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vendredi, juin 10, 2016

SONDAGE LÉGER Le PLQ en baisse... et Poëti en hausse

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/

10 juin 2016 |Marco Fortier
Le premier ministre Philippe Couillard est le politicien récoltant le plus haut score de «mauvaise opinion».
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Le premier ministre Philippe Couillard est le politicien récoltant le plus haut score de «mauvaise opinion».

Pour le gouvernement Couillard, c’est une session parlementaire à oublier. Le Parti libéral du Québec (PLQ) atteint un sommet d’insatisfaction et perd des points dans les intentions de vote, même auprès de sa base électorale de Montréal, révèle un sondage de la firme Léger mené pour Le Devoir et Le Journal de Montréal.

Comble de l’ironie, l’ex-ministre Robert Poëti, qui a sonné l’alarme au sujet des irrégularités au ministère des Transports du Québec (MTQ), est le membre le plus populaire du gouvernement Couillard, révèle le baromètre des personnalités politiques. Son successeur au MTQ, le ministre Jacques Daoust, figure au 60e et dernier rang des personnalités les plus estimées.

Le sondage, mené en ligne du 6 au 8 juin auprès de 990 électeurs québécois, confirme que la session parlementaire difficile du gouvernement Couillard a miné la confiance des électeurs. Le PLQ perd trois points dans les intentions de vote, à 32 %, à peu près le même résultat qu’au scrutin de septembre 2012 (31,2 %) remporté par le Parti québécois de Pauline Marois.

La baisse des appuis aux libéraux profite à la Coalition avenir Québec (CAQ) de François Legault, qui remonte de trois points à 24 %. Le Parti québécois (PQ), dirigé par un chef intérimaire depuis la démission-choc de Pierre Karl Péladeau, se maintient à 30 %. Et Québec solidaire reste figé à 10 %.

Le PQ domine tout de même chez les francophones, avec 37 % des intentions de vote, devant la CAQ (28 %) et le PLQ (21 %), ce qui lui donne un avantage sur ses adversaires en raison du nombre élevé de circonscriptions à prédominance francophone.

Fait à souligner, les libéraux ont perdu huit points en un mois dans la région de Montréal — leur fief électoral — où ils obtiennent 37 % des intentions de vote, contre 45 % en mai. Près de sept électeurs québécois sur 10 (68 %) sont insatisfaits du gouvernement, une grogne en hausse de quatre points depuis un mois.

« C’est une fin de session extrêmement difficile, c’est le moins qu’on puisse dire, pour le Parti libéral », dit Christian Bourque, vice-président et associé chez Léger.

Poëti populaire

Le baromètre des personnalités politiques, publié chaque mois de juin par Léger, montre que les temps sont durs pour le PLQ. L’élu libéral le plus populaire, Robert Poëti, figure au 18e rang des personnalités, toutes catégories confondues (fédérales, provinciales, municipales).

L’ancien ministre, démis de ses fonctions en janvier dernier par Philippe Couillard, a gagné huit points dans ce baromètre depuis juin 2015 ; 31 % des répondants ont une bonne opinion du député libéral, qui a dénoncé le mois dernier la lenteur du MTQ à réagir aux soupçons de malversation dans l’attribution de contrats.

À peine 7 % des électeurs ont une bonne opinion de Jacques Daoust, le successeur de M. Poëti aux Transports. Les trois personnalités politiques qui suscitent les opinions les plus défavorables des électeurs sont des membres importants du gouvernement Couillard : le premier ministre lui-même (dont 59 % des répondants ont une mauvaise opinion), le ministre de la Santé Gaétan Barrette (54 % ont une mauvaise opinion) et Sam Hamad (50 % ont une mauvaise opinion).

Ce jugement sévère des électeurs à l’endroit de membres influents du gouvernement montre l’ampleur du défi qui attend le chef libéral pour reconquérir l’électorat, estime le sondeur Christian Bourque. « Vivement l’été politique pour M. Couillard », dit-il.

Une session pénible

La session parlementaire doit prendre fin ce vendredi à Québec, après des jours mouvementés pour le gouvernement libéral. L’ancien ministre Robert Poëti a d’abord jeté un pavé dans la mare en affirmant le mois dernier que la direction du MTQ — un des plus importants donneurs de contrats publics au Québec — mettait bien peu d’empressement à donner le coup de barre qui s’impose dans ses relations avec ses fournisseurs, notamment les firmes de génie-conseil.

La sous-ministre des Transports, Dominique Savoie, a été démise de ses fonctions. Le chef de cabinet de Jacques Daoust a aussi été muté. Deux anciennes responsables des enquêtes internes au MTQ, Annie Trudel et Louise Boily, ont témoigné à leur tour, mercredi, du climat d’intimidation qui règne au sein du Ministère.

Comme si ce n’était pas assez, le ministre Daoust se démène pour expliquer des contradictions dans la façon dont Investissement Québec s’est départi de ses actions dans Rona, ce fleuron québécois passé aux mains du géant américain Lowe’s.

Cloutier et Hivon bien vus

À peine quatre élus de l’Assemblée nationale se classent parmi les 10 politiciens les plus populaires au Québec, indique le sondage. Les aspirants-chefs péquistes Véronique Hivon (6e rang) et Alexandre Cloutier (8e rang), ainsi que Françoise David, de Québec solidaire, (5e) et François Legault, de la CAQ, (7e) font ainsi le top 10 des personnalités. La députée Hivon a gagné 14 points en un an, signe que sa notoriété a augmenté depuis sa candidature à la chefferie du PQ, estime Christian Bourque, de Léger.

Justin Trudeau remporte la palme du politicien le plus populaire, avec 63 % d’opinions favorables. Le premier ministre du Canada a gagné 21 points depuis l’an dernier, quand il dirigeait le deuxième parti de l’opposition. Il détrône le maire de Montréal, Denis Coderre, au deuxième rang au palmarès des élus, avec 60 % d’opinions favorables (contre 69 % à pareille date l’an dernier). Le maire de Québec, Régis Labeaume, suit à 54 %, puis le chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair (qui a échoué son vote de confiance en avril), est 5e, à 50 %.

Fait inusité, plusieurs élus importants, à Québec et à Ottawa, sont d’illustres inconnus : 68 % des répondants ne connaissent pas le ministre David Heurtel, n’ont pas d’opinion à son sujet ou refusent de se prononcer. Ses collègues François Blais, Stéphanie Vallée, Geoffrey Kelley, Dominique Vien, Luc Fortin, Julie Boulet, Laurent Lessard et Dominique Anglade, notamment, sont aussi inconnus d’une bonne partie de la population, selon le sondage.

Un échantillon probabiliste de la taille de ce sondage (990 personnes) aurait une marge d’erreur de 3,1 % dans 19 cas sur 20.
Intentions de vote au provincial
 Mai 2016Aujourd'hui
PLQ35 %32 %
PQ30 %30 %
CAQ21 %24 %
QS10 %10 %
Autres4 %4 %

Source des encadrés : Sondage Léger-Le Devoir-Le Journal de Montréal-Le Journal de Québec mené en ligne les 6 et 8 juin 2016 auprès de 990 Québécois ayant le droit de vote. Un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur de plus ou moins 3,1 % dans 19 cas sur 20.

Baromètre de popularité: Daoust, dernier, Poëti premier!

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le vendredi 10 juin 2016 à 07h12. Modifié à 07h48.
Baromètre de popularité: Daoust, dernier, Poëti premier!
Robert Poëti/PLQ
(98,5 FM) - Tout à fait ironique de constater quelques faits saillants du sondage d'opinion de la firme Léger mené pour le compte du Devoir et du Journal de Montréal.
ON EN PARLE EN ONDES :
À la question: «Diriez-vous que vous avez une bonne opinion ou une mauvaise opinion des personnailités politiques suivantes», la personnailté qui vient au 60e et dernier rang est l'actuel ministre des Transports, Jacques Daoust.
Ironiquement, et comme pour mettre la dernière touche à une fin de session désatreuse pour le gouvernement libéral, c'est celui que Philippe Couillard a évincé du conseil des ministres en décembre pour mettre Daoust à sa place qui est le politicien libéral provincial le plus apprécié: Robert Poëti.Il vient au 18e rang du sondage.
Justin Trudeau est le politicien le plus apprécié, suivi de Denis Coderre, Régis Labeaume, Thomas Mulcair, Françoise David et Véronique Hivon.
François Legault est classé 7e tout juste devant celui qui mène dans les sondages à la succession de Pierre Karl Péladeau à la tête du Parti québécois, Alexandre Cloutier.
Philippe Couillard vient au 25e rang du sondage, Gaétan Barrette au 37e rang.

jeudi, mai 26, 2016

Poëti tenu dans l'ignorance par ses sous-ministres

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 26 mai 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Le ministère des Transports n'a pu indiquer pourquoi... (Photo Jacques Boissinot, archives La Presse Canadienne)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Le ministère des Transports n'a pu indiquer pourquoi Robert Poëti n'a pas été informé de la teneur des rapports du contrôleur des finances.

Alors qu'il était ministre des Transports, Robert Poëti a été tenu dans l'ignorance par son équipe de sous-ministres d'une analyse menée par le contrôleur des finances, a appris La Presse.
Chargé par le ministère des Finances de s'assurer de l'intégrité du système comptable du gouvernement, le Contrôleur se penchait au MTQ sur des problèmes de concordance entre les sommes prévues dans les contrats, les sommes facturées et celles qui étaient véritablement payées.
M. Poëti savait qu'une analyse comptable avait été enclenchée par le contrôleur des finances en 2013 et a beaucoup insisté pour en connaître les résultats, mais en vain. Il avait pourtant discuté de ces travaux avec la sous-ministre Dominique Savoie, écartée la semaine dernière. « Je voulais voir ça, je voulais avoir la synthèse et comprendre ça », a-t-il expliqué hier à La Presse, en racontant qu'on lui répétait que « ça s'en venait ».
Or, deux rapports intérimaires ont été transmis par le contrôleur des finances, l'un en juillet 2014 et l'autre à la fin de 2015, a confirmé à La Presse le ministère des Finances après avoir soutenu le contraire, la semaine dernière. Ils ont été déposés avant que Robert Poëti ne soit évincé de son poste ministériel en janvier dernier.
Les rapports ont été transmis à Danièle Cantin, sous-ministre associée, a confirmé le MTQ, qui a nié jusqu'à vendredi dernier que de tels rapports existaient. Un changement s'est opéré mardi lorsque La Presse a soulevé le fait que des documents internes du MTQ indiquaient noir sur blanc que les travaux du contrôleur ont été achevés en 2014.

MENSONGE OU CACHOTTERIE ?
Informé par La Presse de la situation hier, Robert Poëti a tourné sa langue sept fois avant de répondre sur la possibilité qu'on lui ait menti ou caché sciemment de l'information. « Si Mme Cantin avait le rapport, elle aurait dû le remettre directement à Mme Savoie. Quant à Mme Savoie, elle aurait dû faire une rencontre pour nous le transmettre. On n'a jamais eu ça. Et pourtant, Mme Savoie savait très bien que je voulais avoir le plus d'information possible provenant des entités administratives qui pouvaient avoir un oeil critique sur nos pratiques », a déclaré M. Poëti.
«Est-ce qu'il m'a manqué de l'information ? Si ce que vous me dites est exact, on peut penser que oui.»Robert Poëti
Ce dernier a précisé avoir demandé expressément à Annie Trudel, l'analyste qu'il avait embauchée comme garde-fou, de faire des vérifications concernant les différences qui existaient entre les bordereaux (contrats), les factures et les paiements. Il a précisé que l'intégrité des bases de données était d'une grande importance dans un ministère comme le MTQ, qui accorde des milliards de dollars en contrats d'infrastructures chaque année.
PAS FINAL, SELON LES FINANCES
Au ministère des Finances, on a mentionné hier que les deux rapports ne constituent pas le rapport final puisqu'il s'agit « d'un processus d'amélioration continue ». Selon le porte-parole François Simard, « le contrôleur des finances fait ce genre de vérification dans tous les ministères, en rotation. C'est donc un exercice normal de comptabilité ». M. Simard a également précisé que le politique n'a pas été informé de l'évolution du dossier et que seules les deux organisations administratives échangeaient des renseignements. « Les rapports sont en validation au MTQ », a-t-il affirmé.
De son côté, le MTQ a indiqué hier que les travaux du contrôleur des finances ne sont pas terminés et qu'« on est toujours en attente du rapport final ». La porte-parole Sarah Bensadoun a rappelé que « ce n'est pas une vérification, mais plutôt une analyse de l'application des règles comptables ».
Le MTQ n'a pu indiquer pourquoi M. Poëti n'a pas été informé de la teneur des rapports. Mme Bensadoun a toutefois précisé que « les constats et les pistes d'optimisation dans les rapports ont été portés à l'attention de Mme Cantin et Mme Savoie » et que des mesures ont été mises en place au fur et à mesure des discussions entre le MTQ et le contrôleur des finances.

UN RAPPORT D'ÉTAPE EN FÉVRIER, DIT LA VG 

Mandatée par le gouvernement pour se pencher sur le ministère des Transports, la vérificatrice générale Guylaine Leclerc prévoit déposer un « rapport d'étape » en février. « Parce qu'il y a peut-être des choses plus urgentes à formuler que d'autres », a-t-elle fait valoir. Le rapport final sera prêt au printemps 2017. Elle avance ainsi des travaux de vérification qui étaient déjà prévus au MTQ. « À l'origine, nous avions planifié de faire la mission de manière à ce qu'on la produise pour le rapport de l'automne 2017 avant d'avoir une demande expresse du gouvernement pour faire les travaux plus tôt », a-t-elle expliqué. Mme Leclerc a ajouté qu'il est « certain » qu'elle rencontrera Annie Trudel, l'experte embauchée par l'ex-ministre Robert Poëti qui a démissionné récemment après avoir découvert des « irrégularités » au MTQ. Elle fera de même avec l'ancienne vérificatrice interne de ce ministère, Louise Boily. Son successeur, Michel Boulard, vient de quitter ses fonctions, invoquant des raisons de santé.
- Tommy Chouinard, La Presse

jeudi, mai 19, 2016

EXCLUSIF: Le MTQ a saboté le travail de la vérificatrice de Robert Poëti

http://www.985fm.ca/actualites/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour 98,5 fm le jeudi 19 mai 2016 à 07h50. Modifié à 08h21.
EXCLUSIF: Le MTQ a saboté le travail de la vérificatrice de Robert Poëti
Robert Poëti/PC
(98,5 FM) - L'analyste embauchée par Robert Poëti pour vérifier les pratiques du ministère des Transports soutient qu'on lui a mis des bâtons dans les roues pour l'empêcher de faire son travail, après que l'ex-ministre ait été congédié par Philippe Couillard en janvier dernier. Elle avance même qu'on a saboté son travail.
ON EN PARLE EN ONDES :
Dans sa lettre de démission, envoyée au chef de cabinet de Jacques Daoust, le 4 avril 2016, Annie Trudel soutient que le ministère lui a refusé « soit ma collaboration, soit le partage d'informations. »
«Tâche impossible»
Après le congédiement de M. Poëti, Mme Trudel explique que le bureau de la sous-ministre lui a rendu la tâche impossible au point où elle ne pouvait plus travailler. « Le BSM ne souhaite pas m'héberger dans ses espaces de travail préférant me garder le plus loin possible de leurs activités, écrit-elle à Pierre Ouellet. Donc, au moment d'écrire ces lignes, des recherches sont effectuées afin de me trouver un petit coin dans l'édifice, en s'assurant que je sois loin de mes sujets d'intérêts. »
Annie Trudel était dans une position plutôt précaire, puisqu'elle avait été embauchée à titre de consultante indépendante détenant un contrat avec le ministère des Transports, au service du ministre et de la sous-ministre Dominique Savoie « en autorité bicéphale », écrit-elle.
Après le départ de Robert Poëti, il semble que ses services n'aient pas été requis par son successeur, Jacques Daoust. « Il était difficile de l'avoir avec nous au cabinet, reconnaît le ministre. M. Poëti avait créé une situation inconfortable pour elle, puisqu'elle relevait à la fois du politique et de la fonction publique. »
«Pas les mêmes priorités»
L'analyste sentait que le ministre Daoust n'avait pas le même appétit pour son travail que son prédécesseur. « À la lumière des développements des dernières semaines, force est de constater que le nouveau cabinet ne semble pas retenir les mêmes priorités ni préoccupations que le cabinet précédent », indique Mme Trudel.
L'ex-vérificatrice soutient dans sa lettre que son arrivée au MTQ, en juillet 2014, ne s'est pas fait sans heurt. « J'ai dû affronter de multiples résistances tout au long des 18 mois de mon mandat, particulièrement en ce qui a trait au partage d'informations ». On lui aurait refusé l'accès à certaines bases de données, documents et employés.
Malgré cette réticence, des fonctionnaires auraient tout de même voulu la prévenir contre « ceux qui tentaient soit de me ralentir, soit de saboter mon travail, raconte Annie Trudel. C'est un secret de polichinelle que plusieurs membres du MTQ souhaitent ardemment mon départ. »
Profond malaise...
Dans les circonstances, Mme Trudel a fait savoir au chef de cabinet de Jacques Daoust qu'elle quittait ses fonctions. « Comme je ne vois plus mon utilité au MTQ et que je ressens un profond malaise à dilapider des fonds publics (…) je vous informe que je mets un terme à mon contrat avec vous ».
Avant de quitter son poste, Annie Trudel avait trouvé le temps de préparer un rapport sous forme de power point qu'elle avait présenté à la sous-ministre, Dominique Savoie. Elle y recommande notamment de « centraliser l'octroi des contrats publics, uniformiser les règles contractuelles, simplifier, standardiser et améliorer la qualité des documents pour tous les donneurs d'ouvrages publics. »
Elle souligne aussi l'importance de limiter le recours aux ex-employés contractuels. « Depuis 2010, note-t-elle, plus de 35 employés du ministère des Transports se sont répartis au moins 70 contrats de consultants, octroyés en majorité de gré à gré ».
Limites légales...
Pourtant, en commission parlementaire, la sous-ministre Dominique Savoie affirmait mercredi qu'elle ignorait cette pratique. « Je n'ai signé aucun contrat de gré à gré. Je n'avais aucune connaissance de ces contrats à d'autres employés », a-t-elle soutenu devant les députés.
Annie Trudel, une ancienne analyste de l'UPAC, disait également qui serait important de « déterminer les limites légales à respecter dans l'échange de renseignements entre le ministère des Transports et l'unité permanente anticorruption ».

mercredi, août 19, 2015

Le gouvernement limoge Nicolas Girard de l'AMT

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 19 août 2015 à 15h12. Modifié par Danielle Arsenault à 15h33.
Le gouvernement limoge Nicolas Girard de l'AMT
Nicolas Girard/La Presse Canadienne
QUÉBEC - Le gouvernement libéral déloge Nicolas Girard à la tête de l'Agence métropolitaine des transports (AMT) un an avant la fin de son mandat pour le remplacer par Paul Côté, qui entre en fonction dès jeudi.
Le ministre des Transports, Robert Poëti, a dit mercredi qu'il voulait ainsi mettre en place une direction qui correspondait mieux à la «nouvelle philosophie» qu'il veut inculquer.

Le gouvernement Couillard a ainsi mis fin aux rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours déjà, concernant le limogeage de Nicolas Girard, un ancien député péquiste nommé par le gouvernement Marois.

En point de presse mercredi au terme de la séance du conseil des ministres, M. Poëti a dit que selon son évaluation, il fallait un expert pour guider l'organisation vers une nouvelle gouvernance, et que M. Côté est une «personne d'expertise qui fait l'unanimité».

Le gouvernement Couillard vise à abolir l'AMT pour instituer deux nouvelles entités, l'une chargée de la planification du transport en commun dans la région métropolitaine, et l'autre chargée de l'exploitation.

Paul Côté est un ancien dirigeant de Via Rail qui exercé la présidence par intérim de l'AMT après le départ de Joël Gauthier, l'ex-directeur du Parti libéral du Québec.

mardi, avril 21, 2015

La SAAQ abandonne son idée des «mouchards» dans les autos

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le lundi 20 avril 2015 à 17h10. Modifié par Charles Payette le mardi 21 avril 2015
La SAAQ abandonne son idée des «mouchards» dans les autos
Robert Poëti,/PLQ
Exclusif QUÉBEC - La Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) abandonne son projet d'installer des «mouchards» dans les automobiles, pour connaître les habitudes de conduite des Québécois.
Un reportage de Louis Lacroix.
 
 
 
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En février, la présidente de la SAAQ, Nathalie Tremblay, avait annoncé un projet pilote qui consistait à installer une puce électronique sous le tableau de bord des automobiles pour récolter leurs données de conduite : accélérations, freinages d'urgence etc...
Les meilleurs conducteurs auraient eu droit à un rabais sur la portion assurance de leur permis de conduire.
Mais Cogeco nouvelles a appris que le ministre des Transports, Robert Poëti, a ordonné à la présidente de la SAAQ de laisser tomber ce projet jugé trop coûteux.
«Il me semble inutile de dépenser de l’argent en technologie lorsqu’elle existe déjà», a expliqué le ministre Poëti, qui pourrait cependant se tourner vers les compagnies d’assurance privées pour obtenir ces renseignements.
En effet, trois compagnies utilisent déjà la télémétrie pour offrir des rabais à leurs clients.
La SAAQ pourrait s’associer à ces assureurs pour qu’ils lui envoient ces données.
Mais Québec aurait aussi des réserves quant au respect de la vie privée que représente cette collecte de renseignements.
Le ministre Poëti a assuré que seules certaines données comme la vitesse, le freinage et l’accélération seraient nécessaires. De plus, le consentement des participants au programme serait essentiel.
«Tout ça doit se faire sur une base volontaire. Si le citoyen ne veut pas, ça n’arrivera pas», a assuré le ministre, qui soutient que le projet pilote sera lancé d’ici la fin de l’année.
Impossible, cependant, de savoir à combien se chiffrerait l’économie pour les participants.
Louis Lacroix
CORRESPONDANT PARLEMENTAIRE