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Publié par La Presse Canadienne le lundi 23 novembre 2015 à 13h01.
MONTRÉAL — La Fédération autonome de l'enseignement consulte présentement ses membres quant à une grève de trois jours les 9, 10 et 11 décembre.
La FAE, qui n'est pas membre du front commun, a déjà tenu deux journées de débrayage, une en septembre et une en octobre. Son mandat initial en prévoyait trois, mais la troisième journée qui n'a pas encore été tenue serait remplacée par ces trois journées de grève, le cas échéant, a expliqué son président Sylvain Mallette, lundi, au cours d'une rencontre avec la presse.
«On pense qu'il faut hausser le ton. Une seule journée de grève ne suffit plus. Il faut hausser le ton», a martelé M. Mallette.
La FAE représente 34 000 enseignants dans huit syndicats dans plusieurs régions du Québec, dont celles de Montréal, Laval et de l'Outaouais. Elle représente le tiers des enseignants du Québec, les deux autres tiers étant syndiqués à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui est rattachée au front commun, et qui comprend aussi des professionnels de l'éducation et du personnel de soutien scolaire.
Lundi à Montréal, quelque 600 délégués de la FAE se sont réunis pour discuter de la négociation avec le gouvernement en vue du renouvellement de leur convention collective.
La FAE avait déjà indiqué, le 12 novembre dernier, qu'elle était prête à présenter une contre-proposition au gouvernement, mais seulement si celui-ci retirait sa condition voulant que le contrat de travail sur cinq ans soit «à coût nul» pour le gouvernement.
Depuis, le front commun intersyndical a déposé sa propre contre-proposition, sans poser de condition comme la FAE, et il n'a guère eu de succès. Le jour même, le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, l'a décrite comme étant «à des années-lumière» de la position gouvernementale.
Le gouvernement offre aux employés de l'État deux années de gel salarial et trois années avec des augmentations limitées à 1 pour cent par année. Il a toutefois bonifié son offre de départ en modifiant l'ordre des années, de façon à ce qu'une augmentation de 1 pour cent soit versée plus tôt dans le cadre de ce contrat de cinq ans. De même, il a ajouté 550 millions $ au chapitre de la relativité salariale, afin de rehausser les échelles de salaire de milliers d'employés.
«Le gouvernement trouve 1,3 milliard $ pour aider Bombardier, 421 millions $ de plus pour rémunérer les médecins spécialistes, le gouvernement trouve de l'argent en plus pour payer les députés. (...) Il y a donc de l'argent. Et il y a 1,2 milliard $ de surplus qui est annoncé; il y a 1,6 milliard $ qui cette année a été versé au Fonds des générations. Le gouvernement est le seul à croire qu'il n'a pas d'argent; il a de l'argent. Le gouvernement fait le choix d'abandonner l'école publique; nous on fait le choix de la défendre», a tonné M. Mallette.
La FAE a quitté les tables de négociation sectorielles le 3 novembre — là où sont négociées les clauses touchant l'accès aux services et aux ressources, par exemple — et elle ne compte pas y retourner.
«On pense qu'il faut hausser le ton. Une seule journée de grève ne suffit plus. Il faut hausser le ton», a martelé M. Mallette.
La FAE représente 34 000 enseignants dans huit syndicats dans plusieurs régions du Québec, dont celles de Montréal, Laval et de l'Outaouais. Elle représente le tiers des enseignants du Québec, les deux autres tiers étant syndiqués à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui est rattachée au front commun, et qui comprend aussi des professionnels de l'éducation et du personnel de soutien scolaire.
Lundi à Montréal, quelque 600 délégués de la FAE se sont réunis pour discuter de la négociation avec le gouvernement en vue du renouvellement de leur convention collective.
La FAE avait déjà indiqué, le 12 novembre dernier, qu'elle était prête à présenter une contre-proposition au gouvernement, mais seulement si celui-ci retirait sa condition voulant que le contrat de travail sur cinq ans soit «à coût nul» pour le gouvernement.
Depuis, le front commun intersyndical a déposé sa propre contre-proposition, sans poser de condition comme la FAE, et il n'a guère eu de succès. Le jour même, le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, l'a décrite comme étant «à des années-lumière» de la position gouvernementale.
Le gouvernement offre aux employés de l'État deux années de gel salarial et trois années avec des augmentations limitées à 1 pour cent par année. Il a toutefois bonifié son offre de départ en modifiant l'ordre des années, de façon à ce qu'une augmentation de 1 pour cent soit versée plus tôt dans le cadre de ce contrat de cinq ans. De même, il a ajouté 550 millions $ au chapitre de la relativité salariale, afin de rehausser les échelles de salaire de milliers d'employés.
«Le gouvernement trouve 1,3 milliard $ pour aider Bombardier, 421 millions $ de plus pour rémunérer les médecins spécialistes, le gouvernement trouve de l'argent en plus pour payer les députés. (...) Il y a donc de l'argent. Et il y a 1,2 milliard $ de surplus qui est annoncé; il y a 1,6 milliard $ qui cette année a été versé au Fonds des générations. Le gouvernement est le seul à croire qu'il n'a pas d'argent; il a de l'argent. Le gouvernement fait le choix d'abandonner l'école publique; nous on fait le choix de la défendre», a tonné M. Mallette.
La FAE a quitté les tables de négociation sectorielles le 3 novembre — là où sont négociées les clauses touchant l'accès aux services et aux ressources, par exemple — et elle ne compte pas y retourner.