http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/
Mise à jour le jeudi 22 octobre 2015 à 21 h 31 HAE La Presse Canadienne
Mise à jour le jeudi 22 octobre 2015 à 21 h 31 HAE La Presse Canadienne
Justin Trudeau, premier ministre désigné du Canada, au lendemain de sa victoire électorale Photo : PC/FRED CHARTRAND |
Les premiers ministres provinciaux ont participé à une conférence téléphonique, jeudi, et selon ce que La Presse Canadienne a appris, ils ont conclu que chacun d'entre eux allait se rendre à Paris à la fin du mois de novembre en compagnie du premier ministre désigné du Canada Justin Trudeau pour la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques.
La seule exception serait si l'un de ces premiers ministres se trouve au même moment en campagne électorale dans sa province.
La majorité surprise obtenue par les libéraux lors des élections fédérales, lundi, a ouvert la porte à une présence plus importante du Canada à la conférence aussi connue sous le nom de COP21, qui débutera le 30 novembre.
M. Trudeau, qui n'a pas participé à la conférence téléphonique, avait promis d'inviter tous les leaders provinciaux à Paris s'il était élu, reconnaissant ainsi le rôle des provinces au cours de la dernière décennie dans la lutte contre les changements climatiques.
Le chef des libéraux a également dit qu'il allait consulter ses homologues provinciaux avant la conférence. On ne savait toutefois pas jeudi si des rencontres avec chacun des premiers ministres étaient nécessaires ou réalistes avec 40 jours à faire avant la conférence.
La communauté internationale a de la difficulté à négocier des objectifs pour 2020 sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans la foulée de la dernière conférence majeure qui a mené à la signature de l'Accord de Copenhague en 2009.
Lors de sa première conférence de presse après son élection, mardi, M. Trudeau a déclaré qu'il avait déjà discuté avec plusieurs premiers ministres au sujet de la conférence de Paris.
Le gouvernement défait de Stephen Harper a été critiqué à maintes reprises par la communauté internationale au cours des années pour avoir négligé ses politiques en matière de climat.
Il avait répondu aux critiques en mai en établissant comme objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 30 % d'ici 2030 par rapport aux chiffres de 2005.
Cependant, le Canada n'est pas en voie de respecter son engagement de Copenhague de réduire ses émissions de 17 % d'ici 2020, et la majorité des réductions sont le résultat de mesures provinciales ou de la crise économique de 2008-2009.