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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 06 novembre 2015 à 20h50. Modifié par 98,5 Sports à 23h08.
CALGARY ? L'Université de Calgary fera l'objet d'une enquête indépendante relativement à des craintes sur l'influence d'une entreprise sur l'institution.
Des questions ont été soulevées sur la création et la gestion du Centre pour la durabilité des entreprises et la possible violation de la liberté académique de ceux qui y sont impliqués, a expliqué Mark Starratt, du conseil d'administration de l'université, dans un communiqué.
Le conseil d'administration de l'établissement a initié l'enquête après avoir été au fait d'informations à l'effet qu'Enbridge (TSX:ENB) aurait interféré avec les travaux du Centre pour la durabilité des entreprises de l'université après avoir fait un don.
Enbridge a promis 2,25 millions $ sur 10 ans à l'université pour le centre, mais son nom ne fait plus partie du centre et son don a été réduit d'un million de dollars.
L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université a déjà rapporté que l'ancien président du centre d'études soutenait avoir été congédié après avoir soulevé des inquiétudes sur l'influence d'Enbridge. Un autre aurait quitté car il estimait que l'université avait échoué à défendre la liberté académique.
Le conseil n'a pas encore dit qui mènerait cette enquête.
La présidente du conseil, Bonnie DuPont, une ancienne cadre d'Enbridge, n'y participera pas. La présidente de l'université, Elizabeth Cannon, s'est également récusée. Cette semaine, elle a aussi démissionné de ses fonctions payées de directrice du fonds de revenu Enbridge.
Mme Cannon a expliqué que lorsque les fonds proviennent du secteur privé, une entente écrite détaille les attentes, mais que l'université prenait elle-même les décisions sur les activités quotidiennes et le personnel.
Elle a admis que des inquiétudes avaient été communiquées par courriel à l'ancien doyen de l'école des affaires Haskayne de l'université, mais a soutenu qu'aucune plainte formelle n'avait été déposée.
Mme Cannon a commencé à s'impliquer dans le fonds de revenu Enbridge six ans avant de devenir présidente de l'institution. Le conseil des administrateurs de l'université a d'ailleurs approuvé son implication dans le fonds.
«J'accueille favorablement cette enquête et je crois que ses conclusions et recommandations rendront notre université plus forte», a-t-elle affirmé dans le communiqué.
Le conseil d'administration de l'établissement a initié l'enquête après avoir été au fait d'informations à l'effet qu'Enbridge (TSX:ENB) aurait interféré avec les travaux du Centre pour la durabilité des entreprises de l'université après avoir fait un don.
Enbridge a promis 2,25 millions $ sur 10 ans à l'université pour le centre, mais son nom ne fait plus partie du centre et son don a été réduit d'un million de dollars.
L'Association canadienne des professeures et professeurs d'université a déjà rapporté que l'ancien président du centre d'études soutenait avoir été congédié après avoir soulevé des inquiétudes sur l'influence d'Enbridge. Un autre aurait quitté car il estimait que l'université avait échoué à défendre la liberté académique.
Le conseil n'a pas encore dit qui mènerait cette enquête.
La présidente du conseil, Bonnie DuPont, une ancienne cadre d'Enbridge, n'y participera pas. La présidente de l'université, Elizabeth Cannon, s'est également récusée. Cette semaine, elle a aussi démissionné de ses fonctions payées de directrice du fonds de revenu Enbridge.
Mme Cannon a expliqué que lorsque les fonds proviennent du secteur privé, une entente écrite détaille les attentes, mais que l'université prenait elle-même les décisions sur les activités quotidiennes et le personnel.
Elle a admis que des inquiétudes avaient été communiquées par courriel à l'ancien doyen de l'école des affaires Haskayne de l'université, mais a soutenu qu'aucune plainte formelle n'avait été déposée.
Mme Cannon a commencé à s'impliquer dans le fonds de revenu Enbridge six ans avant de devenir présidente de l'institution. Le conseil des administrateurs de l'université a d'ailleurs approuvé son implication dans le fonds.
«J'accueille favorablement cette enquête et je crois que ses conclusions et recommandations rendront notre université plus forte», a-t-elle affirmé dans le communiqué.