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samedi, novembre 07, 2015

L'ambassadeur de France croit que Trudeau jouera un rôle important à Paris

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 06 novembre 2015 à 20h23.
L'ambassadeur de France croit que Trudeau jouera un rôle important à Paris
OTTAWA — L'ambassadeur de France estime que la position pro-environnement du gouvernement Trudeau influencera d'autres pays réticents à signer un accord ambitieux à la conférence internationale sur le climat à Paris dans moins d'un mois.
En entrevue à La Presse Canadienne, vendredi, Nicolas Chapuis a affirmé que même s'il est encore tôt, quelques jours après l'assermentation du premier ministre, les premiers propos de Justin Trudeau laissent croire qu'il jouera un rôle important.

«Il va apporter quelque chose, a-t-il dit. Nous nous attendons à ce qu'il rallie ceux qui ne sont pas encore tout à fait confortables avec l'accord.»

«C'est une négociation et nous avons besoin de pays comme le Canada, qui se disent ambitieux et veulent une réussite (à la conférence).»

D'après l'ambassadeur, le rôle du Canada sera tout autre que celui auquel on aurait pu s'attendre du précédent gouvernement conservateur.

«Ce nouveau gouvernement apporte un élan politique qui n'était pas là avant le 19 octobre, a-t-il ajouté. Nous accueillons favorablement les premières déclarations de ce nouveau gouvernement, qui a mis les changements climatiques au coeur de ses actions.»

M. Trudeau fera partie des quelque 80 leaders mondiaux devant prendre part à une réunion spéciale le 30 novembre dans le cadre de la conférence qui se prolonge en décembre, a souligné M. Chapuis.

Il a rappelé les propos du président français, François Hollande, qui a déjà déclaré que le monde n'avait jamais été si près d'une entente contraignante sur la réduction des gaz à effet de serre.

«Mais en même temps, nous sommes conscients que le risque d'échec n'a jamais été si grand», a-t-il admis.

«Donc la voix du Canada, de ce nouveau gouvernement, est propice à susciter l'optimisme — c'est un autre mot du premier ministre — à la table, pour créer les conditions du succès.»

La nouvelle ministre de l'Environnement du Canada, Catherine McKenna, s'envole pour Paris pour une rencontre sur trois jours avec des homologues, à partir de dimanche.

Déjà, des groupes environnementalistes ont critiqué le nouveau gouvernement, soutenant que les libéraux avaient simplement adopté les cibles de l'ancien gouvernement conservateur et qu'ils ne semblaient pas avoir de plan solide pour les rencontres de Paris.

M. Chapuis a dit s'être entretenu avec Mme McKenna, vendredi, et avoir été impressionné par sa volonté de contribuer au succès de la conférence de Paris.

«Son expérience est de très grande qualité pour cela», a-t-il précisé, écartant du même souffle les inquiétudes à l'effet que le nouveau gouvernement soit trop inexpérimenté pour apporter une contribution significative. À titre d'exemple, il a mentionné le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, qui avait déjà été à la tête du ministère de l'Environnement et qui sera à la tête du comité du cabinet chargé de l'environnement, du changement climatique et de l'énergie.

De plus, le fait que le titre du ministre de l'Environnement comprenne désormais les changements climatiques est éloquent, selon lui.

«Il y a un ministère des Changements climatiques. C'est un très bon signal, trois semaines avant la conférence de Paris sur les changements climatiques, qu'un partenaire du G7 mette les changements climatiques dans son cabinet», a-t-il fait valoir.

L'Université de Calgary sous enquête relativement à la contribution d'Enbridge

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 06 novembre 2015 à 20h50. Modifié par 98,5 Sports à 23h08.
CALGARY ? L'Université de Calgary fera l'objet d'une enquête indépendante relativement à des craintes sur l'influence d'une entreprise sur l'institution.
Des questions ont été soulevées sur la création et la gestion du Centre pour la durabilité des entreprises et la possible violation de la liberté académique de ceux qui y sont impliqués, a expliqué Mark Starratt, du conseil d'administration de l'université, dans un communiqué.

Le conseil d'administration de l'établissement a initié l'enquête après avoir été au fait d'informations à l'effet qu'Enbridge (TSX:ENB) aurait interféré avec les travaux du Centre pour la durabilité des entreprises de l'université après avoir fait un don.

Enbridge a promis 2,25 millions $ sur 10 ans à l'université pour le centre, mais son nom ne fait plus partie du centre et son don a été réduit d'un million de dollars.

L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université a déjà rapporté que l'ancien président du centre d'études soutenait avoir été congédié après avoir soulevé des inquiétudes sur l'influence d'Enbridge. Un autre aurait quitté car il estimait que l'université avait échoué à défendre la liberté académique.

Le conseil n'a pas encore dit qui mènerait cette enquête.

La présidente du conseil, Bonnie DuPont, une ancienne cadre d'Enbridge, n'y participera pas. La présidente de l'université, Elizabeth Cannon, s'est également récusée. Cette semaine, elle a aussi démissionné de ses fonctions payées de directrice du fonds de revenu Enbridge.

Mme Cannon a expliqué que lorsque les fonds proviennent du secteur privé, une entente écrite détaille les attentes, mais que l'université prenait elle-même les décisions sur les activités quotidiennes et le personnel.

Elle a admis que des inquiétudes avaient été communiquées par courriel à l'ancien doyen de l'école des affaires Haskayne de l'université, mais a soutenu qu'aucune plainte formelle n'avait été déposée.

Mme Cannon a commencé à s'impliquer dans le fonds de revenu Enbridge six ans avant de devenir présidente de l'institution. Le conseil des administrateurs de l'université a d'ailleurs approuvé son implication dans le fonds.

«J'accueille favorablement cette enquête et je crois que ses conclusions et recommandations rendront notre université plus forte», a-t-elle affirmé dans le communiqué.

Réunie à Laval, la CAQ parle ce week-end de la question nationale

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Publié par La Presse Canadienne le samedi 07 novembre 2015 à 05h32. Modifié par 98,5 fm à 07h35.
Réunie à Laval, la CAQ parle ce week-end de la question nationale
Le chef de la CAQ, François Legault/Photo: archives PC
LAVAL, Qc - La Coalition avenir Québec profitera de son conseil national, ce week-end, à Laval, pour préciser sa position sur la question nationale.
Le chef de la CAQ, François Legault, entend élaborer sur la voie «nationaliste» qu'entend prendre son parti. Faisant allusion au peu d'appuis obtenus par le Bloc québécois aux dernières élections fédérales, M. Legault a déclaré que «la voie nationaliste était la seule option ayant la capacité de rallier suffisamment de Québécois pour doter le Québec des moyens de ses ambitions».

Selon le chef caquiste, le fait que quatre Québécois sur cinq aient décidé de tourner le dos au parti de Gilles Duceppe, ne relève pas de l'accident de parcours. Il affirme qu'une nouvelle ère s'ouvre, et que le nationalisme des Québécois «se recomposera à l'extérieur du Parti québécois et du Bloc québécois.

François Legault soutient que l'idée de l'indépendance ne peut plus servir de point de ralliement pour les nationalistes québécois. Ainsi, il a la conviction que le projet nationaliste est «mûr pour une refonte majeure» et que c'est son parti politique qui saura la porter. Il estime que ce nationalisme «plus pragmatique et rassembleur», comprenant des rapatriements de pouvoirs, se construira à l'intérieur du cadre fédéral.

François Legault expliquera ce week-end les grandes orientations de la position constitutionnelle de son parti.

Par ailleurs, malgré les départs récents de quelques députés à la CAQ, Sylvie Roy et Gérard Deltell notamment, M. Legault nie qu'il y ait une crise dans sa formation. Selon lui, son parti traverse une «période de transition» mais il arrive «à maturité»