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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 26 février 2016 à 15h35. Modifié par 98,5 fm à 16h37.
Le CS300 de Bombardier
MONTRÉAL - La demande du chef de la Coalition avenir Québec (CAQ), François Legault, de renégocier les conditions de l'investissement du gouvernement québécois dans la CSeries de Bombardier demeurera vraisemblablement lettre morte.
Au terme d'une rencontre vendredi avec le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, le chef caquiste a dit qu'il continue de croire que l'investissement du gouvernement québécois dans la CSeries est trop risqué.
Au terme d'une rencontre vendredi avec le président et chef de la direction de Bombardier, Alain Bellemare, le chef caquiste a dit qu'il continue de croire que l'investissement du gouvernement québécois dans la CSeries est trop risqué.
On en parle en ondes :
Si le constructeur d'avions et de trains a demandé à rencontrer M. Legault, c'était principalement pour lui expliquer en détail le programme de son nouvel avion commercial.
«Je ne pense pas qu'il y ait une question de rouvrir quoi que ce soit», a par la suite expliqué un porte-parole de Bombardier, John Paul Macdonald, au cours d'un entretien téléphonique.
Dans la mire du Parti québécois (PQ) et de la CAQ depuis une semaine, Bombardier avait sollicité une rencontre avec les chefs des deux partis. Pierre Karl Péladeau devrait s'entretenir avec M. Bellemare la semaine prochaine.
Au terme d'une «bonne rencontre» d'environ 1 h 45 avec le président et chef de la direction du géant québécois, M. Legault avait un ton plus posé en s'adressant aux journalistes.
Néanmoins, il y a urgence de renégocier l'investissement de 1 milliard $ US en incluant les partis d'opposition dans les discussions, puisque l'entente de principe actuelle est trop risquée pour les contribuables, estime M. Legault.
«Je pense qu'il y a une certaine urgence d'agir», a-t-il expliqué en point de presse, à Montréal, devant le siège social de l'entreprise, rappelant au passage que la première tranche de 500 millions $ US n'avait pas encore été versée par Québec.
M. Legault a soumis l'idée à M. Bellemare en exigeant trois garanties: le maintien du siège social au Québec, des planchers d'emplois dans la province ainsi qu'un soutien aux quelque 1800 ex-employés d'Aveos.
M. Legault reconnaît que ce dernier dossier ne concerne pas Bombardier, mais estime néanmoins que ces travailleurs ont été «sacrifiés» dans le cadre de la lettre d'entente signée par Air Canada pour une commande ferme 45 CS300 assortie d'options pour 30 autres avions.
«J'ai quand même dit à M. Bellemare qu'il n'était pas normal de laisser tomber les employés d'Aveos», a affirmé le chef caquiste.
Selon la version de M. Legault, le grand patron de Bombardier (TSX:BBD.B) aurait dit qu'il allait «réfléchir» aux demandes formulées. Le porte-parole de l'entreprise s'est toutefois montré plus tranchant, particulièrement en ce qui a trait au plancher d'emplois.
«Nous avons une force de main-d'oeuvre mondiale et nous sommes obligés de faire des ajustements de temps en temps, a dit M. Macdonald. Aucune entreprise ne peut avoir les mains liées en matière de plancher d'emplois.»
Celui-ci a expliqué que Bombardier désirait rencontrer MM. Legault et Péladeau afin de bien leur expliquer la situation dans laquelle se trouve l'entreprise face à des concurrents comme Boeing et Airbus.
Selon M. Macdonald, les deux multinationales ne demandent «pas mieux» que de voir des débats corsés entourant les difficultés de l'entreprise québécoise.
«Ils prennent note de tout ce qui se passe et montrent cela à nos clients en disant "pourquoi voulez-vous acheter un avion de Bombardier si ça va mal?"», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Legault a reconnu que les turbulences chez Republic Airways Holdings et ses filiales, qui se sont placées à l'abri de leurs créanciers, représentaient une mauvaise nouvelle pour la CSeries.
En 2010 cette entreprise avait passé une commande ferme de 3 milliards $ pour 40 CS300 en plus d'options pour 40 autres appareils.
Alors que de plus en plus d'analystes doutent de la viabilité à long terme de la CSeries, le chef caquiste a donné un vote de confiance au nouvel avion commercial de Bombardier, même s'il s'agit d'un projet «très risqué».
Pour sa part, M. Macdonald a indiqué que Bombardier n'avait rien de neuf à ajouter pour le moment par rapport à la décision de Republic Airways Holdings.
«Je ne pense pas qu'il y ait une question de rouvrir quoi que ce soit», a par la suite expliqué un porte-parole de Bombardier, John Paul Macdonald, au cours d'un entretien téléphonique.
Dans la mire du Parti québécois (PQ) et de la CAQ depuis une semaine, Bombardier avait sollicité une rencontre avec les chefs des deux partis. Pierre Karl Péladeau devrait s'entretenir avec M. Bellemare la semaine prochaine.
Au terme d'une «bonne rencontre» d'environ 1 h 45 avec le président et chef de la direction du géant québécois, M. Legault avait un ton plus posé en s'adressant aux journalistes.
Néanmoins, il y a urgence de renégocier l'investissement de 1 milliard $ US en incluant les partis d'opposition dans les discussions, puisque l'entente de principe actuelle est trop risquée pour les contribuables, estime M. Legault.
«Je pense qu'il y a une certaine urgence d'agir», a-t-il expliqué en point de presse, à Montréal, devant le siège social de l'entreprise, rappelant au passage que la première tranche de 500 millions $ US n'avait pas encore été versée par Québec.
M. Legault a soumis l'idée à M. Bellemare en exigeant trois garanties: le maintien du siège social au Québec, des planchers d'emplois dans la province ainsi qu'un soutien aux quelque 1800 ex-employés d'Aveos.
M. Legault reconnaît que ce dernier dossier ne concerne pas Bombardier, mais estime néanmoins que ces travailleurs ont été «sacrifiés» dans le cadre de la lettre d'entente signée par Air Canada pour une commande ferme 45 CS300 assortie d'options pour 30 autres avions.
«J'ai quand même dit à M. Bellemare qu'il n'était pas normal de laisser tomber les employés d'Aveos», a affirmé le chef caquiste.
Selon la version de M. Legault, le grand patron de Bombardier (TSX:BBD.B) aurait dit qu'il allait «réfléchir» aux demandes formulées. Le porte-parole de l'entreprise s'est toutefois montré plus tranchant, particulièrement en ce qui a trait au plancher d'emplois.
«Nous avons une force de main-d'oeuvre mondiale et nous sommes obligés de faire des ajustements de temps en temps, a dit M. Macdonald. Aucune entreprise ne peut avoir les mains liées en matière de plancher d'emplois.»
Celui-ci a expliqué que Bombardier désirait rencontrer MM. Legault et Péladeau afin de bien leur expliquer la situation dans laquelle se trouve l'entreprise face à des concurrents comme Boeing et Airbus.
Selon M. Macdonald, les deux multinationales ne demandent «pas mieux» que de voir des débats corsés entourant les difficultés de l'entreprise québécoise.
«Ils prennent note de tout ce qui se passe et montrent cela à nos clients en disant "pourquoi voulez-vous acheter un avion de Bombardier si ça va mal?"», a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Legault a reconnu que les turbulences chez Republic Airways Holdings et ses filiales, qui se sont placées à l'abri de leurs créanciers, représentaient une mauvaise nouvelle pour la CSeries.
En 2010 cette entreprise avait passé une commande ferme de 3 milliards $ pour 40 CS300 en plus d'options pour 40 autres appareils.
Alors que de plus en plus d'analystes doutent de la viabilité à long terme de la CSeries, le chef caquiste a donné un vote de confiance au nouvel avion commercial de Bombardier, même s'il s'agit d'un projet «très risqué».
Pour sa part, M. Macdonald a indiqué que Bombardier n'avait rien de neuf à ajouter pour le moment par rapport à la décision de Republic Airways Holdings.
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