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dimanche, décembre 18, 2016

Aide sociale: la solidarité commence avec la famille

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/

17 décembre 2016 |Texte collectif 
«Les personnes qui reçoivent de l’aide sociale sont des êtres humains dignes de respect», écrivent les auteurs.
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir
«Les personnes qui reçoivent de l’aide sociale sont des êtres humains dignes de respect», écrivent les auteurs.
Durant la période des Fêtes, pensons à celles et ceux qui ne peuvent pas visiter leur famille en raison des nouvelles mesures d’aide sociale.
 
Depuis mai 2015, une personne qui quitte le Québec pour plus de sept jours consécutifs — ou quinze jours cumulatifs — dans un même mois perd son droit à l’aide sociale. Avec des revenus mensuels de seulement 623 $, les gens sont déjà dans l’impossibilité de subvenir à leurs besoins de base pour le logement, la nourriture, le chauffage et les vêtements. Avec ce nouveau règlement, le gouvernement attaque la capacité des plus vulnérables de notre société à maintenir leurs liens avec famille et amis qui vivent en dehors du Québec.
 
Nous aimerions rappeler à François Blais, ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, que la solidarité commence d’abord et avant tout avec la famille. La famille fait partie intégrante de qui l’on est ; nous avons besoin d’un contact physique avec les gens qui nous sont précieux ; les appels téléphoniques et les courriels ne suffisent pas. Si notre mère, notre père ou notre frère décède ou tombe gravement malade, il faut se rendre auprès de notre famille, peu importe la situation.
 
Quand un proche vous quitte, vous avez besoin de réconfort. Ce besoin est encore plus urgent si votre famille habite de l’autre côté de la terre et que cela fait des années que vous n’avez pas été réunis. Il est impossible de prévoir les catastrophes dans nos vies, on ne peut pas synchroniser nos deuils avec les impératifs de l’aide sociale. Dans le système actuel, les prestataires de l’aide sociale sont pénalisés pour avoir assisté à des funérailles ou visité un proche malade. De retour au Québec, ils subissent des coupes sur leurs prestations en plus de devoir faire face au stress de ne pas pouvoir payer le loyer ou l’épicerie.
 
Discrimination
 
Une logique similaire s’applique pour les événements heureux de la vie : les naissances, les mariages et les fêtes telles que Noël et le Nouvel An. Comment expliquer à notre famille que nous ne pouvons pas être présents lors d’événements importants à cause des règles de l’aide sociale ? Des absences répétées peuvent entraîner des ruptures dans nos relations. Si on se déconnecte de nos familles, on devient isolé et déprimé… ce qui entraîne des problèmes de santé physique et mentale.
 
Le fait qu’une personne qui s’absente du Québec pendant plus de sept jours perde son statut de résidente aux yeux de l’aide sociale est le critère de résidence le plus restrictif de tous nos programmes sociaux. Avec cette mesure draconienne, le gouvernement du Québec crée une discrimination basée sur le statut socioéconomique et enfreint la Charte canadienne des droits et libertés, ainsi que la Charte québécoise des droits et libertés de la personne. Cela empiète aussi sur le droit à la mobilité des citoyens canadiens et des résidents permanents en les empêchant de se déplacer à l’intérieur du Canada. C’est pour ces raisons que les Services juridiques de Pointe-Saint-Charles et Petite-Bourgogne accompagnent Arié Moyal, prestataire d’aide sociale, dans sa bataille légale pour faire invalider cette mesure injuste.
 
Respect
 
Les personnes qui reçoivent de l’aide sociale sont des êtres humains dignes de respect. Pourtant, le système d’aide sociale les traite comme des criminels. Désormais, même s’ils respectent la nouvelle réglementation, les gens qui voyagent doivent justifier leurs déplacements, présenter des preuves de voyage et fournir une lettre de la personne qui paie pour le voyage. En plus d’être une invasion de la vie privée, ceci est un contrôle injustifié de la part des agents d’aide sociale qui ont énormément de pouvoir discrétionnaire.
 
Malheureusement, il s’agit de la suite des mesures de surveillance et de contrôle imposées par notre gouvernement sur les personnes qui vivent dans la pauvreté. Les prestataires de l’aide sociale sont submergés par les demandes excessives de documents à fournir, doivent faire face à des enquêtes aléatoires et peuvent voir leur chèque retenu à leur centre local d’emploi.
 
Avec le projet de loi 70 qui vient d’être adopté, si les prestataires ne se soumettent pas aux demandes des programmes d’employabilité qui leur seront imposés, les agents auront maintenant le pouvoir de réduire les prestations à un montant aussi minuscule que 399 $ par mois, et ce, sans possibilité d’appel.
 
François Blais, pourriez-vous vivre dans ces conditions ? Sinon, pourquoi demandez aux prestataires d’aide sociale de le faire ?
 

Les signataires : Minouse Joseph, Marina Rishkevitch, Maria Ines Garduno avec l’appui de la Coalition Pauvre + Captif.

vendredi, décembre 04, 2015

Les parents et le personnel dirigeront les commissions scolaires

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/

Mise à jour le jeudi 3 décembre 2015 à 19 h 27 HNE

Exclusif - Après des mois de réflexion et de consultation, le ministre de l'Éducation du Québec, François Blais, déposera vendredi à l'Assemblée nationale un projet de loi pour abolir les élections scolaires et réformer la gouvernance des commissions scolaires.
Un texte de Sébastien BovetTwitterCourriel
Selon les informations obtenues par Radio-Canada, les taxes scolaires seront maintenues, mais les conseils des commissaires seront remplacés par des conseils scolaires. La nouvelle structure sera composée de parents, de membres du personnel des écoles et de membres de la communauté.
Les parents et les enseignants seront donc au coeur des décisions des commissions scolaires. Il n'est plus question de fusion, puisque les 72 commissions scolaires survivront. Elles garderont leurs responsabilités d'organisation des services et du transport scolaire, par exemple, mais devraient perdre une partie de leur pouvoir décisionnel au profit des écoles. De plus, elles seront fortement incitées à regrouper des services pour économiser.
Pour respecter son obligation constitutionnelle à l'égard des anglophones, le ministre Blais proposera que les parents des commissions scolaires décident s'ils veulent élire ou non les membres de la communauté au sein des nouveaux conseils scolaires. Les parents de chaque commission scolaire seraient consultés pour savoir s'ils désirent des élections. Les parents des commissions scolaires francophones pourront aussi exercer ce droit.
En matinée jeudi, le premier ministre Couillard avait déjà donné un aperçu des intentions de son gouvernement. « On sait bien que c'est un sujet délicat, mais c'est un sujet également dans lequel il faut reconnaître, d'une part, que le système d'éducation au Québec a de grandes qualités, donc il ne faut pas reculer là-dessus, mais il faut aller plus loin, notamment en ce qui a trait à une plus grande autonomie pour l'école, plus de place pour les parents, pour les enseignants et je crois qu'on est dans cette direction-là. »
Le gouvernement avait clairement énoncé son intention d'abolir les élections scolaires. Dans les commissions scolaires francophones, à peine 5 % des électeurs avaient exercé leur droit de vote en 2014. Ils étaient autour de 17 % dans les commissions scolaires anglophones. Les élections scolaires coûtent environ 20 millions de dollars.
Les partis d'opposition ont dénoncé le dépôt du projet de loi au dernier jour de la session d'automne. Ils estiment que le débat sur cette délicate question sera repoussé en raison du congé des Fêtes. Le gouvernement réplique qu'il donnera tout le temps nécessaire pour aller au fond des choses au début de l'année prochaine.

jeudi, août 27, 2015

Jour de rentrée scolaire dans un contexte de compressions

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/j

Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le jeudi 27 août 2015 à 07h55.
Jour de rentrée scolaire dans un contexte de compressions
François Blais/PC
(Cogeco Nouvelles) - C'est jour de rentrée scolaire pour des milliers d'élèves aujourd'hui, dans un contexte de compressions de 350 millions de dollars imposées par Québec dans le réseau de l'éducation entraînant notamment des augmentations de frais divers.
Le 1er septembre, une chaîne humaine sera formée autour des écoles, par des milliers de parents à travers le Québec, pour dénoncer que le modèle éducatif québécois est menacé, selon eux, par le gouvernement Couillard.
Entre-temps, le ministre de l'Éducation, François Blais, dit s'inquièter des hausses de facturation imposées aux parents par les commissions scolaires, mais n'est pas prêt à agir.
Quant à la possible abolition des Commissions scolaires afin de réduire les coûts du système, le ministre s'est montré vague, jeudi matin au 98,5fm. «Nous présenterons un projet d'ici quelques semaines», a-t-il dit.

jeudi, avril 30, 2015

«La population ne peut plus comprendre ça» - le ministre Blais

http://www.journaldemontreal.com/

Le ministre de l'Éducation, François Blais.
PHOTO LE JOURNAL DE QUÉBEC, SIMON CLARK
Le ministre de l'Éducation, François Blais.
Geneviève Lajoie
Les conditions de travail du recteur de l’Université Bishop’s, Michael Goldbloom, qui aura droit à une indemnité de départ de près de 650 000 $au terme de son mandat, sont inacceptables aux yeux du ministre François Blais.
«Je ne peux pas comprendre qu’au Québec, on accorde des primes de ce niveau-là à des gens qui sont dans des fonctions pour lesquelles le financement vient essentiellement des fonds publics. Ce n’est absolument pas acceptable, la population ne peut plus comprendre ça», tranche le ministre de l’Éducation.
Au terme de ses dix ans comme recteur, en 2018, M. Goldbloom pourra toucher une prime équivalant à deux années de salaire – allocations et avantages inclus –, a révélé mercredi notre Bureau parlementaire. Le principal de la plus petite université du réseau– Bishop’s compte 2825 étudiants – touche un salaire annuel de base de 278 683 $. À cette somme s’ajoutent des avantages et allocations de près de 35 000 $.
François Blais rappelle que la rémunération globale des dirigeants des universités du Québec est soumise au contrôle de son ministère depuis 2013.
Le ministre n’a pas l’intention d’en rester là. Son cabinet a d’ailleurs contacté la haute direction de Bishop’s mercredi. Le contrat de Michael Goldbloom est sous analyse.
«Je vous rappelle que c’est une université qui nous dit: on n’a plus les moyens, on est coupé, on ne pourra pas atteindre l’équilibre budgétaire.»
Précision de Concordia
Le recteur de l'Université Bishop's, Michael Goldbloom
Par ailleurs, l’Université Concordia a tenu à préciser que le salaire du recteur Alan Shepard est de 435 675 $. Les allocations de 44 449 $ qui apparaissent dans les états de traitement du personnel de direction de l’établissement pour M. Shepard sont uniquement des frais de voyages effectués dans le cadre de ses fonctions.

vendredi, avril 10, 2015

GRÈVE ÉTUDIANTE L’UQAM choisit la ligne dure

http://www.ledevoir.com/societe/


Le ministre François Blais offre tout son soutien au recteur Robert Proulx


10 avril 2015 |Philippe Orfali | Éducation
En soirée, des étudiants de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM ont tenu une veillée aux chandelles pour montrer leur désaccord quant au grabuge effectué dans l’institution la veille.
Photo: Annik MH De Carufel
 Le Devoir

En soirée, des étudiants de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM ont tenu une veillée aux chandelles pour montrer leur désaccord quant au grabuge effectué dans l’institution la veille.

Après les saccages et multiples arrestations survenus la veille au pavillon J.-A.-DeSève, l’Université du Québec à Montréal tentait de recoller les morceaux, jeudi, tant bien que mal. Mais une chose est sûre : devant les appels à la démission qui se multiplient, le recteur Robert Proulx n’a pas l’intention de fléchir.

Réveil brutal, jeudi matin, pour des milliers d’étudiants de l’UQAM. L’escalade des événements, la veille, avait culminé avec l’occupation pendant toute la soirée — et le vandalisme — du pavillon DeSève, situé à l’angle Sainte-Catherine et Sanguinet, avant que la police n’intervienne peu après minuit, pour la troisième fois en moins de 24 heures à l’UQAM.

Au lendemain de ces incidents, un collectif formé de professeurs et d’étudiants a réclamé la démission pure et simple du recteur Robert Proulx, furieux de la « dérive sécuritaire » de la direction de l’établissement. Ces représentants de professeurs, de chargés de cours et d’étudiants membres de l’Association pour une solidarité sociale étudiante (ASSE) ont exigé en choeur le départ immédiat de M. Proulx, qu’ils ont accusé de jouer au « pompier pyromane » avec sa gestion de la grève étudiante déclenchée au cours des dernières semaines. C’est la décision de la direction de faire appel au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) au sein des édifices de l’UQAM qui a mis le feu aux poudres, ont-ils soutenu.

« Il est clair que le recteur a failli à sa mission, a déclaré le professeur de sociologie Marcos Ancelovici. La seule chose responsable qu’il lui reste à faire est de démissionner. » La veille, en fin de journée, un groupe de professeurs et lui avaient tenté, au cours d’une rencontre houleuse, de trouver des solutions à la crise avec le recteur et deux de ses adjoints.

Débat sur le droit de grève

Le collectif a de plus demandé à l’UQAM de reconnaître le droit de grève des étudiants en ne demandant pas le renouvellement de l’injonction temporaire, qui arrive à échéance lundi, et qui vise à forcer la tenue des cours. Cette injonction n’a pas permis de rétablir le calme, bien au contraire, ont-ils souligné. Ils n’ont pas manqué de rappeler que Robert Proulx lui-même avait demandé au gouvernement libéral de Philippe Couillard de légiférer en matière de droit de grève des étudiants.

Au moment de faire le point sur la crise à l’UQAM, au cours d’une conférence de presse à Québec, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, François Blais, a complètement exclu cette possibilité. « Je ne sais pas sur quoi vous voulez qu’on légifère, mais je vous rappelle simplement que nous ne croyons pas à ce droit-là », a dit le ministre.

L’ex-doyen de l’Université Laval a donné son appui « entier » au recteur de l’UQAM quant à ces « personnes qui rentrent cagoulées et qui terrorisent une institution ».

Celui qui avait proposé aux recteurs d’expulser de « deux à trois » étudiants par jour pour calmer le jeu a jugé que le recteur de l’UQAM y était « allé de manière très graduelle » au cours des dernières semaines. La venue des policiers — et les 27 arrestations qui ont eu lieu pendant la journée et la soirée de mercredi — était « le geste qui s’imposait pour faire respecter les règles qui régissent une société de droit ». Rappelons que le recteur Proulx a également entrepris des démarches visant à expulser ou suspendre neuf étudiants, en plus de faire appel à une firme de sécurité externe et d’avoir obtenu l’injonction de dix jours.

Il a précisé que Québec n’interviendrait pas directement dans les affaires de l’UQAM, à la demande du recteur Proulx, si ce n’est que pour lui offrir son « appui entier ». Robert Proulx a toute la légitimité nécessaire pour accomplir son travail, a soutenu M. Blais.

Québec ne paiera pas un iota si l’UQAM en venait à prolonger sa session, a-t-il ajouté.

Le chef par intérim du Parti québécois, Stéphane Bédard, a lui aussi demandé la« reconnaissance de la démocratie étudiante », et ce, bien que le PQ se soit toujours opposé à toute forme de droit de grève pour les étudiants alors qu’il était au pouvoir. « La violence est toujours inacceptable. Les gestes répréhensibles des commandos de manifestants masqués et cagoulés, dirigés contre des personnes et des biens, doivent être dénoncés,[mais] les étudiants peuvent légitimement s’opposer à l’austérité », a estimé le chef de l’opposition.

Dommages considérables

Entre-temps, au pavillon J.-A.-DeSève, le personnel de l’UQAM était à pied d’oeuvre afin d’évaluer et réparer les dommages. Le bâtiment situé à l’angle des rues Sanguinet et Sainte-Catherine était fermé pour la journée, forçant par le fait même l’annulation de plusieurs dizaines de cours.

Dès le début de la matinée, des employés des services des immeubles et de l’équipement ont entamé l’évaluation des dommages. « Nous n’avons pas encore de chiffre pour évaluer les dommages. Mais ce sont des dommages qui sont très importants », a dit la porte-parole de l’UQAM, Jenny Desrochers. « Le comptoir de l’aide financière [où ont pénétré par la force des vandales], où les étudiants peuvent faire des demandes de bourse, c’est carrément sinistré. » Caméras de surveillance, mobilier, machines distributrices ont également été endommagés ou détruits, alors que les graffitis se comptent par dizaines sur les murs. Et de nombreuses portes et fenêtres ont été brisées ou endommagées par des manifestants masqués.

Le pavillon DS sera « partiellement » rouvert vendredi, a indiqué l’établissement en soirée. Certains cours ont toutefois été déplacés. Les professeurs et étudiants en ont été avisés par courriel ou le seront par une affiche sur la porte de leur local de cours habituel. Certains services localisés dans le pavillon DS seront également fermés pour la journée.