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samedi, juin 13, 2015

Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le vendredi 12 juin 2015 à 12h22. Modifié à 15h20.
Legault soutient qu'il a eu raison de démettre Deltell
François Legault./PC/Jacques Boissinot
QUÉBEC - L'heure des règlements de compte semble avoir sonné à la Coalition avenir Québec (CAQ), alors que le chef, François Legault, s'en est pris vendredi à l'ex-député de Chauveau, Gérard Deltell, qui était une des figures de proue du parti avant de quitter pour la scène fédérale en avril.
Les commentaires de François Legault.
 
 
 
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À l'occasion du bilan de la présente session parlementaire, M. Legault a soutenu qu'il avait eu raison de démettre M. Deltell de ses fonctions de leader parlementaire du deuxième groupe d'opposition.
En conférence de presse, il a dit avoir agi ainsi pour le bien du parti et du caucus.

Il a cependant refusé d'élaborer pour dire quelles étaient les raisons ayant motivé son geste.

Plus tôt cette semaine, c'était au tour de la candidate défaite de la CAQ dans Chauveau, Jocelyne Cazin, d'attribuer en partie son échec à M. Deltell, parce qu'il ne l'avait pas appuyée lors de l'élection complémentaire dans cette circonscription.

Un chef doit être capable «de prendre des décisions difficiles», a dit M. Legault, laissant place à toutes les interprétations quant aux «bonnes raisons» invoquées. «Je n'entrerai pas dans les détails», a-t-il dit.

Gérard Deltell était le chef de l'Action démocratique, au moment de la création de la CAQ. MM. Legault et Deltell avaient négocié le mariage entre les deux formations.

Par la suite, M. Deltell, qui récoltait de très fortes majorités dans Chauveau, avait toujours joué un rôle de premier plan, avant d'être tassé de son rôle de leader parlementaire, dans des circonstances nébuleuses.

Après des mois de tergiversations, M. Deltell a annoncé quelques mois plus tard qu'il serait candidat pour le Parti conservateur aux prochaines élections fédérales.

Prenant acte des défaites lundi dernier dans Chauveau et Jean-Talon, M. Legault a reconnu que son message passait mal dans la population et qu'il chercherait de nouveaux moyens pour séduire les électeurs, par exemple en utilisant davantage les réseaux sociaux.

Le chef caquiste a paru désenchanté par le climat actuel, au point de demander aux représentants des médias sur place de l'aider à mieux transmettre son message dans l'avenir.

Il a attribué à la polarisation du débat politique entre libéraux et péquistes, autour de la question nationale, les déboires de son parti. Cette polarisation a été accentuée selon lui par la récente course au leadership au Parti québécois, qui a mené à l'élection de Pierre Karl Péladeau.

M. Legault se dit tout de même convaincu plus que jamais qu'il y a place au Québec pour une troisième voie et que l'attrait actuel pour le bipartisme n'était qu'éphémère.

Inquiet de la fragilité actuelle de l'emploi, le chef de la CAQ a dit espérer que l'économie sera au coeur des débats politiques lors de la rentrée de l'automne. Le gouvernement doit s'atteler à la tâche de créer de la richesse, a plaidé M. Legault.

«Il faut faire le constat que c'est impossible à la fois de bien financer nos services publics et à la fois de réduire le fardeau fiscal de la classe moyenne. C'est mathématiquement impossible, si on ne crée pas de la richesse», a noté le chef caquiste, qui a tenu à rassurer ses troupes en affirmant qu'il était en poste pour longtemps.

Péladeau constate la stratégie «bon cop, bad cop»

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 12 juin 2015 à 18h16. Modifié par Léandre Drolet le samedi 13 juin 2015
Péladeau constate la stratégie «bon cop, bad cop»
Pierre Karl Péladeau/Wikipedia
QUÉBEC - Le chef péquiste Pierre Karl Péladeau a déclaré vendredi que personne n'est dupe de la stratégie de relations publiques «bon cop, bad cop» que les libéraux ont adoptée envers lui.
En dressant son premier bilan de fin de session parlementaire à titre de nouveau chef péquiste, lors d'une conférence de presse, M. Péladeau a accusé le premier ministre Philippe Couillard et son leader parlementaire Jean-Marc Fournier de s'être partagé les rôles.

«Vous connaissez cette stratégie de relations publiques, je pense qu'elle a été adoptée par le Parti libéral et le gouvernement, a-t-il dit aux journalistes. Je pense que ça ne fait plus aucun doute, c'est la stratégie du ''bon cop, bad cop''.»

En dressant lui-même son bilan parlementaire, vendredi, M. Couillard a affirmé qu'il n'a pas dérogé de sa ligne qui lui dicte de respecter ses adversaires.

«Je pense qu'on ne pourrait pas me prendre en défaut sur cette question, a dit le premier ministre. Je n'ai jamais dénigré ou commenté négativement la personnalité des gens. M. Péladeau, comme je lui ai dit aujourd'hui, remplit un rôle important dans une démocratie.»

Alors que M. Fournier a déclaré que M. Péladeau était incapable de contrôler «ses pulsions agressives», en mai, le chef péquiste a pris les propos de M. Couillard avec un grain de sel.

«Le premier ministre a souhaité de l'élévation en ce qui concerne les débats à l'Assemblée nationale, alors, c'est ce qu'il tente de faire, a-t-il dit. Mais honnêtement, je pense que personne n'est dupe. Malgré le fait que ce soit le leader du gouvernement qui adopte cette attitude de 'bad cop', ça reflète sur le patron.»

Par ailleurs, M. Péladeau s'est défendu de rechercher des retombées politiques positives en demandant au populaire maire de Québec, Régis Labeaume, de célébrer cet été son mariage avec l'animatrice de télévision Julie Snyder.

Rejetant toute velléité électoraliste, M. Péladeau a souligné que la cérémonie prévue le 15 août se déroulera dans une chapelle située sur la même place que l'hôtel de ville, dans le Vieux-Québec.

«Vous allez chercher un peu loin, a-t-il dit aux journalistes. Vous savez que le maire, Régis Labeaume, est le maire de Québec. Nous allons nous marier à Québec, d'ailleurs juste en face de la mairie.»

M. Péladeau a affirmé que le choix de l'endroit retenu pour la célébration, la chapelle du Musée de l'Amérique francophone, était symbolique pour lui et Mme Snyder.

«C'est un très bel endroit, la chapelle du musée de l'Amérique francophone, a-t-il dit. C'est un endroit aussi qui, quelque part, nous représente, Julie et moi, puisque nous sommes très fiers de notre histoire. Nous sommes très fiers de tous ceux qui nous ont précédés et nous ont permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui.»

Pendant la campagne qui a précédé les élections partielles de lundi dernier, M. Péladeau a courtisé activement l'électorat de Québec, ce qui lui a permis de faire progresser les résultats du PQ sans toutefois réussir à faire de gain dans la capitale, où les péquistes n'ont qu'un seul siège.

«Le Parti québécois est la seule formation politique à avoir progressé dans ces deux circonscriptions de Québec, et croyez-moi, ce n'est qu'un début, a-t-il dit vendredi. Nous avons démontré que nous serons de toutes les batailles et nous allons poursuivre le travail. Les citoyens de la Capitale-Nationale, comme tous ceux et celles de toutes les régions du Québec, peuvent compter sur nous.»

Au cours des derniers mois, M. Péladeau a répété à de nombreuses occasions qu'il souhaite faire des gains au sein de l'électorat de la Coalition avenir Québec, présent notamment dans la région de la capitale.

Le leader parlementaire péquiste Stéphane Bédard a souligné vendredi la mauvaise performance de la CAQ, qui a perdu son siège dans Chauveau lundi, passé dans le giron libéral.

M. Bédard a attribué cette performance au discours du chef caquiste François Legault, qui dénonce le manque de vigueur de l'économie québécoise et des politiques de ses adversaires.

«Je regarde la CAQ principalement qui a eu une session plutôt difficile, qui a misé, on le sait, tout sur Chauveau, et qui a perdu, et qui, je pense, s'est retrouvée face à face avec ce qu'il fait depuis des mois: véhiculer l'image négative du Québec, a-t-il dit. Et je pense que ça n'a pas payé, et ce n'est pas ce qu'est le Québec. Ce n'est pas rien que le 57e État en Amérique.»

Actionnaire de contrôle de Québecor, M. Péladeau a eu l'occasion de côtoyer M. Labeaume, dont la popularité continue d'être élevée depuis son élection en 2007, quand son entreprise a obtenu le contrat de gestion de l'amphithéâtre de Québec, il y a quatre ans.

En octobre dernier, M. Péladeau avait promis, s'il devenait chef du PQ, de déclarer sur l'honneur qu'il n'intervient pas dans les salles de presse de ses médias, et de placer ses actions de Québecor dans une fiducie sans droit de regard, deux engagements qui restent à compléter.

Rappelant que les autorités fédérales des télécommunications doivent encore approuver les modifications à son patrimoine, M. Péladeau a affirmé que sa déclaration sur l'honneur se fera à cette occasion.

«Je ne peux pas vous dire quelle va être la période de temps requise et nécessaire pour que ces transferts soient effectués, mais la démarche est bien entamée», a-t-il dit.

Bono rencontrera Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau lundi

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 12 juin 2015 à 18h22.
Bono rencontrera Stephen Harper, Thomas Mulcair et Justin Trudeau lundi
OTTAWA — Le chanteur Bono rencontrera le premier ministre Stephen Harper ainsi que les chefs Thomas Mulcair et Justin Trudeau lors de son passage à Ottawa, lundi prochain.
Le leader du célèbre groupe U2 discutera de l'initiative de M. Harper sur la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants, a indiqué vendredi le bureau du premier ministre.

L'entourage de Bono — que Stephen Harper avait refusé de rencontrer en marge d'un sommet du G8, en 2007 — a sollicité cet entretien, selon le bureau du premier ministre.

Le programme du rockeur lors de son passage à Ottawa comprend également un entretien avec le chef du Nouveau Parti démocratique (NPD), Thomas Mulcair, a confirmé son attaché de presse, George Smith.

Le chef libéral Justin Trudeau aura aussi droit à son tête-à-tête, lundi.

Les deux hommes discuteront de développement international et de la campagne du chanteur pour mettre fin à la pauvreté, a confirmé Cameron Ahmad, l'attaché de presse de M. Trudeau.

Le chanteur et militant tenait à s'entretenir avec les trois chefs fédéraux en cette année électorale, a affirmé en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne Ian Koski, porte-parole de la fondation ONE, cofondée par Bono.

«Le fait que nous sommes dans une année électorale est évidemment bien connu, alors sans vouloir m'avancer sur la façon dont les rencontres se dérouleront, je dirais simplement qu'il veut les rencontrer et discuter avec eux de développement international et de lutte contre la pauvreté extrême», a-t-il expliqué

Bono devrait aussi être dans les gradins de la Chambre des communes pour assister à la période de questions, lundi, a signalé M. Koski.

La rencontre entre Stephen Harper et Bono survient huit ans après que le premier ministre canadien eut servi une rebuffade au chanteur en refusant de le rencontrer lors du sommet du G8, qui se déroulait en Allemagne.

«Rencontrer des célébrités, ce n'est pas mon truc», avait lâché le chef conservateur, que Bono avait ensuite publiquement accusé de bloquer un accord sur l'aide internationale à l'Afrique.

La formation U2 sera en concert au Centre Bell, à Montréal, les 12, 13, 16 et 17 juin, puis à Toronto les 6 et 7 juillet.