des mérites de ce projet.
Dans une entrevue à La Presse, hier soir, le candidat à la direction du Parti conservateur a estimé que de tels projets sont nécessaires pour relancer une économie qui, selon lui, ne croît pas à la hauteur de son plein potentiel, soit autour de 3% par année, et pour assurer la pérennité des programmes sociaux importants comme la santé et l'éducation.
S'il devient chef du Parti conservateur le 27 mai, et s'il réussit à battre les libéraux de Justin Trudeau aux prochaines élections fédérales prévues en octobre 2019, M. O'Leary a l'intention de faire la vie dure à quiconque s'opposera à des projets créateurs d'emplois ou proposera des mesures qu'il juge néfastes pour l'économie, comme une taxe sur le carbone.
Des provinces fustigées
Il a d'ailleurs déjà commencé à le faire en s'en prenant sans ménagement à la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, et au premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Stephen McNeil, par le biais de lettres sur sa page Facebook, qui compte de nombreux abonnés. «Je peux parler directement à des millions de Canadiens chaque semaine grâce aux médias sociaux», a affirmé M. O'Leary, vedette de l'émission Shark Tank aux États-Unis.
Mme Wynne a été traitée «d'incompétente» par M. O'Leary pour avoir fait bondir la dette accumulée de l'Ontario à 300 milliards de dollars, entre autres choses. Il a aussi mis au défi Mme Wynne de déclencher des élections immédiatement. Quant à M. McNeil, M. O'Leary a soutenu qu'il était en train d'étouffer l'économie de la province en maintenant un fardeau fiscal élevé des contribuables et en s'opposant à l'exploration du gaz et du pétrole dans sa province.
« J'ai fait une promesse de faire croître l'économie de 3 % par année. Je dois me débarrasser de l'incompétence et de la médiocrité au niveau provincial. » -  Kevin O'Leary
«Alors si vous êtes incompétents ou faibles comme Kathleen Wynne, Rachel Notley ou Stephen McNeil, je ne veux pas qu'ils soient là quand je commencerai à gouverner le pays, a ajouté M. O'Leary. Je ne peux pas congédier Kathleen Wynne ou le premier ministre de la Nouvelle-Écosse. Mais je peux contribuer à les chasser du pouvoir aux prochaines élections. Je vous promets que je vais le faire.»
Couillard interpellé
À la veille du débat bilingue qui aura lieu ce soir à Pointe-Claire, dans l'ouest de l'île de Montréal, M. O'Leary a laissé entendre que le premier ministre du Québec pourrait aussi goûter à sa médecine si son gouvernement fait dérailler le projet de construction de l'oléoduc Énergie Est.
«Le premier ministre doit se montrer plus ouvert au développement des ressources naturelles. Je suis un peu inquiet de voir que les investissements ne sont pas au rendez-vous au Québec dans le secteur des ressources. J'ai deux grands projets pour le Québec : je veux plus d'investissements dans les ressources naturelles et je veux aussi livrer un oléoduc vers l'est» , a dit M. O'Leary, qui suit des cours de français à raison de deux heures par jour.
«Je dois parler au maire de Montréal et au premier ministre du Québec, et aux Premières Nations. Je sais que je vais devoir travailler fort et je vais peut-être me salir les mains en cours de route.» - Kevin O'Leary
«Je n'aime pas le fait que les Saoudiens nous vendent l'équivalent de 12 milliards de dollars de pétrole. On ne garde pas cet argent ici pour nos emplois. Je veux que ce projet se réalise. Je vais m'asseoir avec le premier ministre et en discuter. On ne devrait pas envoyer de l'argent à un pays qui permet qu'on batte les femmes avec des bâtons. Je vais faire ce plaidoyer dans chacune des régions de toutes les provinces. Si un premier ministre se met au travers de mon chemin, je vais utiliser tous les outils à ma disposition. Cela va être du leadership pour des gens qui veulent des emplois», a-t-il ajouté.
S'il gagne la course, M. O'Leary ne compte pas chercher à se faire élire rapidement à la Chambre des communes. «Ce n'est pas si je gagne la course. Je vais gagner la course. Et je vais passer les 15 mois suivants à sillonner le pays, dans les universités et les collèges, l'un après l'autre, pour parler à ces milléniaux et réduire à néant l'appui dont jouit Justin Trudeau chez ces électeurs.»

mardi, janvier 26, 2016

Rencontre Coderre-Trudeau

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 26 janvier 2016 à 06h43. Modifié à 08h12.
Rencontre Coderre-Trudeau
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Le premier ministre Justin Trudeau et le maire de Montréal Denis Coderre se rencontrent, ce matin, à l'hôtel de ville de Montréal.
Le député conservateur Gérard Deltell
 
 
 
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Le rejet de l'oléoduc Énergie Est par les maires de la Communauté métropolitaine de Montréal a monopolisé les débats à la rentrée parlementaire, lundi, à Ottawa.
La chef conservatrice intérimaire, Rona Ambrose, affirme que le dossier affecte l'unité du pays.
De son côté, le député conservateur Gérard Deltell s'en est pris au premier ministre Trudeau, afin qu'il influence le maire Coderre sur le bien-fondé du projet pour l'économie canadienne. Selon M. Deltell, le maire de montréal n'a de cesse de rejeter la faute sur l'entreprise TransCanada.

mercredi, novembre 11, 2015

Eaux usées: le déversement a débuté à minuit une minute

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 10 novembre 2015 à 14h58. Modifié par Charles Payette le mercredi 11 novembre 2015
Eaux usées: le déversement a débuté à minuit une minute
Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Le déversement de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent a commencé à minuit une minute ce mercredi pour une durée maximale de sept jours consécutifs.

Le maire de Montréal Denis Coderre estime que la vague de mécontentement soulevée par la décision aura au moins permis de jeter un éclairage sur la question du traitement des eaux usées et provoqué la production de retombées scientifiques utiles.
Un reportage de Louis Lacroix
 
 
 
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On en parle en ondes :
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Mis en ligne le mercredi 11 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
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Mis en ligne le mercredi 11 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Jean Lapierre
Le maire de Montréal, Denis Coderre, en a fait l'annonce mardi, tout en précisant que cette opération se ferait dans le respect des quatre conditions imposées la veille par la ministre fédérale de l'Environnement, Catherine McKenna, dont il a salué l'arrivée en lançant une pointe à celle qui l'avait précédée, la conservatrice Leona Aglukkaq.
«Peut-être qu'à l'avenir — et maintenant on a une ministre qui croit à la science, on a une ministre qui est transparente et on a une ministre qui est aussi verte — on pourra travailler davantage ensemble et on n'aura pas à attendre un an pour avoir des autorisations pour que, par la suite, des gens puissent faire de la politique sur le dos des Montréalais», a déclaré le maire en conférence de presse.

Ces conditions, qui visent à réduire les impacts de la manoeuvre, comprennent une surveillance plus étroite du panache d'eaux usées et un nettoyage des endroits où les rejets s'accumuleraient, un resserrement de la gestion des rejets industriels et une surveillance accrue de la qualité de l'eau avant, durant et après le déversement.

Denis Coderre a reconnu à plusieurs reprises que son administration devrait revoir le plan de communication dans de telles circonstances, parlant de leçons apprises en cours de route.
«Au final, cet épisode aura eu l'effet bénéfique de sensibiliser encore davantage la population à l'importance de protéger nos cours d'eau. J'y vois aussi une excellente opportunité d'accumuler des données scientifiques qui serviront à l'ensemble des villes canadiennes», a-t-il dit.

Le maire Coderre a fait valoir encore une fois qu'il s'agissait là d'un mal nécessaire afin de réparer et d'entretenir les infrastructures de traitement de l'eau et ajouter de nouveaux équipements pour améliorer le traitement des eaux usées.

«Mon équipe et moi, on travaille depuis plusieurs années non pas à contribuer à la pollution du fleuve, mais plutôt à contribuer à le dépolluer», a plaidé le responsable de la gestion des eaux usées à la Ville de Montréal, Richard Fontaine.

Le projet a reçu l'aval de nombreux experts de tous les niveaux de gouvernement qui estiment, à l'instar de la Ville de Montréal, que le risque de bris et de déversements beaucoup plus importants était trop élevé pour ne pas aller de l'avant.

Tous les experts consultés estiment que les risques pour l'environnement sont très limités et pratiquement absents par rapport à l'eau potable des municipalités situées en aval, bien que des mécanismes de surveillance accrue soient prévus.

L'assèchement de l'intercepteur sud-est permettra, en plus des réparations prévues à la chute de neige sous l'autoroute Bonaventure, d'inspecter et d'y remplacer l'ensemble des équipements défectueux. Les travaux comprennent également l'installation d'un équipement de désinfection à l'ozone et l'ajout de bassins de rétention.

Ceux-ci permettront de réduire considérablement les déversements non planifiés lors de grandes pluies ou de neige abondante, alors que le traitement à l'ozone permettra d'éliminer la quasi-totalité des coliformes fécaux, des virus, des produits pharmaceutiques et autres contaminants qui, présentement, ne sont pas interceptés par l'usine d'épuration.

À Québec, l'imminence du déversement a suscité plusieurs réactions mardi, et fourni l'occasion aux élus de prendre de bonnes résolutions.

Le premier ministre Philippe Couillard a convenu qu'il fallait «bien sûr» revoir à la baisse le nombre de déversements d'eaux usées dans le fleuve chaque année au Québec, qui atteignaient 45 000 en 2013.

Il a dit qu'il faudrait s'asseoir après coup, «faire un examen approfondi» et tirer des leçons de cette histoire, notamment quant aux nécessaires infrastructures de traitement des eaux municipales.

Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, s'est fait rassurant pour dire que les impacts du déversement de Montréal seraient «minimes» et «restreints». Il a dit qu'à l'avenir la Ville de Montréal, les gouvernements du Québec et d'Ottawa devraient davantage travailler de concert dans la gestion des eaux usées.

Le dossier a été très mal géré du début à la fin par David Heurtel, selon le chef caquiste François Legault. Le ministre Heurtel a démontré «une fois de plus» son incompétence et son manque de transparence, selon le porte-parole péquiste, Mathieu Traversy.

Le ministre des Transports et ministre responsable de Montréal, Robert Poëti, a dit qu'il espérait pour l'avenir «ne pas revivre ça». Il «faut prendre tous les moyens pour éviter qu'une situation comme celle-là se reproduise».

Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a pour sa part dit que les gouvernements devaient apprendre de cette expérience, et qu'il fallait «essayer de réduire les déversements» d'eaux usées dans le fleuve. Il n'a cependant pas voulu fixer d'objectif précis de réduction.

jeudi, septembre 24, 2015

L'UMQ adopte le pacte fiscal, les syndicats fulminent

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

 Mise à jour le mercredi 23 septembre 2015 à 21 h 10 HAE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Le maires de Québec Régis Labeaume, la présidente de l'UMQ Suzanne Roy, et le maire de Montréal Denis Coderre
Le maires de Québec Régis Labeaume, la présidente de l'UMQ Suzanne Roy,
 et le maire de Montréal Denis Coderre
 
Photo :  ICI Radio-Canada / Lorian Bélanger
Le pacte fiscal proposé par le gouvernement libéral de Philippe Couillard a finalement été accepté par 80 % des membres de l'Union des municipalités du Québec (UMQ), réunis à Lévis. L'entente prévoit une révision des modalités de négociations avec les syndicats ainsi qu'une révision des règles concernant l'arbitrage. 
Elle ne précise cependant pas quelles seront les procédures qui permettraient aux villes de décréter les conditions de travail ou les termes d'une convention collective s'il y avait impossibilité d'une entente avec les syndicats.
La présidente de l'UMQ, Suzanne Roy, qui avait recommandé à ses membres d'accepter l'offre, a fait valoir qu'un gouvernement de proximité comme une municipalité doit avoir les moyens de légiférer en conséquence.
« Cela nous donne une position un peu plus confortable alors qu'auparavant on avait souvent les mains liées », a-t-elle affirmé.
L'accueil était cependant loin d'être enthousiaste du coté syndical. Le directeur adjoint du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) parle d'une « journée triste. » Marc Ranger trouve qu'il s'agit d'un « appel à la confrontation », invoquant que « plus de 98 % de nos conventions se règlent sans conflit ».
« Il est où le déséquilibre dans le rapport de force? », s'est-il emporté. L'équilibre du rapport de forces, on l'a. Il n'y en a pas de conflit dans le monde municipal quand le ministre Moreau ne vient pas déposer des lois sur la table qui jettent le bordel. »
« Je ne nommerai pas de maire ici, mais s'il fallait qu'il ait le pouvoir de décréter, on ne serait pas sortis de l'auberge. »— Marc Ranger, directeur-adjoint du Syndicat canadien de la fonction publique au Québec (SCFP)

Daniel Boyer, de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) estime pour sa part qu'avec cette proposition, le gouvernement du Québec est en train de « "décrisser" le Code du travail », dont on vient de fêter le 50e anniversaire.
« J'en appelle au ministre du Travail, Sam Hamad, car s'il faut modifier le Code du travail ça devrait venir de sa part. »— Daniel Boyer, de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ)

M. Boyer estime qu'il n'y a pas, en ce moment, « de situation d'urgence qui justifie qu'on accorde aux municipalités un pouvoir extrême ».
Un pouvoir que les municipalités réclament depuis longtemps
Les municipalités estiment que la formule actuelle les désavantage dans leurs négociations avec les syndicats, ce qui entraînerait des augmentations de salaire trop élevées.
« Le pacte ce n'est pas juste une question financière. L'argent qu'on sauve pis la capacité de gérer avec des meilleurs outils vont avoir un impact direct sur notre propre budget. Ça donne des marges de manœuvre », a commenté le maire de Montréal Denis Coderre en sortant de la réunion.
« Ça fait huit ans que je demande qu'on puisse décréter les conditions de travail. On ne pourra jamais parler d'autonomie municipale si on ne peut pas avoir de poignée sur la plus grosse dépense de la Ville. [...] Pour moi le gros morceau il est vraiment là. »— Régis Labeaume, maire de Québec

Le maire de Rimouski, Éric Forest, a déclaré que ce qu'offre le gouvernement est satisfaisant, particulièrement en ce qui trait aux gains non monétaires.
La mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy Laroche, a affirmé pour sa part que les compressions infligées par Québec « ont un impact vraiment négatif sur les budgets ». Québec va en effet réduire de quelque 300 millions de dollars par année les transferts aux Villes.
L'autre regroupement de municipalités, la Fédération québécoise des municipalités (FQM), doit se prononcer cette semaine sur la proposition du gouvernement.
Québec répond aux attentes des villes
Lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, en matinée, le ministre des Affaires municipales du Québec a affirmé que le pacte fiscal a pour objectif de « rétablir l'équilibre » entre les parties.
Le ministre a estimé que les élus sont ceux qui doivent prendre les engagements financiers dans la gestion des relations de travail.
« Ce qu'on nous demande de revoir, c'est de dire : pour quelle raison une personne non élue, qui n'a pas d'imputabilité, serait celle qui viendrait imposer le fardeau fiscal aux contribuables », a-t-il dit.
Pierre Moreau a expliqué par ailleurs qu'il jugeait que le droit au lock-out était incompatible avec les responsabilités des municipalités, dont il juge les services essentiels.
« Le droit au lock-out, à mon point de vue, n'est pas une solution, je vous le dis tout de suite. Et je pense que les maires sont rendus aussi à l'idée que le droit au lock-out n'est pas une solution », a-t-il affirmé.
La grogne syndicale s'est répandue
« On va aller voir notre monde dans les municipalités pour que les syndicats interpellent les municipalités et que les travailleurs se mettent en mobilisation pour contester parce que ça a pas d'allure dans une société comme la nôtre qu'on nie aux travailleurs ce droit-là de négocier. »— Jacques Létourneau, président de la CSN

La Fraternité des policiers déplore fortement que le gouvernement « veuille transformer les maires en monarques absolus ».
Le président de la Fraternité, Yves Francoeur, se demande en outre comment la négociation sera possible : « Les policiers de Montréal n'ont pas de droit de grève et la Cour suprême nous reconnaît le droit de librement négocier. Les gouvernements et les municipalités sont en train de s'abonner aux tribunaux plutôt que de négocier de bonne foi. »

mardi, juin 09, 2015

Amendes plus salées pour les propriétaires de logements insalubres

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/

Logement insalubre dans Côte-des-Neiges.
Logement insalubre dans Côte-des-Neiges.  Photo :  Radio-Canada/Marie-Eve Maheu

À Montréal, les propriétaires de logements insalubres ou sécuritaires verront leurs amendes augmenter à compter du mois d'août prochain.
Dès demain, le maire de Montréal Denis Coderre soumettra au comité exécutif une grille d'augmentation des amendes minimales et maximales pour les infractions au règlement sur la salubrité, l'entretien et la sécurité des logements.
Ces augmentations iront comme suit :
  • 25 % pour une infraction mineure;
  • 35 % pour une infraction liée à la malpropreté, à la présence de vermine ou de punaises ou dans le cas d'équipement de base inadéquat;
  • 50 % pour une infraction liée à la sécurité et à la santé.
À titre d'exemples, l'amende pour une première infraction dans le cas d'une personne physique qui oscillait entre 1000 et 4000 $ auparavant passe à une fourchette de 1500 à 6000 $.
Dans le cas d'une récidive, ces amendes qui étaient de 2000 à 10 000 $ passent de 3000 $ à 15 000 $.
Immeuble de 98 logement où habite Lioudmila Sakharova.
Immeuble de 98 logement où habite Lioudmila Sakharova.  Photo :  Radio-Canada/Marie-Eve Maheu
« Ces augmentations n'ont qu'un seul but : elles serviront d'incitatif puissant pour faire pression sur les propriétaires délinquants afin qu'ils exécutent les travaux correctifs nécessaires au rétablissement de conditions conformes à la réglementation », a déclaré le maire Coderre en conférence de presse mardi.
« Maintenant s'il faut aller jusqu'à la totale, c'est à dire à la saisie du bâtiment on va l'envisager. Pour l'instant on étudie la situation. »— Denis Coderre, le maire de Montréal

« La population avant le béton » - Denis Coderre
Le maire Coderre souligne que certains propriétaires font preuve « d'irrespect total et de négligence » envers leurs locataires dont certains sont parmi les plus démunis. Certes, dans plus de 80 % des cas, les propriétaires corrigent le problème pour lequel ils ont eu un avertissement. Mais la Ville est bien déterminée à prendre pour cible « les autres, ceux qui n'ont aucun scrupule », comme les décrit le maire Coderre. 
Le plan d'action établi par la Ville de Montréal l'an dernier stipule que :
  • les corrections doivent être faites par le propriétaire;
  • l'amélioration des logements est encouragée;
  • les propriétaires délinquants doivent être punis;
  • les locataires démunis sont soutenus;
  • la stigmatisation des quartiers doit être évitée.
Parmi les outils à la disposition de la Ville il y a l'émission des constats d'infraction, les évacuations de logements (qui engendrent des pertes locatives immédiates pour le propriétaire), les travaux réalisés en lieu et place du propriétaires et, enfin l'émission d'avis de détérioration, une mauvaise note en quelque sorte qui est accolée au titre de propriété lui-même.
Le parc locatif de Montréal n'est pas jeune : 43 % des logements datent d'avant 1960. Et 19 % des logements datent d'avant 1946.