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jeudi, octobre 01, 2015

Front commun : les syndiqués de la CSN votent à 85 % pour la grève

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le jeudi 1 octobre 2015 à 5 h 00 HAE
Le président de la CSN, Jacques Létourneau
Le président de la CSN, Jacques Létourneau

La journée de grève qui a été tenue mardi par les membres de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) dans les écoles de la grande région de Montréal et de l'Outaouais s'annonce comme le début d'un mouvement d'une plus grande ampleur.
Un texte de Michel PepinTwitterCourriel
Les 170 000 salariés du Front commun, membres de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont accordé un appui massif pour la tenue de six jours de grève tournante cet automne. En moyenne, les syndiqués, qui ont été consultés au cours des quatre dernières semaines, ont appuyé à 85 % ce mandat de grève.
Parmi ces syndiqués, on retrouve entre autres des employés dans l'ensemble du secteur de la santé et des services sociaux, des enseignants de cégeps et des employés de soutien.
Ces journées de grève pourraient être exercées selon l'évolution des négociations avec le gouvernement du Québec.
Les autres organisations membres du Front commun syndical, la FTQ, la CSQ, l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé (APTS) et le Syndicat de la fonction publique (SFPQ) devraient faire connaître sous peu le résultat de leurs consultations. Des votes tenus dans différentes régions indiquent déjà des appuis importants pour ces six journées de grève tournante. Au total, le Front commun regroupe 400 000 membres.
Sur le plan salarial, le Front commun syndical réclame des augmentations de 13,5 % sur trois ans, tandis que les offres de Québec prévoient un gel pour les deux premières années, suivi d'une augmentation de 1 % pour chacune des trois années suivantes.
Le gouvernement Couillard demande également plusieurs concessions du côté des retraites, notamment en faisant passer l'âge de la retraite sans pénalité de 60 à 62 ans.
Le Front commun syndical tiendra une manifestation samedi à Montréal pour dénoncer les offres du gouvernement.

La CAQ demande à Ottawa d'empêcher un imam tunisien de venir au Québec

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 16h45. Modifié par Danielle Arsenault à 17h27.
QUÉBEC - La Coalition avenir Québec (CAQ) fait pression sur Ottawa pour empêcher la venue au Québec d'un imam tunisien jugé radical, misogyne, et prêchant la violence.
L'imam Béchir Ben Hassen devait prononcer une conférence à l'Université Laval le 9 octobre, puis à Montréal et à Gatineau, les jours suivants, a dénoncé mercredi la porte-parole caquiste en matière de laïcité, la députée Nathalie Roy.

Cependant, l'Université Laval a indiqué par voie de communiqué mercredi qu'elle refusait d'accueillir l'imam.

Malgré cela, Mme Roy insiste pour qu'il ne pose pas le pied au Canada.

En Chambre, puis en point de presse, Mme Roy a tenté d'alerter Québec et Ottawa pour qu'ils réagissent avant qu'il ne soit trop tard.

Car il faut agir immédiatement, a-t-elle fait valoir, exhortant Québec à faire pression sur le gouvernement fédéral pour bloquer l'entrée au pays de l'imam.

«Il est tout de même stupéfiant d'apprendre que cet homme, interdit de prêche en Tunisie, révoqué d'une mosquée et arrêté en 2013 par Interpol, a le droit de venir dire à nos universitaires comment prévenir la radicalisation», a plaidé Mme Roy.

Selon elle, l'imam en question «a approuvé les attentats de Charlie Hebdo dans une conférence, publiée le 10 janvier 2015 sur Internet, en soutenant que la punition pour quiconque insulte le Prophète Mohamed est la mort».

Péladeau accuse David de mal connaître la radio et la télévision

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 15h42.
QUÉBEC — Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a défendu son bilan de diffusion de production québécoise en télévision, mercredi, sans préciser s'il est personnellement en faveur du maintien de quotas par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
M. Péladeau a accusé la ministre de la Culture, Hélène David, d'avoir déformé les faits en laissant entendre qu'il pourrait être d'accord avec l'abolition des quotas de musique francophone à la radio, un dossier examiné actuellement par le CRTC.

Lors d'un point de presse, M. Péladeau a affirmé que les émissions du réseau de télévision TVA, une filiale du conglomérat Québecor dont il est actionnaire de contrôle, dépassent les normes de contenu canadien exigées par le CRTC.

Mardi, Mme David a constaté une incohérence entre la position du Parti québécois sur les quotas de chansons en français à la radio et un plaidoyer de M. Péladeau, en 2009, contre les quotas de production canadienne imposés aux télévisions généralistes.

L'intervention de la ministre est survenue après l'adoption unanime, à l'Assemblée nationale, d'une motion présentée par le PQ pour dénoncer «la volonté du CRTC de revoir les exigences relatives à la radiodiffusion de musique de langue française au Québec».

Mme David a réclamé ces précisions étant donné que M. Péladeau était absent au moment du vote, mardi.

Aux journalistes, mercredi, M. Péladeau a affirmé que Mme David a exposé sa méconnaissance de ce secteur des médias en confondant télévision et radio.

«C'est dommage, peut-être qu'elle ne connaît pas très, très bien l'industrie des télécommunications et des communications, mais on ne peut pas confondre la radio avec la télévision», a-t-il dit.