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mercredi, novembre 11, 2015

Eaux usées: le déversement a débuté à minuit une minute

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mardi 10 novembre 2015 à 14h58. Modifié par Charles Payette le mercredi 11 novembre 2015
Eaux usées: le déversement a débuté à minuit une minute
Cogeco Nouvelles
MONTRÉAL - Le déversement de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent a commencé à minuit une minute ce mercredi pour une durée maximale de sept jours consécutifs.

Le maire de Montréal Denis Coderre estime que la vague de mécontentement soulevée par la décision aura au moins permis de jeter un éclairage sur la question du traitement des eaux usées et provoqué la production de retombées scientifiques utiles.
Un reportage de Louis Lacroix
 
 
 
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Mis en ligne le mercredi 11 novembre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
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Le maire de Montréal, Denis Coderre, en a fait l'annonce mardi, tout en précisant que cette opération se ferait dans le respect des quatre conditions imposées la veille par la ministre fédérale de l'Environnement, Catherine McKenna, dont il a salué l'arrivée en lançant une pointe à celle qui l'avait précédée, la conservatrice Leona Aglukkaq.
«Peut-être qu'à l'avenir — et maintenant on a une ministre qui croit à la science, on a une ministre qui est transparente et on a une ministre qui est aussi verte — on pourra travailler davantage ensemble et on n'aura pas à attendre un an pour avoir des autorisations pour que, par la suite, des gens puissent faire de la politique sur le dos des Montréalais», a déclaré le maire en conférence de presse.

Ces conditions, qui visent à réduire les impacts de la manoeuvre, comprennent une surveillance plus étroite du panache d'eaux usées et un nettoyage des endroits où les rejets s'accumuleraient, un resserrement de la gestion des rejets industriels et une surveillance accrue de la qualité de l'eau avant, durant et après le déversement.

Denis Coderre a reconnu à plusieurs reprises que son administration devrait revoir le plan de communication dans de telles circonstances, parlant de leçons apprises en cours de route.
«Au final, cet épisode aura eu l'effet bénéfique de sensibiliser encore davantage la population à l'importance de protéger nos cours d'eau. J'y vois aussi une excellente opportunité d'accumuler des données scientifiques qui serviront à l'ensemble des villes canadiennes», a-t-il dit.

Le maire Coderre a fait valoir encore une fois qu'il s'agissait là d'un mal nécessaire afin de réparer et d'entretenir les infrastructures de traitement de l'eau et ajouter de nouveaux équipements pour améliorer le traitement des eaux usées.

«Mon équipe et moi, on travaille depuis plusieurs années non pas à contribuer à la pollution du fleuve, mais plutôt à contribuer à le dépolluer», a plaidé le responsable de la gestion des eaux usées à la Ville de Montréal, Richard Fontaine.

Le projet a reçu l'aval de nombreux experts de tous les niveaux de gouvernement qui estiment, à l'instar de la Ville de Montréal, que le risque de bris et de déversements beaucoup plus importants était trop élevé pour ne pas aller de l'avant.

Tous les experts consultés estiment que les risques pour l'environnement sont très limités et pratiquement absents par rapport à l'eau potable des municipalités situées en aval, bien que des mécanismes de surveillance accrue soient prévus.

L'assèchement de l'intercepteur sud-est permettra, en plus des réparations prévues à la chute de neige sous l'autoroute Bonaventure, d'inspecter et d'y remplacer l'ensemble des équipements défectueux. Les travaux comprennent également l'installation d'un équipement de désinfection à l'ozone et l'ajout de bassins de rétention.

Ceux-ci permettront de réduire considérablement les déversements non planifiés lors de grandes pluies ou de neige abondante, alors que le traitement à l'ozone permettra d'éliminer la quasi-totalité des coliformes fécaux, des virus, des produits pharmaceutiques et autres contaminants qui, présentement, ne sont pas interceptés par l'usine d'épuration.

À Québec, l'imminence du déversement a suscité plusieurs réactions mardi, et fourni l'occasion aux élus de prendre de bonnes résolutions.

Le premier ministre Philippe Couillard a convenu qu'il fallait «bien sûr» revoir à la baisse le nombre de déversements d'eaux usées dans le fleuve chaque année au Québec, qui atteignaient 45 000 en 2013.

Il a dit qu'il faudrait s'asseoir après coup, «faire un examen approfondi» et tirer des leçons de cette histoire, notamment quant aux nécessaires infrastructures de traitement des eaux municipales.

Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, s'est fait rassurant pour dire que les impacts du déversement de Montréal seraient «minimes» et «restreints». Il a dit qu'à l'avenir la Ville de Montréal, les gouvernements du Québec et d'Ottawa devraient davantage travailler de concert dans la gestion des eaux usées.

Le dossier a été très mal géré du début à la fin par David Heurtel, selon le chef caquiste François Legault. Le ministre Heurtel a démontré «une fois de plus» son incompétence et son manque de transparence, selon le porte-parole péquiste, Mathieu Traversy.

Le ministre des Transports et ministre responsable de Montréal, Robert Poëti, a dit qu'il espérait pour l'avenir «ne pas revivre ça». Il «faut prendre tous les moyens pour éviter qu'une situation comme celle-là se reproduise».

Le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, a pour sa part dit que les gouvernements devaient apprendre de cette expérience, et qu'il fallait «essayer de réduire les déversements» d'eaux usées dans le fleuve. Il n'a cependant pas voulu fixer d'objectif précis de réduction.

mercredi, octobre 07, 2015

Eaux usées: Coderre accuse les conservateurs

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par 98,5 fm pour CogecoNouvelles le mardi 06 octobre 2015 à 15h30. Modifié par Charles Payette le mercredi 07 octobre 2015
Eaux usées: Coderre accuse les conservateurs
Denis Coderre/Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - Le maire de Montréal, Denis Coderre, accuse les conservateurs de faire de la politique avec le dossier du rejet de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent.

Réagissant à la demande d'Ottawa de suspendre son projet, le maire Coderre a réaffirmé n'avoir d'autres choix que de déverser ces déchets provoqué par les travaux de l'autoroute Bonavanture.
Le ministre Denis Lebel et le maire Denis Coderre.
 
 
 
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Mis en ligne le mercredi 07 octobre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Mario Dumont, Commission Curzi-Dumont et Pierre Curzi
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Mis en ligne le mercredi 07 octobre 2015 dans Puisqu'il faut se lever avec Paul Arcand
Le maire Coderre a aussi déploré la récupération politique du chef néodémocrate Thomas Mulcair, mais c'est aux conservateurs qu'il a lancé ses flèches.
Mardi matin, le ministre conservateur responsable de Montréal, Denis Lebel, a expliqué que le déversement pourrait aller à l’encontre de l’article 36.3 de la Loi sur les pêches qui précise «qu’il est interdit d’immerger ou de rejeter une substance nocive dans des eaux où vivent des poissons ».
« C’est un sujet qui soulève beaucoup de passion aujourd’hui, a affirmé M. Lebel. Ce sont les spécialistes d’environnement Canada qui vont prendre le temps de regarder ce dossier. »
Le gouvernement du Québec et la Ville de Montréal soutenaient pourtant qu’il s’agissait de l’unique solution.
La Ville devait déverser ces milliards d’eaux usées à partir du 18 octobre, la veille de l’élection.
Thomas Mulcair et Justin Trudeau, deux candidats montréalais, ont aussi du commenter le dossier aujourd’hui.
« L'idée qu'en 2015, on va lâcher des milliards de litres d'eaux usées dans le St-Laurent, c'est tellement saugrenu que c'est évident qu'un gouvernement du NPD ne le permettrait pas », a affirmé M. Mulcair.
Il a aussi promis qu’un gouvernement néo-démocrate sera un partenaire des villes pour qu’elles aient l’argent nécessaire pour leurs usines d’épuration.
Le chef libéral Justin Trudeau a refusé de dire s’il s’y opposerait, préférant plutôt attaquer les gouvernements conservateurs.
« Je comprends aussi la position impossible dans laquelle le gouvernement fédéral, qui a refusé d'être un partenaire adéquat pour le traitement des eaux usées à travers le pays, a mis nos élus et nos villes», a-t-il affirmé.
PTP au centre des discussions
Stephen Harper promet un milliard $ pour l’industrie automobile, afin d’atténuer les impacts du Partenariat transpacifique (PTP) : une admission que des milliers d’emplois seront perdus, selon Thomas Mulcair.
Justin Trudeau est pour sa part resté vague refusant de commenter l’utilité des compensations aux agriculteurs ou à l’industrie automobile, ni les bien-fondés de l’accord lui-même.
«On va regarder les détails de cet accord. Pour l’instant, on n’a pas les détails au complet. On va regarder ce que le gouvernement propose dans les semaines et les mois à venir», a-t-il répondu, en déplorant le fait que les négociations aient été menées en secret.
Pour le chef conservateur, ces 100 millions $ par année pour les 10 prochaines années «ne sont pas des compensations, mais des programmes incitatifs. »
Selon lui, ces sommes ne sont pas les mêmes que les 4,3 milliards$ promise lundi aux agriculteurs affectés par la brèche dans la gestion de l’offre.
«Nous investissons dans ce secteur pour attirer ces mandats. Pour garder des mandats continental et mondial, c'est nécessaire d'avoir un tel accès au marché », a indiqué le chef conservateur.
Le chef du NPD Thomas Mulcair a profité d’une annonce de statistique Canada pour attaquer le chef conservateur.
Selon l’agence fédérale, en août, les exportations du Canada ont diminué de 3,6%, ce qui entraine une hausse du déficit du commerce de marchandises qui est passé de 817 millions de dollars en juillet à 2,5 milliards en août.
« M. Harper se vante d'avoir signé plus de 50 ententes et que c'est bon pour l'économie, a-t-il lancé. La preuve que c'est faux, c'est qu'on a le pire déficit commercial de l'histoire du Canada cette année. »
« Nous pensons que cet accord est mauvais. Il s'agit d'une brèche importante dans notre système de gestion de l'offre, c'est le cheval de Troie qu'ils tentent d'amener dans la gestion de l'offre », a-t-il ajouté, se différenciant davantage de ses adversaires.
Par Philippe-Vincent Foisy