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vendredi, octobre 02, 2015

Sondage: les Libéraux en tête

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par Charles Payette pour (Québec) CogecoNouvelles le vendredi 02 octobre 2015 à 05h12. Modifié à 07h57.
Sondage: les Libéraux en tête
Justin Trudeau/Cogeco Nouvelles
QUÉBEC - Les libéraux de Justin Trudeau sont passés en tête dans les intentions de vote au Canada, alors qu'une lutte à deux se dessine en vue des prochaines élections.

Si des élections avaient lieu aujourd'hui le Parti libéral récolterait 32 % de la faveur populaire. Le Parti conservateur de Stephen Harper suit de près avec 30 %. Le NPD poursuit sa descente et ne récolte plus que 26 % des intentions de vote.
Léger Marketing pense que de tels résultats aux élections du 19 octobre mèneraient à un gouvernement minoritaire.
Toujours selon le sondage Léger-Le journal de Montréal-Le Devoir, au Québec, les troupes de Thomas Muclair dominent toujours avec 28 % ; le parti a toutefois perdu 10 points en une semaine. Le Bloc québécois est maintenant à 24 %, à égalité avec le Parti libéral. Les Conservateurs ferment la marche avec 21 % de la faveur populaire.
Le sondage réalisé entre les 28 et 30 septembre ajoute que 43 pour cent des électeurs peuvent encore changer d'idée.
Le sondage a été mené par Internet auprès 2107 électeurs canadiens, dont 999 au Québec, pour Le DevoirLe Journal de Montréal et le réseau TVA.

dimanche, septembre 06, 2015

Crise des réfugiés: le NPD et le PLC ont une approche différente

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le samedi 05 septembre 2015 à 17h22.
Crise des réfugiés: le NPD et le PLC ont une approche différente
OTTAWA — Le NPD et le Parti libéral ont une approche légèrement différente lorsque vient le temps de proposer des solutions pour aider à résoudre la crise des réfugiés syriens.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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Le porte-parole du NPD en matière d'affaires étrangères, Paul Dewar, a affirmé samedi que son parti est prêt à tendre la main au gouvernement conservateur pour faire adopter un «plan accéléré» afin d'accueillir plus de 46 000 réfugiés parrainés par le gouvernement d'ici 2019, dont 10 000 d'ici la fin de l'année.

Les libéraux, eux, ont décidé d'en faire un enjeu électoral. Ils se sont lancés dans une sorte de surenchère en s'engageant à accueillir «immédiatement» 25 000 réfugiés syriens, s'ils étaient portés au pouvoir.

En conférence de presse, M. Dewar et la porte-parole néo-démocrate en matière de développement international, Hélène Laverdière, souhaitent la nomination d'un coordinateur aussi tôt que possible afin d'organiser l'aide gouvernementale et de faciliter l'entrée et l'installation des réfugiés.

Tous deux demandent aussi une augmentation du nombre d'agents de l'immigration sur le terrain, d'accélérer le traitement des demandes d'asile pour les réfugiés parrainés par le privé sans fixer de plafond, fournir des soins de santé et délivrer des permis de résidence temporaire pour les Syriens voulant venir au Canada avec leur famille.

«Il y a des moments dans l'histoire qui nous définissent en tant que peuple, en tant que nation. Dans le passé, le Canada a toujours choisi la voie de la compassion, la voie de l'accueil et la voie de l'ouverture. Le Canada a toujours été une terre d'accueil pour les réfugiés. C'est le moment pour nous de continuer à assumer ce leadership», a déclaré Mme Laverdière.

Paul Dewar reconnaît qu'il ne sait pas comment le gouvernement va réagir aux propositions néo-démocrates. Il estime que le Canada ne peut se permettre d'attendre la fin de la campagne électorale pour accueillir sa part de réfugiés.

Le ministre de l'Immigration Chris Alexander a annoncé que le Canada acceptera 10 000 réfugiés syriens au cours des trois prochaines années.

«Nous allons continuer le dialogue avec le gouvernement conservateur dans les jours et les semaines qui viennent pour s'assurer qu'on trouve une solution. On ne peut pas attendre au mois de novembre pour faire quelque chose. Il faut faire quelque chose maintenant. Il y a urgence», a ajouté Mme Laverdière.

M. Dewar croit que le Canada peut faire mieux. Il a rappelé que le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme des migrants, François Crépeau, a demandé que l'Occident relocalise un million de réfugiés syriens au cours des cinq prochaines années.

Selon le NPD, il en coûtera 74 millions $ pour accueillir 10 000 réfugiés d'ici la fin de l'année et 63,8 millions $ supplémentaires pour en accueillir 9000 autres par années d'ici 2019.

Les conservateurs ont semblé ignorer la main tendue par les néo-démocrates. Dans un communiqué transmis samedi-après-midi, une porte-parole du parti, Catherine Loubier, a défendu le bilan du gouvernement Harper dans le dossier des réfugiés sans mentionner le plan proposé par le NPD.

Mme Loubier a plutôt grondé le NPD en qualifiant sa position sur l'intervention militaire canadienne contre l'État islamique «d'incompréhensible». Pour les conservateurs, «la seule façon» de stopper cette crise est de combattre l'EI, oubliant du même coup que le problème date des débuts de la guerre civile en Syrie.

Elle a rappelé que le Canada avait réinstallé plus de 24 000 réfugiés irakiens et syriens depuis le début de la crise. Elle a assuré que le Canada avait accepté plus de réfugiés que tout autre pays dans le monde, à l'exception des États-Unis.

Le plan libéral

Les libéraux, eux, ont plutôt promis d'accueillir immédiatement 25 000 réfugiés.

En conférence de presse samedi, le porte-parole libéral en matière de politique étrangère, Marc Garneau, a aussi indiqué qu'un gouvernement libéral investira au moins 100 millions $ supplémentaires au cours du présent exercice financier afin «d'accélérer le traitement des demandes d'asile (...) et d'augmenter les moyens mis à la disposition des services de parrainage et d'établissement au Canada».

Les libéraux ont aussi dit qu'un gouvernement libéral versera immédiatement 100 millions $ à titre de contribution à l'Agence des Nations Unis pour les réfugiés afin de soutenir les activités cruciales de secours en Syrie et dans les régions environnantes.

«En tant que Canadiens, nous pouvons et devons faire plus pour aider les réfugiés syriens qui recherchent désespérément la sécurité. Il s'agit de démontrer du leadership et de faire ce qui se doit en tant que Canadiens», a déclaré M. Garneau.

Les libéraux ont tout de même applaudi l'idée des néo-démocrates d'oublier la politique partisane pour aider les réfugiés. «Ce n'est pas le temps de la politique partisane. Le moment est venu pour les Canadiens de travailler ensemble», a déclaré une candidate libérale, Jane Philpott. On ne croit pas que cela doit attendre l'élection d'un nouveau gouvernement. Le scrutin se déroulera dans six semaines. Pendant ce temps, des gens sont dans le besoin. On doit agir immédiatement.»

De son côté le Parti Vert a demandé au premier ministre Stephen Harper de faire appel aux Forces armées canadiennes pour amener, par la voie des airs ou par l'océan, des réfugiés syriens au Canada.

«Le recours aux Forces armés au cours d'une crise humanitaire de cette amplitude est justifié lorsqu'on considère que nous n'hésitons pas à le faire lors d'un désastre naturel, a déclaré la chef Elizabeth May, par voie de communiqué. Dans le passé, nous avons ouvert nos bras pour accueillir 50 000 'boat peoples', 37 000 Hongrois et 11 000 Tchèques au Canada. Le coeur des Canadiens est grand comme le pays. Nous sommes prêts à relever le défi une nouvelle fois.»

Les chefs des principaux partis fédéraux, Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau n'étaient pas en campagne, samedi. De son côté, Gilles Duceppe a rencontré des électeurs en Montérégie et devait se rendre au parc Laurier, à Montréal, en milieu d'après-midi.

mercredi, septembre 02, 2015

Élections Canada 2015 Les libéraux au coude-à-coude avec le NPD à Montréal

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le mercredi 2 septembre 2015 à 8 h 05 HAE
Le chef du PLC, Justin Trudeau, le 13 août 2015 à Saskatoon
Le chef du PLC, Justin Trudeau, le 13 août 2015 à Saskatoon  Photo :  PC/Liam Richards

Le Parti libéral est en forte progression sur l'île de Montréal, si l'on en croit les résultats d'un sondage téléphonique effectué par MainStreet/Postmedia et publié mercredi par le quotidien The Gazette.
Après répartition des indécis (16 %), le Nouveau Parti démocratique demeure en tête avec 39 % des intentions de vote, soit à peine 2 points de pourcentage de moins que lors du scrutin de mai 2011.
Les libéraux récoltent cependant 37 % des appuis, en forte hausse de 12 points par rapport aux dernières élections générales.
Le Bloc québécois obtient 11 % des intentions de vote, contre 9 % pour le Parti conservateur. Dans les deux cas, il s'agit de chutes marquées de 6 points.
Le sondage MainStreet/Postmedia, effectué auprès de 1333 Montréalais, a une marge d'erreur de 2,68 %, 19 fois sur 20.
Il est à noter qu'il a été réalisé le 27 août, soit le jour où Justin Trudeau a annoncé qu'un gouvernement libéral investirait 125 millions dans les infrastructures en 10 ans, un engagement qui se traduira par des déficits jusqu'en 2019, selon lui.
À l'heure actuelle, le NPD détient 10 des 18 circonscriptions sur l'île, contre 7 pour les libéraux. Une dernière - Ahuntsic-Cartierville - a été remportée par la députée bloquiste Maria Mourani, qui siégeait comme indépendante à la dissolution de la Chambre des communes, mais qui brigue cette fois les suffrages sous les couleurs du NPD.

vendredi, août 21, 2015

Élections Canada 2015 Péquistes et bloquistes unis pour affronter la vague orange

http://ici.radio-canada.ca/sujet/

Mise à jour le vendredi 21 août 2015 à 1 h 46 HAE

Le Bloc québécois ne s'en cache pas : pour cette longue campagne électorale, il compte sur le Parti québécois pour l'appuyer et pour promouvoir son option. Mais la tâche ne sera pas simple, au moment où plusieurs Québécois se disent prêts à ne pas voter pour le parti fédéral souverainiste, de crainte de diviser le vote.
Un texte de Julie DufresneTwitterCourriel
Rachel Nolet fait partie de ceux qui avaient élu les 49 députés du Bloc québécois en 2008. Elle se dit encore souverainiste. Elle avait voté oui au référendum de 1995.
Mais 20 ans plus tard, elle veut surtout s'assurer que les conservateurs ne soient pas reportés au pouvoir. Pour elle, le changement doit passer par le NPD.
« M. Duceppe, je le trouve ben l'fun, mais il a fait son temps. Le Bloc a fait son temps », croit-elle.
Gilles Duceppe avait pourtant prédit un « nouveau cycle politique » avec l'arrivée de Pierre Karl Péladeau.
Et le chef du Bloc compte sur le parti-frère. Il multiplie les apparitions avec le nouveau chef du Parti québécois et ses députés, comme Agnès Maltais, qui était à ses côtés lors de son récent passage à Québec.
« Ce n'est pas ajuster les lignes. La campagne fédérale, c'est le Bloc qui la fait. Ce qu'on fait, c'est qu'on donne un appui. Vous voulez une info? Connaître, rencontrer des gens? Moi, je suis là. Je suis là parce que je crois profondément que le Québec doit devenir un pays », dit la députée de Taschereau.
Le Bloc accepte volontiers ce coup de pouce. À la dissolution de la chambre, ils n'étaient plus que deux députés bloquistes. Et à part le chef et le président du parti, Mario Beaulieu, il n'y a que très peu de visages connus parmi les candidats. Sur le site Internet du parti, il n'y a parfois même pas de photo de celui qui portera ses couleurs.
Jeudi, en déposant son bulletin de candidature pour la circonscription de Laurier-Sainte-Marie, Gilles Duceppe n'a pas caché que le dernier coup de sonde plaçait la barre haut.
« Il arrive qu'on pédale face au vent, mais après on a le vent dans le dos », a-t-il commenté.
Une nouvelle tendance?
Le politologue de l'Université Laval Éric Montigny pressent pour sa part une nouvelle tendance.
« C'est comme si au niveau fédéral, il y a beaucoup de gens qui délaissent le clivage naturel au Québec entre le oui et le non vers un débat plus orienté vers la gauche ou la droite », dit-il.
Rosaire Bertrand, ancien ministre sous Jacques Parizeau, souhaite que les troupes péquistes se relèvent les manches. Il lance pratiquement un cri du cœur.
« À l'heure actuelle, je ne peux pas dire que je le sens. Mais j'en profite pour vous dire que j'espère que les souverainistes vont s'impliquer dans cette campagne-là. C'est trop important pour la suite des choses », plaide-t-il.
Mais déjà, le chef du Parti québécois limite les attentes.
« Il ne faut pas nécessairement conclure que le résultat des élections va être un résultat définitif pour le mouvement souverainiste », a affirmé Pierre Karl Péladeau la semaine dernière.
Gilles Duceppe, lui, insiste tout de même : les souverainistes doivent faire front commun sur la scène fédérale. Il invite d'ailleurs les militants d'Option nationale et de Québec solidaire à unir eux aussi leurs voix pour le Bloc.

mardi, août 11, 2015

La FTQ choisit le NPD

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Publié par 98,5 fm pour CogecoNouvelles le mardi 11 août 2015 à 06h46. Modifié à 07h45.
La FTQ choisit le NPD
Le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieu/Source de la photo: site internet de la FTQ
(Cogeco Nouvelles) - La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) tourne le dos au Bloc québécois et donne son appui au Nouveau Parti démocrate (NPD) pour la première fois dans une campagne électorale fédérale.
Dans une entrevue à La Presse, le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, a révélé que la plupart des syndicats affiliés à la FTQ n'appuieront pas le Bloc québécois comme ce fut le cas depuis la première élection de la formation souverainiste en 1993, exception faite en 2004.
Serge Cadieux a affirmé que le parti de Thomas Mulcair représente mieux les valeurs et les revendications mises de l'avant par la FTQ.
M. Cadieux a dit ne pas connaître un seul syndicat de la FTQ qui donne son appui au Bloc québécois, que la centrale a appuyé dans le passé. Les organisations affiliées vont plutôt appuyer le NPD.
« La FTQ avait déjà annoncé l'an dernier que l'équipe nationale travaillerait activement à faire battre les candidats conservateurs dans une petite dizaine de circonscriptions au Québec, peut-on lire dans l’article de Philippe Teisceira-Lessard. Pour ce faire, elle appuiera localement le candidat bloquiste, libéral ou néo-démocrate qui a le plus de chances de défaire le représentant de Stephen Harper. »
L'organisation revendique le statut de plus important syndicat au Québec, avec plus d'un demi-million de membres, soit 44% de la main-d'oeuvre syndiquée au Québec.
La FTQ a appuyé le mouvement souverainiste lors des deux référendums tenus à cet effet.
(Avec La Presse et La Presse Canadienne)

mardi, août 04, 2015

Un premier sondage place le NPD nettement en avance

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Publié par Léandre Drolet pour 98,5 fm le lundi 03 août 2015 à 22h34. Modifié par Jean-François Cyr le mardi 04 août 2015
Un premier sondage place le NPD nettement en avance
Thomas Mulcair
(98,5 fm) - Un premier sondage dans la longue campagne électorale, qui vient tout juste de commencer, place le Nouveau Parti démocrate (NPD) nettement en avance devant les Conservateurs.
Retour sur les différentes activités des chefs de partis en campagne avec le journaliste Philippe-Vincent Foisy
 
 
 
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Le coup de sonde de la firme Forum Research effectué, dimanche, par téléphone auprès de 1399 Canadiens et publié par le Toronto Star, lundi, accorde 39 pour cent des intentions de vote au NPD, contre 28 pour cent au Parti conservateur du Canada (PCC) et 25 pour cent au Parti libéral du Canada.
Le NPD profiterait aussi d’une forte avance sur tous les autres partis au Québec.
La marge d'erreur du sondage est de trois points de pourcentage, 19 fois sur 20.

lundi, juillet 20, 2015

L'effet Duceppe s'estompe; autre vague orange à prévoir ?

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le lundi 20 juillet 2015 à 05h41. Modifié à 07h43.
L'effet Duceppe s'estompe; autre vague orange à prévoir ?
Gilles Duceppe/Louperivois
(Cogeco Nouvelles) - L'embellie entourant le retour de Gilles Duceppe à la tête du Bloc québécois n'aura duré qu'un mois.

Un sondage Léger-Le Journal de Montréal révèle, ce matin, que le Bloc a perdu 7% des intentions de vote au Québec, depuis juin, pour passer de 26 % à 19 %.
On en parle en ondes :
À trois mois des élections fédérales, le Bloc se retrouve troisième au Québec, derrière le NPD, qui récolte 37 % des intentions de vote, et le Parti conservateur, à 23 %. Les libéraux sont quatrièmes.
Le NPD semble avoir le vent dans les voiles tant au Québec que dans le reste du Canada.
Le parti de Thomas Mulcair obtient 32 % des intentions de vote au pays, suivi des conservateurs, avec 32 %, et des libéraux, avec 25 %.
M. Mulcair entreprend aujourd'hui une tournée pré-électorale en Ontario. 

vendredi, juin 19, 2015

Début des vacances à Ottawa: le NPD en tête des intentions de vote

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 19 juin 2015 à 15h45. Modifié par 98,5 Sports à 16h21.
Début des vacances à Ottawa: le NPD en tête des intentions de vote
Thomas Mulcair/NPD
OTTAWA - C'est déjà le temps des vacances pour les députés de la Chambre des communes. Les travaux de la 41e législature du Canada ont pris fin cette semaine, donnant le coup d'envoi à une véritable course à obstacles estivales qui mènera au déclenchement des élections fédérales et au vote prévu le 19 octobre.
La course pour l'obtention des clés du 24 promenade Sussex a, bien sûr, débuté il y a déjà plusieurs mois. Elle ne s'est peut-être même jamais interrompue depuis l'élection de mai 2011 qui a permis au premier ministre Stephen Harper d'obtenir une majorité conservatrice au Parlement.

Avec exactement quatre mois à faire avant le jour J, les trois principaux partis politiques fédéraux — le Parti conservateur, le Nouveau Parti démocratique et le Parti libéral — quitteront Ottawa vers un terrain qui a gagné en complexité au cours des derniers mois.

Une série de sondages menés à partir de la mi-mai placent maintenant Thomas Mulcair et le NPD en tête des intentions de vote. Du coup, les conservateurs de Stephen Harper perdent doucement du terrain pour s'établir en deuxième place et Justin Trudeau, qui caracolait chez les libéraux, doit maintenant se contenter de la troisième place.

Ces sondages menés à la grandeur du pays octroient jusqu'à 36 pour cent des intentions de vote au NPD et aussi peu que 23 pour cent aux libéraux, plaçant les conservateurs quelque part dans l'intervalle. Jusqu'au mois de mars dernier, le portrait était pourtant à l'inverse alors que le Parti libéral était en tête et le NPD, bon troisième.

Cette nouvelle dynamique était parfaitement illustrée par la couverture de deux importants discours la semaine dernière. L'énoncé économique de Thomas Mulcair à Bay Street, mardi, a été présenté dans les médias comme étant une mise en scène orchestrée par un «gouvernement en attente» pour apaiser les craintes de la classe économique de Toronto. Quant à la réforme démocratique présentée mardi par Justin Trudeau, elle a été dépeinte dans les médias comme une proposition «désespérée» pour relancer la campagne libérale.

Pourtant, si l'on change les positions qu'occupent Mulcair et Trudeau dans les sondages — comme c'était le cas à la fin du mois de mars — la manière de décrypter ces deux discours aurait très certainement été complètement différente.

«J'aime bien lire des analyses à contre-courant mais on ne voit pas ça souvent», laisse tomber Donna Dasko, une ancienne vice-présidente principale à Environics. «Les analyses politiques suivent des vagues — et la nouvelle vague est que Thomas Mulcair fait bonne figure en ce moment et que Justin Trudeau et Stephen Harper font mauvaises figures.»

Ces vagues de popularité créent de l'intérêt pour la politique, ce qui est une bonne chose, dit Mme Dasko. Elle prévient toutefois qu'elles sont très loin de prédire l'issue d'un scrutin.

vendredi, juin 12, 2015

Le NPD ne défend pas les intérêts des Québécois, soutient Gilles Duceppe

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

 Mise à jour le jeudi 11 juin 2015 à 18 h 58 HAE  Radio-Canada avec La Presse Canadienne
Gilles Duceppe entouré d'autres membres du Bloc québécois à l'occasion d'une conférence de presse marquant son retour à Ottawa.
Gilles Duceppe entouré d'autres membres du Bloc québécois
 à l'occasion d'une conférence de presse
 marquant son retour à Ottawa.
 Photo :  PC/FRED CHARTRAND

Gilles Duceppe est convaincu de revenir au bon moment à la tête du Bloc québécois. « Il y a un cycle nouveau qui s'ouvre », a-t-il déclaré, de passage au parlement canadien, où il est bien déterminé à se tailler de nouveau une place, n'en déplaise au NPD.
Accompagné d'une vingtaine de candidats bloquistes, Gilles Duceppe a assuré qu'il était « en forme » après s'être entraîné sur des milliers de kilomètres en vélo ces trois dernières années. Et il voit « un cycle nouveau » pour la souveraineté du Québec, qui « prend une importance beaucoup plus grande ».
« On l'a vu avec le discours de tous les candidats [dans la course à la direction du PQ] et Pierre Karl Péladeau qui a été élu. Il faut une convergence des souverainistes sur cette question. Il est important d'avoir ce débat et de l'illustrer concrètement dans tous les aspects de notre vie collective. »— Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois

À quatre mois des élections fédérales, moins de 30 candidats bloquistes ont été nommés sur un total de 78. « C'est un défi », admet M. Duceppe qui n'en met pas moins la barre très haute pour le Bloc : « On va travailler très fort à obtenir le maximum », dit-il.
Et à l'approche de ce scrutin, Gilles Duceppe compte s'évertuer à faire valoir aux électeurs québécois que jamais leurs intérêts n'ont été mieux servis que lorsqu'ils les ont confiés au Bloc québécois. 
« La loi antigang, c'est le Bloc qui a obtenu ça, affirme-t-il. Tous les autres partis étaient contre cette loi. [...] J'ai été menacé par les Hells Angels, ma femme ne pouvait plus conduire son auto. Ça a duré un mois. [...] On a réussi à faire changer ça et c'était drôlement important. On a vu tout ce qui s'est passé dans la collusion par la suite. On pourrait en sortir des affaires de même qu'on a faites, tant sous les libéraux que sous les conservateurs. »
Gilles Duceppe avec, en arrière-plan, Mario Beaulieu, en conférence de presse à Ottawa
Gilles Duceppe avec, en arrière-plan, Mario Beaulieu, en conférence de presse à Ottawa  Photo :  PC/FRED CHARTRAND
Lorsque les journalistes lui rappellent la débâcle de sa formation politique aux élections de mai 2011 et sa propre défaite dans son fief de Laurier-Sainte-Marie, Gilles Duceppe reconnaît qu'il aurait fallu que ses troupes soient mieux préparées pour faire face à la vague de sympathie qui avait alors déferlé pour Jack Layton.
« On a fait de notre mieux, mais la population a jugé qu'elle voulait essayer autre chose », a-t-il admis.
Mais le NPD n'est pas la solution pour les Québécois, insiste le chef du Bloc. Il cite en exemple le contrat de 33 milliards qu'Ottawa avait octroyé en 2011 à Halifax et à Vancouver pour renouveler sa flotte de navire. La Davie de Lévis, s'insurge M. Duceppe, n'avait rien eu.
Or les néo-démocrates élus au Québec auraient dû protester, selon le chef du Bloc. Mais « les nouveaux députés élus, très majoritairement dans la ville et la région de Québec, n'avaient rien à dire », dénonce-t-il.
Selon lui, le fait de dire quelque chose pour ces députés aurait nui au NPD en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse.
Gilles Duceppe affirme avoir entendu maintes fois qu'on parle peu du Québec à Ottawa depuis « qu'ils [les néo-démocrates] sont là ». Il importe donc pour le Bloc québécois de dire à la population québécoise que « de compter sur les autres, c'est bien moins bon que de compter sur soi-même ».
« Les choses peuvent changer très rapidement » - Gilles Duceppe
Gilles Duceppe suggère que son retour est perçu de façon inéquitable comparativement à d'autres politiciens qui, comme lui, sont revenus dans l'arène politique après une absence. 
Après avoir cité les noms de Robert Bourassa, Jean Charest, Pierre Elliott Trudeau et Ed Broadbent, entre autres, il a laissé entendre qu'il n'avait pas eu droit au même traitement. D'eux, on a dit qu'ils persistaient, qu'ils étaient persévérants et croyaient en ce qu'ils faisaient, a souligné M. Duceppe, avant d'ajouter : « Ben si c'est vrai pour eux, je vous soumets que ça peut être aussi vrai pour moi ».
« S'il eut fallu que le NPD se dise : "En 40 ans d'existence on a fait élire deux députés [au Québec], on ne se présente pas en 2011", ç'aurait été brillant. Si eux le font, pourquoi nous on ne pourrait pas le faire? Pourquoi tout le temps deux jugements? Pourquoi, pour les fédéralistes, il y aurait une façon pour eux de réagir et, nous autres, on ne peut pas penser comme ça? »— Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois

Le NPD, insiste Gilles Duceppe, loge à la même enseigne que les libéraux et les conservateurs quand vient le temps de défendre leur pays, le Canada. « Quand on dit que la langue de travail doit être le français dans les institutions fédérales et que le NDP, lui, dit, "vous avez le droit de parler français", c'est pas la même chose », affirme le chef du Bloc québécois.
Et à ceux qui, comme les conservateurs, soutiennent que les électeurs doivent envoyer à Ottawa des Québécois qui pourront se tailler une place au cabinet, Gilles Duceppe répond que certains n'ont pas tenu leurs promesses.
« Ils avaient un ministre qui était dans le comté où était la Davie quand les contrats ont été accordés à Halifax et à Vancouver. Il y en avait un ministre »,  a-t-il dit en parlant - sans le nommer - de Steven Blaney.
« Le Canada est un pays formidable, mais je veux mon propre pays »
Gilles Duceppe affirme être revenu au Bloc parce qu'on le lui a demandé - ce qui l'a surpris - mais aussi parce qu'il a « le sens des responsabilités ».
Des responsabilités, il en avait néanmoins dans sa vie avant de décider de refaire le saut en politique.
Il s'est notamment beaucoup consacré au conseil d'administration de la Compagnie Jean-Duceppe. Des sept enfants du défunt comédien, il dit qu'il était le seul, jusqu'ici, à ne pas avoir donné de temps à cette institution familiale. Il explique avoir trouvé « très dur » de devoir donner sa démission du conseil d'administration. « Tout le monde braillait », a-t-il résumé la mine contrite.
Mais pour lui, la cause souverainiste a pesé plus lourd dans la balance. Et il cite Jacques Parizeau, qui disait que le Bloc québécois était le fer de lance de la souveraineté. « Je suis porté à le croire », dit Gilles Duceppe.

mercredi, mai 06, 2015

Le NPD formera le prochain gouvernement en Alberta

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 06 mai 2015 à 01h14. Modifié par Charles Payette à 06h06.
Le NPD formera le prochain gouvernement en Alberta
CALGARY - La terre a tremblé en Alberta. Le Nouveau Parti démocratique a mis fin au long règne de 44 ans du Parti progressiste-conservateur en remportant les élections générales en Alberta, la plus conservatrice des provinces canadiennes.

La victoire est si éclatante que le NPD pourra même former un gouvernement majoritaire.
Rachel Notley
 
 
 
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Plus de trois heures après la fermeture des bureaux de scrutin, le NPD, après un lent départ, comptait 50 élus et menait dans trois autres circonscriptions.

Une nouvelle première ministre
La nouvelle première ministre élue, Rachel Notley, a été accueillie par des partisans heureux et enthousiastes. «Le changement est finalement arrivé en Alberta, a-t-elle lancé d'amblée. De nouvelles personnes, de nouvelles idées et un nouveau départ pour notre grande province.»

Celle qui deviendra la 17e première ministre de l'histoire de l'Alberta — la première néo-démocrate — s'est engagée à «travailler fort à tous les jours pour mériter la confiance de la population de l'Alberta».

Mme Notley a aussi voulu rassurer la communauté d'affaires de la province en disant que son gouvernement allait être un «bon partenaire». «Nous travaillerons ensemble pour commencer à édifier une économie plus diversifiée et plus vigoureuse», a-t-elle dit.

Elle s'est aussi adressée à la population autochtone de sa province. «Nous pouvons être de meilleurs partenaires et de meilleurs voisins. Je souhaite vous consulter et apprendre de vous», a-t-elle déclaré.

Elle a aussi avoué son voeu de travailler avec le premier ministre fédéral Stephen Harper et ses nouveaux collègues des autres provinces et territoires sur de nombreux sujets. Elle compte notamment promouvoir une politique nationale sur l'environnement. «Il nous faut construire des ponts plutôt que nous donner des yeux au beurre noir.»

Déroute des conservateurs
La déroute est si totale pour le Parti progressiste-conservateur (PPC) qu'il ne pourra même pas former l'opposition officielle. Les troupes de Jim Prentice n'avaient que huit élus et menaient dans seulement trois des 87 circonscriptions que compte la province.

Visiblement ébranlé par les résultats, M. Prentice a annoncé sa démission à titre de chef du PPC. Il a même ajouté qu'il ne siégera même pas à l'Assemblée législative, lui qui a pourtant été élu dans la circonscription de Calgary—Foothills. Il a défendu sa décision de déclencher des élections un an avant la fin de son mandat. «Je pensais que c'était nécessaire afin d'avoir un mandat clair pour répondre aux défis auxquels l'Alberta devra faire face, a-t-il déclaré devant ses partisans. Ces décisions appartenaient aux Albertains, pas à moi. Ils ont pris leur décision aujourd'hui et déterminé l'avenir de la province.»

Jim Prentice n'aura été premier ministre de l'Alberta que pendant huit mois.

Tel le phénix, le Wilrose, que de nombreux observateurs avaient enterré l'automne dernier après la défection de sa chef et de plusieurs députés, est parvenu à renaître de ses cendres. Il compte 20 élus et menait dans un circonscription. Il formera l'opposition officielle à l'Assemblée législative.

Dans son discours, Brian Jean — un ancien député conservateur fédéral — a rappelé que son parti revenait de loin. «On disait qu'on était mort. Que le mastodonte (Jim Prentice) enlèvera 77 ou 82 sièges. Les observateurs ont oublié l'important. La politique n'est pas quelque chose qui appartient à un seul homme ou à des députés seuls. Elle concerne tous les Albertains», a-t-il déclaré.

Fier d'avoir multiplié par quatre la représentation de son parti à l'Assemblée législative, M. Jean a promis de représenter une ardente opposition au nouveau gouvernement néo-démocrate. Il a aussi eu des bons mots pour le premier ministre sortant. «M. Prentice est un bon homme qui était dans le mauvais parti au mauvais moment.»

Le chef du Parti libéral, David Swan, et celui du Parti de l'Alberta, Greg Clark, ont sauvé leur parti d'un balayage.

«Vous avez voté pour le changement. Il était grand temps», a déclaré M. Swan.

Le NPD dominait au chapitre des voix exprimés, obtenant 40,40 pour cent. Le PPC suivait à 27,88 pour cent et le Wildrose à 24,32 pour cent. Le Parti libéral pâtissait de la montée des néo-démocrates, ne récoltant que 4,21 pour cent.

Comme prévu, le NPD dominait à Edmonton tandis que les progressistes-conservateurs perdaient des plumes à Calgary et même dans les régions rurales, particulièrement dans le nord de la province où il a cédé près de 20 points de pourcentage.

Deron Bilous, le candidat du NPD dans Edmonton-Beverly-Clareview, a été le premier candidat déclaré élu de la soirée. Il a précédé de peu sa chef, Rachel Notley qui l'a emporté dans Edmonton-Strathcona. Le premier ministre sortant Jim Prentice et le chef du Wildrose, l'ancien député fédéral conservateur Brian Jean, ont eux aussi été élus, même si, comme on l'a lu plus haut, le premier a déjà annoncé son intention de démissionner à titre de député.

Signe de la déroute conservatrice, seulement trois ministres ont été élus, un autre était en tête dans leur circonscription. Treize de leurs collègues ont été déclarés battus.

Jim Prentice, a déclenché les élections le 7 avril, soit un an plus tôt que la date prévue par la loi, affirmant avoir besoin d'un mandat pour exécuter un budget austère qui propose d'importantes hausses d'impôts et de taxes diverses, et des coupes dans les dépenses. L'Alberta désire cesser de dépendre essentiellement sur les revenus du pétrole, en baisse depuis la dernière année.

Au moment de la dissolution, le Parti progressiste-conservateur (PPC) détenait 72 des 87 places au Parlement. Mais ce qui devait être une victoire facile pour M. Prentice s'est transformée en véritable Bérézina.

vendredi, avril 10, 2015

Le NPD réclame une enquête sur Justin Trudeau

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 09 avril 2015 à 20h19. Modifié par Danielle Arsenault à 20h23.
Le NPD réclame une enquête sur Justin Trudeau
Justin Trudeau/Courtoisie:
 Parti libéral du Canada
OTTAWA - Le Nouveau Parti démocratique (NPD) a réclamé jeudi une enquête sur les pratiques du chef libéral Justin Trudeau, qui aurait utilisé des ressources parlementaires à des fins partisanes.
La nouvelle survient un jour à peine après que les libéraux eurent eux-mêmes déposé une plainte contre les néo-démocrates qui, selon eux, utilisent les bureaux de circonscription des députés comme quartier général pour leurs vastes campagnes de porte-à-porte.

Les deux requêtes ont été transmises au président de la Chambre des communes, Andrew Scheer, qui préside aussi le Bureau de régie interne, un comité parlementaire multipartite responsable de légiférer sur les dépenses et les ressources à la disposition des députés.

Dans une lettre, le député néo-démocrate de Windsor, Brian Massé, fait état d'une réunion du caucus libéral au parlement, au mois de juin, pendant laquelle M. Trudeau avait présenté plusieurs candidats libéraux aux prochaines élections. La rencontre ne semblait pas avoir un lien avec les procédures de la Chambre des communes, ni avec les électeurs de la circonscription de M. Trudeau, a remarqué M. Massé.

Or, selon lui, le Parti libéral a enfreint les règles, puisque les bureaux du Parlement ne peuvent être utilisés pour des visées partisanes.

Le député libéral Ralph Goodale croit toutefois que ce règlement s'applique seulement pour les députés individuellement et non aux réunions du caucus, qui sont, par nature, politiques. M. Goodale affirme que tous les partis invitent leurs employés aux réunions — dont le NPD.

Selon M. Goodale, le directeur de campagne nationale du NPD participe souvent à ces rencontres.

D'ailleurs, quelques minutes après que les néo-démocrates eurent envoyé leur missive, les libéraux ont riposté en partageant sur les réseaux sociaux des images de la candidate torontoise Linda McQaig devant les députés néo-démocrates réunis en caucus.

«(Les néo-démocrates) lancent toute la boue qu'ils peuvent lancer pour détourner l'attention de leurs propres difficultés», a déploré M. Goodale.

En 2014, le Bureau de régie interne des Communes avait ordonné aux néo-démocrates de rembourser près de 4 millions $ pour avoir utilisé des ressources parlementaires à des fins partisanes.