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mercredi, février 24, 2016

Le PQ réclame le retrait d'un député libéral

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Par Alexandre RobillardLa Presse Canadienne 
Bernard Drainville.
Jacques Boissinot / La Presse Canadienne

QUÉBEC – Le Parti québécois s’est étonné, mercredi, que le premier ministre Philippe Couillard n’ait pas demandé le retrait temporaire de son caucus d’un député libéral visé par une enquête policière.
Le leader parlementaire péquiste Bernard Drainville a rappelé que cette sanction avait pourtant été la norme lors de cas semblables survenus précédemment.
Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, a nié toute malversation, en 2014, bien qu’il soit l’objet d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), dans un dossier de financement politique.
Selon M. Drainville, les résultats de l’enquête policière sont entre les mains du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui doit déterminer si des accusations devront être portées.
«Le premier ministre peut intervenir pour demander à un député qui est sous enquête de se retirer du caucus, a-t-il dit en chambre. C’est ce qui est le cas présentement, il est sous enquête depuis de nombreuses années, son dossier est sur le bureau de l’UPAC depuis plus d’un an. On attend soit des accusations, soit des explications du DPCP.»
En réponse, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc-Fournier, a pris la défense de M. Chevarie, élu pour la première fois dans sa circonscription en 2008.
«Le député des Îles fait un excellent travail pour sa population, il remplit son mandat, a-t-il dit. Il a été élu pour faire ce mandat, il va continuer de le faire, puis ce n’est pas vrai que l’opposition officielle va décider quel est le résultat des élections.»
M. Fournier a plaidé que les membres du gouvernement ne veulent pas s’ingérer dans les enquêtes policières, afin de respecter la règle de séparation des pouvoirs.
«Je crois que nous devons protéger l’étanchéité entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, a-t-il dit. Moi, je le crois profondément. Je m’aperçois que, parfois, de l’autre côté, on échappe ça.»
M. Fournier a néanmoins invité les péquistes à interroger les représentants du DPCP lorsqu’ils se présenteront devant les parlementaires au moment de l’étude annuelle des crédits budgétaires, au printemps.
M. Drainville a rappelé que le ministre de la Stratégie maritime, Jean D’Amour, s’était retiré du caucus libéral en 2009, lorsqu’il avait été l’objet d’une enquête de la police et du Directeur général des élections pour financement politique illégal.
M. D’Amour avait réintégré le caucus libéral après que les enquêtes ont conclu qu’aucune accusation ne serait portée contre lui.
L’ex-ministre Tony Tomassi avait également dû quitter les rangs libéraux dès que le premier ministre Jean Charest avait été informé de faits qui ont été portés à l’attention de la police, et qui ont ensuite mené à sa condamnation pour fraude envers le gouvernement.
Le leader parlementaire péquiste a estimé mercredi que ces exemples témoignent de l’usage lorsque des députés sont visés par des enquêtes.
«Un de nos pairs a un dossier monté par l’UPAC qui est actuellement sur le bureau du DPCP depuis plus d’un an presque jour pour jour, a-t-il dit. L’usage, l’usage, pour le député de Rivière-du-Loup, pour le député Tomassi, et pour l’autre député que j’ai nommé tout à l’heure, ça a été de lui demander de se retirer du caucus libéral.»

Le nouveau ministre de l'Éducation, Sébastien Proulx, envoie ses enfants au privé

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QUÉBEC – Les enfants du nouveau ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, fréquentent l’école privée.
Sébastien Proulx a confirmé l’information mercredi matin au micro de Sylvain Bouchard, sur les ondes du FM93, à Québec.
«C’est vrai que mes enfants vont à l’école privée, monsieur Bouchard. Ils y sont même [depuis] avant mon retour en politique. Vous savez, mes enfants, ils ne font pas de politique. Leur papa en fait, mais eux ils n’en feront pas, pis c’est pas parce que je suis devenu ministre de l’Éducation que je vais les prendre du milieu de vie dans lequel ils réussissent et s’épanouissent pour les envoyer ailleurs.»
Nommé ministre de l’Éducation lundi dernier en raison du départ de Pierre Moreau en congé de maladie, Sébastien Proulx affirme qu’il croit «à la composante privée» du système d’éducation québécois.
Toutefois, le nouveau ministre assure qu’il défendra aussi le réseau public. «J’ai une responsabilité à l’égard du réseau de l’éducation, je vais défendre le réseau. Je vais défendre l’école publique et, je vous le dis, avec toute la vigueur qui est la mienne», a-t-il ajouté.
«Mais on a une composante privée pis je vais tenter de faire tout ce qu’il faut pour la maintenir parce que la liberté de choix, je crois encore à ça moi, dans la vie», explique-t-il.
Quant aux raisons qui l’ont poussé à choisir le privé, Sébastien Proulx affirme qu’elles relèvent de sa vie personnelle. «Ma conjointe et moi, dit-il, on a choisi d’envoyer nos enfants là pour des raisons qui ne vous concernent pas, qui ne concernent pas les autres et qui font que, dans le milieu de vie où sont mes enfants actuellement, c’était le meilleur endroit pour qu’ils s’épanouissent.»
Pour écouter l'intégralité de l'entrevue, cliquez ici.

PKP ne poursuivra pas la CAQ

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QUÉBEC – Le chef péquiste enterre la hache de guerre. Il ne déposera pas de poursuite judiciaire contre le chef de la CAQ et deux de ses collègues.
«J'ai tourné la page», a déclaré Pierre Karl Péladeau en conférence de presse mercredi matin. Le chef de l’opposition officielle n’a pas expliqué les motifs de sa décision.
À ses côtés pour un point de presse conjoint en soutien aux ex-employés d’Aveos, François Legault s’est également fait avare de commentaires. «Content de ça», a-t-il lancé.
En janvier dernier, Pierre Karl Péladeau a fait parvenir une mise en demeure au chef de la CAQ, de même qu’à son député Benoit Charette et au président du parti Stéphane Le Bouyonnec.
Il leur reprochait d’avoir affirmé que l’institut de recherche sur l’indépendance, que Pierre Karl Péladeau souhaite créer, pourrait contrevenir à la loi sur le financement électoral.
Quelques jours plus tard, la CAQ a rejeté l’offre de médiation proposée par le chef péquiste. «Nous maintenons que nos clients n’ont tenu aucun propos diffamatoire, et nous tenons également à vous rappeler que la question a été abordée par plusieurs autres intervenants politiques», pouvait-on lire dans la lettre de l’avocat de la CAQ, remise aux journalistes.
Pour sa part, le député Benoit Charette estimait que les élus ont le droit de poser des questions. «Je ne peux pas me mettre dans la peau de monsieur Péladeau, mais lui-même a dit qu'il avait beaucoup de croûtes à manger, avait-il dit. Je pense que ça fait partie de son apprentissage et qu'il va réaliser à terme qu'en politique, on a la possibilité, le devoir de poser des questions.»