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12 novembre 2015 17h06 | Jocelyne Richer - La Presse canadienne à Québec | Québec
12 novembre 2015 17h06 | Jocelyne Richer - La Presse canadienne à Québec | Québec
Photo: Source Assemblée nationale |
L’austérité budgétaire ambiante n’affecte pas l’Assemblée nationale, qui injectera 60,5 millions de fonds publics pour mener à bien divers travaux visant à réaménager les lieux et assurer une meilleure sécurité à ses occupants et visiteurs.
L’Assemblée nationale du Québec est une entité autonome, distincte du gouvernement, et n’a donc pas à se plier aux contraintes budgétaires de ce dernier. Elle n’a pas davantage besoin de son autorisation pour exécuter des travaux.
Les rénovations débuteront au printemps 2016 pour se compléter à l’été 2019. C’est le Bureau de l’Assemblée nationale (BAN), composé d’élus, qui encadrera tout le processus.
Cible trop facile
Le parlement était devenu vulnérable, une cible trop facile pour d’éventuels terroristes, a fait valoir le président de l’Assemblée nationale, Jacques Chagnon, pour justifier son projet, en conférence de presse, jeudi.
L’accueil des visiteurs laissait aussi à désirer, en raison d’infrastructures jugées vétustes et peu sécuritaires. Une nouvelle structure, plus vaste et fonctionnelle, sera érigée à l’extérieur du parlement, en sous-sol, sous l’escalier principal, et c’est là que devront converger les milliers de visiteurs qui fréquentent le parlement chaque année. Les contrôles de sécurité des visiteurs seront accrus.
De plus, deux nouvelles salles destinées aux commissions parlementaires seront construites sous le parlement.
L’accès au parlement, érigé en 1877, sera resserré par diverses mesures de contrôle.