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vendredi, novembre 11, 2016

UPAC Couillard nie toute ingérence

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11 novembre 2016 | Alexandre Robillard - La Presse canadienne à Québec
Le premier ministre Philippe Couillard
Photo: Jacques Boissinot La Presse canadienne
Le premier ministre Philippe Couillard
Le premier ministre Philippe Couillard a nié, jeudi, toute ingérence de son cabinet dans les enquêtes de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

M. Couillard a reconnu que des échanges sont établis entre son personnel politique et les policiers, mais seulement lors de nominations, pour des vérifications de sécurité.

« Jamais, jamais il n’y a quelque communication entre mon cabinet et les forces policières au sujet de l’enquête, a-t-il dit en chambre. Il y a, comme c’est normal que ce soit le cas, des contacts pour les vérifications de sécurité qui entourent les nominations de membres du Conseil des ministres, ce qui est tout à fait régulier, normal. »

Liens suspects

Plus tôt, les partis de l’opposition se sont inquiétés des liens qui pourraient exister entre le bureau du premier ministre et le corps policier.

Leurs propos ont été inspirés par les allégations d’un ex-entrepreneur en construction, Lino Zambito, au sujet d’échanges entre l’UPAC et l’entourage de M. Couillard. M. Zambito a affirmé que les enquêtes de l’UPAC sont bloquées. Selon l’ex-homme d’affaires, le commissaire de l’UPAC, Robert Lafrenière, a des conversations fréquentes avec le directeur de cabinet du premier ministre, Jean-Louis Dufresne.

En point de presse, jeudi, le chef péquiste, Jean-François Lisée, a évoqué l’hypothèse que le bureau de M. Couillard soit en position de « caller les shots ». « Les allégations qui sont là aujourd’hui ouvrent des pistes [laissant entendre] que c’est peut-être le cas », a-t-il dit.

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