Mise à jour le mercredi 2 mars 2016 à 8 h 28 HNE
L'usine Alma de Rio Tinto Photo : Radio-Canada
Selon François Legault, Rio Tinto n'attend qu'un coup de main du gouvernement du Québec pour annoncer la réalisation des investissements promis dans la région.
Le chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), terminait sa visite de trois jours à Saguenay, mardi, où il était venu entre autres annoncer le choix de sa candidate à l'élection partielle dans Chicoutimi.
Le chef de la CAQ, François Legault
Pour François Legault, Rio Tinto n'attend qu'un signe de Québec pour annoncer des investissements attendus à ses alumineries d'Alma et AP-60, au complexe Jonquière.
Et cette information, il la tiendrait directement du chef de la division métal primaire Amérique du Nord de Rio Tinto, Étienne Jacques.
« M. Jacques m'a dit : si on pouvait avoir une entente avec Hydro-Québec pour avoir de l'électricité additionnelle, si on avait une offre d'Investissement Québec pour nous aider à financer le quatre milliards de dollars, que c'est certain que ça pourrait aller plus rapidement. Donc, comment ça se fait que Philippe Couillard n'est pas à temps plein dans le bureau de Rio Tinto pour essayer de négocier le devancement de la phase deux et trois de l'AP-60, pour devancer le projet d'Alma 2. On parle de 225 emplois. »— François Legault
Lors de la présentation de ses résultats financiers, le mois dernier, Rio Tinto annonçait la réduction d'un milliard de dollars par année de ses investissements prévus en 2016 et 2017 dans l'ensemble de ses installations.
Pour la division aluminium, la direction régionale rappelait que le prix de l'aluminium sur les marchés et les perspectives à moyen terme n'étaient pas favorables à l'annonce de nouveaux investissements.
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