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mardi, janvier 19, 2016

Péladeau nie demander le départ de Pierre Duchesne

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Pierre Duchesne et Pierre Karl Péladeau à Chicoutimi
Pierre Duchesne et Pierre Karl Péladeau à Chicoutimi  Photo :  Twitter
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, assure qu'il ne demande pas le départ de son directeur de cabinet, Pierre Duchesne, comme le laissait entendre le quotidien La Presse mardi matin.
Interrogé à ce sujet mardi après-midi, au terme d'un discours prononcé à l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), le chef péquiste a commencé par éluder la question. « Je n'ai pas l'intention de commenter les rumeurs des médias. Pierre fait son travail. »
« Demandez-vous son départ? » l'a relancé une journaliste. « Pas du tout », a-t-il répondu de but en blanc.
Lorsque les médias lui ont ensuite demandé s'il avait toujours confiance en M. Duchesne, Pierre Karl Péladeau est revenu à sa réponse initiale : « Je n'ai pas d'autres commentaires à donner que ceux que je viens de faire », a-t-il dit, avant de passer à d'autres questions.
Plus tôt dans la journée, M. Péladeau s'était présenté à l'UQAC aux côtés de Pierre Duchesne. Le chef péquiste a d'ailleurs pris soin de publier une photo d'eux, souriants côte à côte, sur le réseau social Twitter.
Le Parti québécois, qui tient son caucus national jusqu'à jeudi à Jonquière, a été touché par de nombreux départs ces derniers mois.
Lundi, la directrice de la recherche Louise-Andrée Moisan a remis sa démission.
En octobre, le vétéran député et ex-chef par intérim Stéphane Bédard quittait la vie politique. Cette démission s'ajoutait à cinq départs d'employés de l'aile parlementaire péquiste, dont celui du directeur de cabinet du leader parlementaire de l'opposition officielle au début du mois de novembre.
Pierre Karl Péladeau avait d'ailleurs tenu à minimiser les tensions internes au Parti québécois, en novembre. Il avait réitéré sa confiance en Pierre Duchesne.
M. Duchesne s'est lancé dans l'arène politique en 2012, après une carrière de 25 ans en journalisme à Radio-Canada.
Élu député péquiste de Borduas, en Montérégie, il a été nommé ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie dans le gouvernement de Pauline Marois.
Avant d'être nommé directeur de cabinet du chef de l'opposition, en août, il occupait le poste de conseiller stratégique pour le Parti québécois.

La directrice de la recherche du Parti québécois démissionne

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le lundi 18 janvier 2016 à 23 h 41 HNE
Louise-Andrée Moisan, ex-directrice de la recherche du Parti québécois, en compagnie de Pierre Karl Péladeau (archives).
Louise-Andrée Moisan, ex-directrice de la recherche du Parti québécois,
 en compagnie de Pierre Karl Péladeau (archives).

Entrée en fonction l'automne dernier, Louise-Andrée Moisan quitte son poste à la direction de la recherche du Parti québécois. Elle est remplacée par Jean-François Gibeault. Ce dernier faisait partie du groupe de recherche du PQ et a œuvré comme chef de cabinet sous l'ancien ministre des Finances Nicolas Marceau.
Un texte de Davide GentileTwitterCourriel
Louise-Andrée Moisan est une péquiste de longue date. Elle a entre autres œuvré comme chef de cabinet de Bernard Drainville lorsqu'il était ministre. Elle avait été choisie par Pierre Duchesne, le chef de cabinet de Pierre Karl Péladeau.
Des sources indiquent que Mme Moisan démissionne parce qu'elle n'aimait simplement pas ce travail. D'autres sont plus inquiets et relèvent le nombre important de changements dans le personnel politique du PQ depuis quelques mois.
Plusieurs employés de longue date ont quitté le parti, tout comme le chef intérimaire et député de Chicoutimi Stéphane Bédard. L'ancien directeur de la campagne de Bernard Drainville et bras droit de Gilles Duceppe, Stéphane Gobeil, a ensuite annoncé début janvier qu'il allait désormais collaborer avec la Coalition avenir Québec. Ces faits alimentent les rumeurs de morosité au Parti québécois. Mais certains péquistes parlent plutôt de défis « normaux ».
Ralliement à Chicoutimi
Les péquistes se réuniront demain dans Chicoutimi, circonscription laissée vacante par le départ de Stéphane Bédard, dans laquelle se tiendra bientôt une élection partielle. Presque tous les députés seront présents pour cette visite éclair, manière de précampagne pour cette partielle qui doit être déclenchée d'ici la fin avril.
L'avance de 1600 voix de Stéphane Bédard lors du scrutin de 2014 fait en sorte qu'une victoire libérale est théoriquement possible. Cependant, Chicoutimi a voté PQ sans interruption depuis l'élection du père de Stéphane, Marc-André Bédard, en 1973. Preuve pour certains que Stéphane Bédard n'est pas en froid avec le PQ : il devrait être d'un ralliement péquiste demain dans la circonscription.
Les députés péquistes tiendront ensuite leur caucus au Saguenay mercredi et jeudi. Une occasion pour faire le point et préparer le plan de match de la prochaine session. Des sources indiquent que l'avenir des Centres de la petite enfance devrait être au cœur des discussions. La santé, l'éducation et l'économie devraient à nouveau être les thèmes de la prochaine session pour les troupes de Pierre Karl Péladeau.

jeudi, septembre 10, 2015

Dos amigos

http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/chroniques/gilbert-lavoie/

Publié le 10 septembre 2015 à 05h00 | Mis à jour à 08h43
Duchesne et Drainville sont non seulement d'anciens collègues... (Infographie Le Soleil)
INFOGRAPHIE LE SOLEIL

Duchesne et Drainville sont non seulement d'anciens collègues de Radio-Canada, ils sont des amis.

GILBERT LAVOIE
Le Soleil
(Québec) Tout le monde a été surpris quand Pierre Karl Péladeau a fait de Pierre Duchesne son directeur de cabinet. Les deux hommes s'étaient affrontés pendant le conflit de travail chez Québecor. La surprise a été tout aussi grande lorsqu'on a appris qu'il confiait le poste de leader parlementaire à Bernard Drainville, qui a déjà dit de lui qu'il n'était qu'un «mirage».
Mais, peu importe les raisons qui ont motivé ses choix, Pierre Karl Péladeau s'est entouré de véritables souverainistes. Les deux ont quitté la sécurité de leur emploi à Radio-Canada pour se joindre à Pauline Marois, alors dans l'opposition. Ils étaient tous deux frustrés de leur situation à la société d'État, mais quand même : on saute rarement sans parachute dans l'univers incertain de la politique, à moins d'avoir de vraies convictions pour la cause, de n'avoir rien à perdre ou d'avoir un ego démesuré.
L'arrivée simultanée de ces deux hommes dans l'entourage immédiat de PKP leur donne une influence considérable. Ce sont eux, dorénavant, les patrons du PQ.
Le directeur de cabinet est le détenteur de l'autorité du chef. Tout le monde doit passer par lui. Il vaut mieux être son ami...
Le leader parlementaire occupe la chaise voisine de celle du chef à l'Assemblée nationale. C'est lui qui dirige le jeu parlementaire, qui bloque les attaques des adversaires et qui autorise les questions des députés. Il vaut mieux être son ami...
Drainville et Duchesne sont non seulement d'anciens collègues de Radio-Canada, ils sont des amis. Ils se sont connus à l'émission Les affaires et la vie il y a 25 ans. Drainville est le parrain d'un enfant de Duchesne. Quand ce dernier a été cloué au lit par des maux de dos à l'automne 2012, Drainville, qui souffre aussi de maux de dos chroniques, lui a passé ses médicaments contre la douleur.
À partir de maintenant, ces deux amis se retrouvent dans la cabine de pilotage de l'avion du chef. «Deux paires de mains sur le volant... ou le manche à balai», dirait Jean Charest. Mais deux paires de mains qui gardent le même cap, celui de la souveraineté.
Duchesne et Drainville auront la lourde tâche de mener le parti vers le pouvoir, mais également vers une troisième étape référendaire. Pendant que le chef poursuivra son travail sur le terrain où il est à l'aise et bien accueilli, ses deux copilotes veilleront au contenu, à la logistique et à la stratégie.
On connaît leurs convictions, mais pas leur degré d'audace. Seront-ils des faucons... ou des caribous prêts à plonger indépendamment des risques? On les imagine mal se réfugier derrière des slogans ou des lignes de presse du genre : «conditions gagnantes» ou «au moment jugé opportun».
Pierre Karl Péladeau est prudent : il a confié l'énergie et les ressources naturelles à Pascal Bérubé. Contrairement à Martine Ouellet, Bérubé est prévisible. Il se collera à la ligne de presse de son patron sur les sujets litigieux comme Énergie Est. Ce n'est donc pas demain la veille qu'on aura une position claire et sans nuances sur les grandes controverses liées au pétrole des sables bitumineux.
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Stéphan Bédard ... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE) - image 2.0
Stéphan Bédard 
PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE
Stéphane Bédard ravalait ses émotions, mercredi matin, lorsqu'il a rencontré les journalistes pour la première fois depuis l'annonce de son déclassement au sein du cabinet fantôme de PKP. C'est dur, la politique, surtout quand on a été un soldat loyal. Dans le cas de Bédard, la décision a été d'autant plus difficile à accepter qu'elle touchait à la fois son ego et son portefeuille. Mais il a fait ça comme un pro : il a ravalé en se disant fier et satisfait du devoir accompli. «La fierté, c'est ce qui reste en bout de ligne», a-t-il lancé à la fin de son point de presse. 
«En bout de ligne»?