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mercredi, janvier 20, 2016

Une adolescente recherchée à Montréal

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Publié le 20 janvier 2016 à 09h11 | Mis à jour à 09h17
Jade Maréchal... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)
Jade MaréchalPHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Une adolescente de 16 ans vue pour la dernière fois dimanche soir dans l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce est présentement recherchée par sa famille, inquiète qu'elle ne soit pas rentrée à la maison depuis.
Jade Maréchal a été vue pour la dernière fois dimanche soir, vers 22h10, au Chabrol Hôtel et Suites, situé sur la rue Saint-Jacques, dans l'Ouest de l'île. L'adolescente a les cheveux longs châtains et les yeux bleus. Selon sa cousine, au moment de sa disparition, elle arborait à la main gauche un tatouage au henné et portait un manteau de couleur kaki, ainsi que des bottines beiges.
Une proche affirme qu'il ne s'agirait pas d'une «simple fugue». «Ses parents ont des raisons de craindre pour sa santé et sa sécurité», écrit Maud Lecarpentier, qui se présente comme sa cousine.
C'est le père de l'adolescente qui a émis un avis sur Facebook pour signaler sa disparition. «Ce que je vais écrire me déchire le coeur», a écrit Patrick Maréchal. Celui-ci est d'autant plus désemparé qu'il se trouve présentement à l'extérieur du pays.
Le message du père a été partagé à près de 35 000 reprises depuis sa mise en ligne mardi après-midi.
Le SPVM confirme qu'une enquête est en cours. Un rapport de disparition a été rempli et les policiers sont à mener des vérifications.

Péladeau fait de «l'intimidation juridique», accuse le PLQ

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Publié le 20 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h25
Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois et... (PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
PHOTO JACQUES BOISSINOT, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Pierre Karl Péladeau, chef du Parti québécois et de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale.

(Québec) Pierre Karl Péladeau «ne comprend pas la démocratie» et se livre à de «l'intimidation juridique» en menaçant de poursuivre un adversaire politique qui le critique au sujet du financement de son futur Institut de recherche sur la souveraineté, a dénoncé hier le leader parlementaire libéral, Jean-Marc Fournier.
Selon lui, le chef du Parti québécois violerait les lois électorales en finançant de sa poche la mise sur pied d'un centre de recherche visant à développer l'argumentaire souverainiste. Il a du coup repris la critique formulée la semaine dernière par le député caquiste Benoit Charette, qui a lui aussi mis en doute la légalité de la stratégie.
Pour M. Fournier, la mise en demeure que M. Péladeau a envoyée à M. Charette prouve que le chef péquiste «ne comprend pas la démocratie». «Quand une richissime personne considère que la façon de mener des débats publics démocratiques, c'est d'envoyer des mises en demeure, je crois qu'on est dans le domaine de l'intimidation juridique.»
Le centre de recherche que souhaite mettre sur pied le chef péquiste sera ni plus ni moins une extension du PQ, a-t-il ajouté. Le «don important» qu'il souhaite verser pour assurer son décollage - le chiffre de 1 million a circulé - prouve que le centre servira les intérêts partisans du PQ.
«C'est un institut voulu par le chef du Parti québécois, payé par l'argent de Québecor, que Québecor donne au chef du Parti québécois», a ironisé M. Fournier.
Il a balayé d'un revers de main tout parallèle avec L'Idée fédérale, un centre de recherche fédéraliste dont le conseil d'administration est présidé par le militant libéral Patrice Ryan. Cet organisme a été fondé par André Pratte, éditorialiste à La Presse, et non par un chef de parti politique comme M. Péladeau.
Ambiguïté
À la veille d'une réunion de son caucus à Jonquière, Pierre Karl Péladeau a laissé planer l'ambiguïté sur le sort de son chef de cabinet Pierre Duchesne. Il a d'abord dit aux journalistes qu'il ne demandait «pas du tout» son départ. Puis il a refusé de réitérer sa confiance en M. Duchesne. «Je n'ai pas d'autres commentaires à vous donner que ceux que je viens de faire», a-t-il répondu. «Ça ne vous regarde pas, c'est mon équipe. L'équipe va bien.» Les changements qui sont survenus récemment dans son entourage, dont le départ de la directrice de la recherche Louise-Andrée Moisan, sont à ses yeux «des choses tout à fait normales».
Le chef péquiste a pris part en soirée à une assemblée militante à Chicoutimi, où le gouvernement Couillard doit déclencher une élection partielle à la suite de la démission du péquiste Stéphane Bédard. M. Péladeau l'avait éjecté de son poste de leader parlementaire, ce qui a provoqué des tensions. L'ex-député était néanmoins présent à l'assemblée d'hier. «Je suis un militant pour l'indépendance, qui croit en l'égalité des chances et qui croit au développement des régions. Le seul véhicule pour moi qui est crédible, c'est le Parti québécois. C'est pourquoi je suis présent avec grand plaisir avec des militants que je côtoie depuis 30 ans, sinon plus», a expliqué M. Bédard à La Presse.
Bien des noms ont circulé, mais deux femmes sont maintenant sur les rangs pour porter les couleurs du PQ dans Chicoutimi. Il s'agit de la femme d'affaires Mireille Jean, directrice générale du Réseau photonique du Québec et ex-candidate à la mairie contre Jean Tremblay en 2005, et d'Élise Gauthier, candidate pour le Bloc québécois l'an dernier.
La circonscription de Chicoutimi est un château fort du PQ, mais «il ne faut pas partir avec les pouces dans les bretelles et être trop sûr de soi», a affirmé le président régional du PQ, Sabin Gaudreault. Lors des dernières élections générales, Stéphane Bédard avait remporté la victoire avec une majorité de 1605 votes, contre 6907 au scrutin de 2012.

Pierre Moreau souhaite former un ministère de l'Intérieur

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EXCLUSIF
Publié le 20 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 06h35
Selon des sources gouvernementales, le ministre Pierre Moreau ambitionne... (PHOTO ARCHIVES PC)
PHOTO ARCHIVES PC
Selon des sources gouvernementales, le ministre Pierre Moreau ambitionne le projet de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique fusionner pour former un ministère de l'Intérieur inspiré en partie du modèle français.

Le ministre Pierre Moreau ambitionne de voir son ministère des Affaires municipales et celui de la Sécurité publique, qu'il dirige par intérim, fusionnés pour former un ministère de l'Intérieur inspiré en partie du modèle français, a appris La Presse.
Selon des sources gouvernementales, la vision de M. Moreau aurait été soumise pour réflexion au cabinet du premier ministre, de qui relève ultimement la décision de donner ou non son aval à un brassage majeur des structures. Aucun commentaire n'a été formulé, hier, au cabinet de Philippe Couillard.
Mais le projet du ministre Moreau a débordé les officines du premier ministre. À l'Union des municipalités du Québec (UMQ), on reconnaît avoir été informé «très sommairement» du dossier. On souligne également qu'il ne s'agit pas d'une demande issue du monde municipal. La volonté de M. Moreau est également connue à l'hôtel de ville de Montréal, où il y aurait eu des discussions officieuses sur le sujet.
Au cabinet de Pierre Moreau, l'attaché politique Jean-Félix Lévesque a indiqué n'avoir «aucun commentaire et aucun plan». «C'est une décision qui relève du premier ministre», s'est-il borné à dire.
«Rendement d'efficience»
La fusion proposée aurait différents objectifs. Selon les renseignements recueillis, elle pourrait viser une meilleure coordination entre les corps de police municipaux et la Sûreté du Québec. Dans la foulée des attentats terroristes qui se multiplient, la sécurité du territoire est devenue une véritable préoccupation qui pourrait motiver un resserrement des structures. Selon une source, la SQ pourrait ainsi hériter d'un rôle accru.
Une autre personne a souligné à La Presse que le plan de M. Moreau pourrait viser également des économies d'échelle. Mais une personne proche du dossier estime qu'un «rendement d'efficience» serait la cible première du projet, si jamais il prend forme.
La proposition de Pierre Moreau s'inspirerait en partie du modèle français. En France, le ministère de l'Intérieur est chargé de la permanence de l'État sur l'ensemble du territoire, ce qui inclut la police et les services de sécurité, mais aussi l'organisation des élections et le soin de veiller au respect des compétences des administrations municipales et régionales. L'Allemagne, l'Autriche et l'Italie ont des ministères de l'Intérieur avec des compétences similaires.
Deux univers
Au Québec, Affaires municipales et Sécurité publique sont deux univers qui apparaissent de prime abord très éloignés l'un de l'autre, sinon que Montréal et les villes de moyenne importance offrent un service de police centré sur la surveillance de leur territoire.
Le ministère des Affaires municipales veille à l'application de la Loi sur les cités et villes et accompagne les municipalités dans la gestion des services de proximité dont elles ont la charge, comme la cueillette des ordures, les égouts, l'aménagement du territoire (zonage) et le pavage des rues. Le ministère de la Sécurité publique s'occupe de la Sûreté du Québec, des prisons, des affaires policières, de la sécurité civile et de la sécurité incendie.
Depuis le départ de la ministre Lise Thériault en congé de maladie, à la fin d'octobre, c'est Pierre Moreau qui occupe par intérim la chaise de la ministre de la Sécurité publique, en plus de la sienne aux Affaires municipales. Ce cumul des fonctions rappelle l'époque de Claude Ryan, qui était ministre à la fois des Affaires municipales et de la Sécurité publique dans le gouvernement de Robert Bourassa, au début des années 90. Mais même s'ils partageaient le même ministre, les deux ministères étaient alors demeurés des structures distinctes.
- Avec la collaboration de Daphné Cameron