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jeudi, octobre 01, 2015

Péladeau accuse David de mal connaître la radio et la télévision

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/


Publié par La Presse Canadienne le mercredi 30 septembre 2015 à 15h42.
QUÉBEC — Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a défendu son bilan de diffusion de production québécoise en télévision, mercredi, sans préciser s'il est personnellement en faveur du maintien de quotas par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).
M. Péladeau a accusé la ministre de la Culture, Hélène David, d'avoir déformé les faits en laissant entendre qu'il pourrait être d'accord avec l'abolition des quotas de musique francophone à la radio, un dossier examiné actuellement par le CRTC.

Lors d'un point de presse, M. Péladeau a affirmé que les émissions du réseau de télévision TVA, une filiale du conglomérat Québecor dont il est actionnaire de contrôle, dépassent les normes de contenu canadien exigées par le CRTC.

Mardi, Mme David a constaté une incohérence entre la position du Parti québécois sur les quotas de chansons en français à la radio et un plaidoyer de M. Péladeau, en 2009, contre les quotas de production canadienne imposés aux télévisions généralistes.

L'intervention de la ministre est survenue après l'adoption unanime, à l'Assemblée nationale, d'une motion présentée par le PQ pour dénoncer «la volonté du CRTC de revoir les exigences relatives à la radiodiffusion de musique de langue française au Québec».

Mme David a réclamé ces précisions étant donné que M. Péladeau était absent au moment du vote, mardi.

Aux journalistes, mercredi, M. Péladeau a affirmé que Mme David a exposé sa méconnaissance de ce secteur des médias en confondant télévision et radio.

«C'est dommage, peut-être qu'elle ne connaît pas très, très bien l'industrie des télécommunications et des communications, mais on ne peut pas confondre la radio avec la télévision», a-t-il dit.

vendredi, septembre 18, 2015

La ministre de la Culture demande au CRTC de maintenir les quotas de musique francophone

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le jeudi 17 septembre 2015 à 14 h 30 HAE
La ministre de la Culture et des Communications du Québec, Hélène David
La ministre de la Culture et des Communications du Québec, Hélène David  Photo :  PC/Jacques Boissinot

La ministre québécoise de la Culture, Hélène David, demande au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications (CRTC) de maintenir les quotas de musique francophone qui doivent être diffusés sur les ondes des radios commerciales de la province.
L'organisme fédéral, qui réglemente le contenu diffusé par les radios, entreprendra la révision des politiques de radiodiffusion en novembre prochain.
Bell Média et Cogéco font pression sur le CRTC pour assouplir les règles de diffusion et abaisser le quota de musique francophone qui est présentement de 65 %. Les deux stations voudraient voir ce quota diminuer à 35 %.
En entrevue à l'émission Gravel le matin, sur les ondes d'ICI Première, la ministre David a soutenu que c'est une bien mauvaise idée.
De leur côté, les propriétaires de stations de radio privées affirment que leurs auditeurs réclament davantage de musique anglophone aux heures de grande écoute.
Pierre Karl Péladeau réagit
De l'avis du chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, il devrait revenir aux Québécois de décider « dans des champs d'activité aussi importants que la radio et la télédiffusion ».
Sur sa page Facebook, le chef péquiste a écrit que « lorsque le Québec sera un pays, ce sera aux Québécoises et aux Québécois de déterminer les politiques qu'ils entendent mettre en place en ce qui concerne la programmation des radios ». Péladeau estime qu'on ne devrait pas avoir à s'en remettre au CRTC, un organisme fédéral.

mercredi, avril 29, 2015

Langue française: coupes de 1,6 million $

http://www.journaldequebec.com/

La ministre de la Culture, Hélène David.
SIMON CLARK /JOURNAL DE QUEBEC
La ministre de la Culture, Hélène David.
Régys Caron
Le gouvernement Couillard a coupé 1,6 million $ dans la défense de la langue française, depuis son arrivée au pouvoir en avril 2014.
L'Office québécois de la langue française (OQLF), qui est le gardien de la loi 101, a dû absorber la moitié de ces coupes, révèlent les chiffres dévoilés lundi à l'occasion de l'étude des crédits du ministère de la Culture et des Communications. En outre, le nombre d'inspecteurs assignés au respect de la Charte de la langue française a diminué de huit à quatre de 2013 à 2015. Les 61 agents de francisation sur le terrain leur prêtent main-forte, a fait savoir le cabinet de la ministre Hélène David.
«Les inspections ont diminué du tiers, c'est énorme surtout en considérant que les cas de non-respect de la loi 101 se sont multipliés dans les derniers mois, notamment aux chantiers du CHUM et de Davie», s'est inquiété le député péquiste Maka Kotto. Les subventions pour le soutien à la francisation ont été réduites du tiers dans un cas et de moitié dans l'autre, a précisé le député de Bourget.
Le nombre de plaintes pour infraction à la loi 101 a diminué de 40% depuis 2012-2013 pour atteindre 2534 plaintes en 2014-2015, a signalé la ministre de la Culture, Hélène David. «Le nombre d'inspections par inspecteur a augmenté à 567 grâce aux technologies de l'information», a plaidé Mme David.
Au sujet de l'affichage commercial, six chaînes de magasins ayant pignon sur rue au Québec - Best Buy, Costco, Gap, Wall Mart, Toys "R" Us et Old Navy- ont eu gain de cause lundi, devant la Cour d'appel, dans leur refus d'ajouter un descriptif français à leur marque de commerce, a signalé la députée caquiste Claire Samson. Le plus haut tribunal du Québec a ainsi rejeté le pourvoi en appel du gouvernement Couillard d'une décision de la Cour supérieure.
Dans sa décision rendue en avril 2014, la Cour supérieure suggérait au gouvernement de légiférer «s'il estime que le visage linguistique du français au Québec souffre d'une vague (...) de marques de commerce de langue anglaise dans l'affichage public (...) Ce choix relève de la fonction politique et non du pouvoir judiciaire», avait écrit la Cour.
La ministre de la Culture a dit vouloir étudier la décision. «Si on est allés en Cour d'appel, c'est parce que nous avions des motifs raisonnables de croire qu'on pouvait gagner. On attend de lire la réponse à notre demande d'appel. Nous allons regarder les avenues qui se présentent à nous», a dit Mme David. Ces options sont les suivantes: modifier la Charte de la langue française, porter la décision en appel à la Cour suprême ou abandonner la cause. «On a plusieurs choix», a convenu la ministre.