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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 02 septembre 2015 à 15h34. Modifié par Danielle Arsenault à 16h42.
SCOTT, Qc - François Legault veut rouvrir la Constitution, mais en évitant soigneusement d'utiliser le mot Constitution: un gouvernement caquiste proposerait une nouvelle «entente» au Canada, qui serait soumise à un référendum.
On en parle en ondes :
La Coalition avenir Québec a déposé une première liste de revendications aux partis fédéraux en campagne électorale: un «Québec fort à l'intérieur du Canada» qui réclame notamment les pleins pouvoirs en matière de langue et d'immigration, ainsi qu'un rapport d'impôt unique et la juste part du financement fédéral en santé.
La CAQ demande aussi la limitation du pouvoir fédéral de dépenser et l'attribution au Québec des pouvoirs en matière d'évaluation environnementale pour les projets situés sur son territoire.
Et ce n'est qu'un début, a laissé entendre mercredi François Legault, qui réclame au minimum une entente similaire à l'accord du Lac Meech.
La CAQ amorce des consultations pour en arriver à une position constitutionnelle complète au prochain conseil général du parti les 7 et 8 novembre, a-t-il expliqué au terme du caucus présessionnel de ses députés à Scott, en Beauce.
La CAQ cherche ainsi à se distinguer et trouver sa voie entre le fédéralisme défendu par les libéraux de Philippe Couillard et l'indépendance promue par les péquistes de Pierre Karl Péladeau.
En conférence de presse, quand des journalistes ont demandé à M. Legault s'il souhaitait que le Québec réintègre donc le giron constitutionnel de 1982, il a répondu qu'il «souhaite une nouvelle entente».
«Je préfère parler d'une nouvelle entente», a-t-il répété, quand on lui a demandé de clarifier sa pensée, s'il s'agissait d'une nouvelle Constitution, puisque ses revendications requièrent des rondes de négociations constitutionnelles.
M. Legault s'est engagé à soumettre une éventuelle entente obtenue par un gouvernement caquiste à une consultation populaire.
La CAQ demande aussi la limitation du pouvoir fédéral de dépenser et l'attribution au Québec des pouvoirs en matière d'évaluation environnementale pour les projets situés sur son territoire.
Et ce n'est qu'un début, a laissé entendre mercredi François Legault, qui réclame au minimum une entente similaire à l'accord du Lac Meech.
La CAQ amorce des consultations pour en arriver à une position constitutionnelle complète au prochain conseil général du parti les 7 et 8 novembre, a-t-il expliqué au terme du caucus présessionnel de ses députés à Scott, en Beauce.
La CAQ cherche ainsi à se distinguer et trouver sa voie entre le fédéralisme défendu par les libéraux de Philippe Couillard et l'indépendance promue par les péquistes de Pierre Karl Péladeau.
En conférence de presse, quand des journalistes ont demandé à M. Legault s'il souhaitait que le Québec réintègre donc le giron constitutionnel de 1982, il a répondu qu'il «souhaite une nouvelle entente».
«Je préfère parler d'une nouvelle entente», a-t-il répété, quand on lui a demandé de clarifier sa pensée, s'il s'agissait d'une nouvelle Constitution, puisque ses revendications requièrent des rondes de négociations constitutionnelles.
M. Legault s'est engagé à soumettre une éventuelle entente obtenue par un gouvernement caquiste à une consultation populaire.