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mardi, novembre 15, 2016

Nicolas Sarkozy de nouveau accusé d'avoir reçu des financements libyens en 2007

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Publié le 15 novembre 2016 à 07h35 | Mis à jour à 07h35
Nicolas Sarkozy... (PHOTO GEORGES GOBET, ARCHIVE AGENCE FRANCE-PRESSE)
Nicolas Sarkozy
PHOTO GEORGES GOBET, ARCHIVE AGENCE FRANCE-PRESSE
Agence France-Presse
Paris
Un homme d'affaires franco-libanais affirme avoir remis cinq millions d'euros en espèce provenant de Libye à l'ancien président français Nicolas Sarkozy lors de sa campagne présidentielle de 2007, sur laquelle pèsent des soupçons de financement occulte.
Dans un entretien vidéo diffusé par le site français d'information en ligne Mediapart, Ziad Takieddine assure avoir «transporté (...) un total de 5 millions d'euros» dans des valises lors de trois voyages entre novembre 2006 et début 2007.
Ces valises, qui d'après lui contenaient chacune entre 1,5 million et deux millions d'euros en liasses de billets de 200 et de 500 euros, ont été pour les deux premières déposées directement dans le bureau de Claude Guéant, l'ancien bras droit de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, selon ses dires.
Pour le troisième voyage, il affirme avoir effectué de nouveau la remise au ministère, cette fois-ci dans un appartement où se trouvait Nicolas Sarkozy.
Les valises d'argent lui auraient été remises à Tripoli par le chef des services secrets libyens sous le régime de Mouammar Kadhafi.
Ce n'est pas la première fois que Ziad Takieddine lance des accusations sur un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy, mais il n'avait jamais indiqué, lors de ces auditions devant les enquêteurs, avoir lui-même transporté de l'argent.
Mediapart avait par ailleurs publié, entre les deux tours de la présidentielle de 2012 finalement perdue par Nicolas Sarkozy, un document évoquant un accord de la Libye de Mouammar Kadhafi pour financer sa campagne de 2007 à hauteur de 50 millions d'euros.
L'ex-chef de l'État français (2007-2012), candidat à un nouveau mandat présidentiel en 2017, a toujours fermement démenti ces accusations.
Après trois ans d'investigations, des juges français disposent de plusieurs témoignages d'ex-hauts responsables du régime libyen qui accréditent la thèse d'un financement occulte, mais aucune preuve ne vient confirmer ces accusations.

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