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mardi, mars 15, 2016

Le pape annonce la canonisation de Mère Teresa le 4 septembre

http://ici.radio-canada.ca/breve/

Mère Teresa, le 12 avril 1995
Mère Teresa, le 12 avril 1995   Photo : Getty Images
Le pape François a annoncé qu'il procédera le 4 septembre à la canonisation de Mère Teresa, religieuse qui a consacré sa vie à aider les pauvres en particulier à Calcutta, en Inde, où elle est décédée en septembre 1997. Mère Teresa avait été béatifiée par Jean-Paul II en 2003, six ans après sa mort à l'âge de 87 ans. (Avec Reuters)

lundi, novembre 30, 2015

Le pape à la rencontre des musulmans en Centrafrique

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le lundi 30 novembre 2015 à 8 h 21 HNE
Le pape François s'est rendu dans le quartier musulman de Bangui, en Centrafrique.
Le pape François s'est rendu dans le quartier musulman de Bangui, en Centrafrique.  Photo :  Siegfried Modola / Reuters

Le pape François s'est rendu lundi dans un quartier à haut risque de Bangui pour prier chrétiens et musulmans d'enrayer le cycle des violences qui a fait plusieurs milliers de morts ces trois dernières années en Centrafrique.
Sous l'oeil attentif des Casques bleus déployés en nombre, le souverain pontife a franchi le « no man's land » qui sépare PK5 du reste de la capitale centrafricaine. Depuis deux mois, les miliciens chrétiens « antibaraka » font le blocus de ce quartier où sont rassemblés la plupart des musulmans qui n'ont pas fui la ville.
Des blindés équipés de mitrailleuses et des tireurs d'élite étaient postés le long du trajet du pape et sur les minarets de la mosquée fraîchement repeinte en vert et blanc, où plusieurs centaines de fidèles étaient rassemblés pour l'occasion.
« Chrétiens et musulmans sont frères et soeurs », leur a-t-il lancé après un discours de l'imam Tidiani Moussa Naibi. « Ceux qui prétendent croire en Dieu doivent aussi être des hommes et des femmes de paix », a souligné François, appelant à la « cessation de tous les actes, quels qu'en soient les auteurs, qui défigurent Dieu et dont l'objectif ultime est de défendre des intérêts particuliers par tous les moyens ».
« Ensemble, nous devons dire non à la haine, à la vengeance et à la violence, en particulier cette violence perpétrée au nom de la religion et de Dieu lui-même, a-t-il poursuivi. Dieu est paix, salam. »
Après cette visite à PK5, le convoi a pris la direction du stade national où, devant des dizaines de milliers de fidèles, le pape a célébré une messe. Il s'est envolé un peu plus tard à destination de Rome.
La République centrafricaine a sombré dans le chaos en mars 2013 lorsque les rebelles musulmans de la Séléka ont pris le pouvoir. Leurs exactions leur ont ensuite valu les représailles des milices chrétiennes anti-Balaka et l'armée française a dû intervenir dans le cadre de l'opération Sangaris pour mettre fin aux massacres.
« Dieu est paix, salam »
L'apaisement des tensions entre chrétiens et musulmans a été l'un des principaux objectifs de la première visite du souverain pontife sur le continent africain, qui l'a d'abord conduit au Kenya puis en Ouganda. Mais c'est en République centrafricaine que ses efforts en faveur de la paix et de la réconciliation sont le plus d'actualité, car les violences y ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés depuis 2013.
Les assassinats et les représailles dans et aux abords de PK5, l'une des zones les plus dangereuses de Bangui, ont fait au moins 100 morts depuis la fin septembre, selon l'ONG Human Rights Watch. « Nous vivons dans une prison à ciel ouvert », déplorait récemment l'imam du quartier, qui s'est montré plus optimiste lundi.
« La relation avec nos frères et soeurs chrétiens est tellement profonde qu'aucune tentative visant à la faire dérailler ne pourra aboutir », a-t-il assuré. « Les chrétiens et les musulmans de ce pays sont obligés de vivre ensemble et de s'aimer les uns les autres ».
La communauté chrétienne, majoritaire en Centrafrique, comme la communauté musulmane se félicitent de la visite du pape et espèrent qu'elle permettra de relancer le dialogue et contribuera au retour de la paix.
Dimanche, François est allé aux devants des quelque 4000 réfugiés installés dans un camp de Bangui, chassés de chez eux, pour la plupart, par des musulmans en armes. Un peu plus tôt, à sa descente d'avion, il avait été conduit au palais présidentiel où il s'était entretenu avec la présidente par intérim, Catherine Samba-Panza, et avait appelé à « l'unité dans la diversité ».
Il a d'autre part célébré la messe dans la cathédrale Notre-Dame de Bangui, là même où des miliciens musulmans avaient tué 15 personnes dans une attaque en mai 2014.

dimanche, octobre 25, 2015

Fin du synode : ouverture pour les divorcés, pas pour les homosexuels

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

 Mise à jour le samedi 24 octobre 2015 à 18 h 12 HAE  Reuters
Le pape François quitte le synode de l'Église catholique
Le pape François quitte le synode de l'Église catholique  Photo :  ? Alessandro Bianchi / Reuters

Le pape François, clôturant samedi un synode difficile sur la famille, a critiqué les évêques inflexibles qui « s'enfouissent la tête dans le sable » et se réfugient derrière une doctrine rigide pendant que des familles souffrent.
À l'issue de cette réunion de trois semaines, qui s'est tenue au Vatican sous la houlette du pape, les évêques ont décidé d'une ouverture prudente en direction des divorcés remariés, mais pas des homosexuels.
Dans son discours de fin de synode, le pape a semblé critiquer les ultra-conservateurs, affirmant que les dirigeants de l'Église devaient affronter les questions difficiles « sans peur, sans s'enfouir la tête dans le sable ».
Ce synode, a-t-il dit, a « mis à nu les coeurs fermés qui se cachent souvent même derrière les enseignements ou les bonnes intentions de l'Église, pour s'asseoir sur le siège de Moïse et juger, parfois avec supériorité et superficialité, des cas difficiles et des familles blessées ».
Conformément à son discours constant depuis le début de son mandat, le souverain pontife a estimé que l'Église catholique ne pouvait transmettre son message aux nouvelles générations dans un langage « archaïque ou simplement incompréhensible ».
Non au mariage homosexuel 
Le document final répète que les homosexuels ne doivent pas faire l'objet de discrimination au sein de la société, tout en réaffirmant que le mariage homosexuel est « sans fondement » et qu'il ne saurait être comparé aux unions hétérosexuelles, « même de loin ».
Le synode des évêques est un organe consultatif qui n'a pas le pouvoir de modifier la doctrine de l'Église. Le pape, arbitre ultime, s'est souvent dit favorable à une Église plus ouverte et plus charitable. Il pourrait se servir du document final pour écrire sa propre « exhortation apostolique ».
Lors du synode, certains évêques ont proposé que l'Église et ses 1,2 milliard de fidèles introduisent dans le document des paroles favorables à l'accueil des homosexuels, par exemple de les appeler « frères, soeurs et collègues ».
Mais, le cardinal Christoph Schönborn (Autriche) a déclaré samedi qu'une grande partie des 270 évêques estimait que l'homosexualité était encore « un thème trop délicat » dans le pays où ils exercent leur ministère.
Les évêques africains se sont montrés particulièrement inflexibles sur ce point, a-t-il précisé. Ils ont argué que cela ne ferait que semer la confusion chez les fidèles.
Lors d'une rencontre préliminaire il y a un an, les conservateurs avaient fait en sorte qu'un passage qu'ils estimaient trop favorable aux gais soit supprimé dans le rapport d'étape.
Humilité et discrétion pour les remariés hétérosexuels
D'un autre côté, le document final offre un certain espoir pour une pleine réintégration au sein de l'Église de certains catholiques divorcés qui se sont remariés civilement.
Selon la doctrine actuelle de l'Église, ces remariés ne peuvent recevoir la communion sauf s'ils s'abstiennent d'avoir des relations sexuelles avec leur nouveau partenaire parce qu'aux yeux de l'Église, leur premier mariage est toujours valable et qu'ils sont donc considérés comme se livrant à l'adultère et vivant en état de péché.
La seule façon pour ces catholiques de se remarier de façon valable du point de vue de l'Église est d'obtenir une annulation, une décision stipulant que leur premier mariage n'a jamais existé en raison de l'absence de certains éléments fondamentaux tels que la maturité psychologique ou le libre consentement.
Le document final évoque un « forum interne », réclamé depuis des années par les progressistes, dans lequel un prêtre peut travailler avec un catholique qui a divorcé et s'est remarié, pour décider ensemble, en privé et au cas par cas, si il ou elle peut être pleinement réintégré.
« Pour que ceci se produise, les conditions nécessaires d'humilité, de discrétion, d'amour de l'Église et de ses enseignements doivent être garantis dans une recherche sincère de la volonté de Dieu », indique le document.
Selon certains observateurs, le seul fait que la phrase ait été incluse dans le document constitue une victoire pour les partisans du changement.

dimanche, septembre 27, 2015

Le pape François termine son voyage aux États-Unis à Philadelphie

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Publié par Associated Press le samedi 26 septembre 2015 à 21h02. Modifié par Jacques Thériault le dimanche 27 septembre 2015
Le pape François termine son voyage aux États-Unis à Philadelphie
PHILADELPHIE ? Prenant la parole au lieu de naissance États-Unis, le pape François a réservé un accueil chaleureux, samedi, aux immigrants nouvellement arrivés en sol américain et a chanté les louanges des valeurs fondatrices du pays que sont la liberté et l'égalité, tout en prévenant la foule que la liberté de culte était en danger un peu partout dans le monde.
Le pontife est arrivé à Philadelphie samedi matin, dernier arrêt de son voyage de six jours aux États-Unis. Il a livré une allocution à l'extérieur de l'Independance Hall, où la Déclaration d'indépendance et la Constitution ont été signées, et utilisé le lutrin ayant servi à Abraham Lincoln lors de son discours de Gettysburg.

«C'est ici que les libertés qui définissent aujourd'hui ce pays ont été énoncées pour la première fois», a déclaré le Saint-Père, qui s'est rendu à l'Independance Hall après avoir célébré une messe à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le centre-ville de Philadelphie.

«Nous nous souvenons des combats difficiles qu'il a fallu mener pour abolir l'esclavage, étendre le droit de vote et favoriser la syndicalisation, de même que des efforts progressifs qu'il faut continuer de déployer pour éliminer toute forme de racisme et de discrimination à l'égard des vagues successives de nouveaux Américains», a-t-il poursuivi, provoquant des applaudissements au sein de l'assistance de 40 000 personnes.

«Cela montre que, lorsqu'un pays est déterminé à respecter ses principes fondateurs basés sur le respect de la dignité humaine, il devient plus fort et est capable de se renouveler.»

François a cependant soutenu que la liberté de culte était menacée.

«Dans un monde où toutes sortes de tyrannies modernes cherchent à supprimer la liberté de culte ou à la réduire à une sous-culture sans droit de parole sur la place publique, ou encore à utiliser la religion comme prétexte pour commettre des actes haineux ou brutaux, il est important que les fidèles de toutes les confessions unissent leur voix pour réclamer la paix, la tolérance ainsi que le respect de la dignité humaine et des droits d'autrui».

Parlant en espagnol, sa langue maternelle, le pape a encouragé les immigrants présents à célébrer leur culture et leurs traditions, soutenant qu'elles étaient précieuses pour l'Amérique.

«En offrant ce cadeau, vous trouverez non seulement votre place ici, mais vous aiderez aussi la société à se renouveler», a assuré le premier pape latino-américain.

Plus tard samedi soir, des dizaines de milliers de spectateurs se sont rassemblés sur le Benjamin Franklin Parkway en compagnie du Saint-Père pour un festival de musique et de prières mettant en vedette la chanteuse Aretha Franklin, le ténor italien Andrea Bocelli, l'acteur Mark Wahlberg et l'humoriste Jim Gaffigan.

François s'est rendu à Philadelphie afin de prendre part à un grand rassemblement catholique sur le thème de la famille organisé par le Vatican. Dimanche, il clôturera l'événement en célébrant une grande messe.

Durant les deux premières escales de son voyage américain à Washington et New York, le pape a notamment pris la parole devant le Congrès et les Nations unies afin d'exhorter les leaders à lutter contre les changements climatiques et les inégalités.

vendredi, septembre 25, 2015

Devant le Congrès, le pape livre un vibrant plaidoyer pour l'immigration

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le jeudi 24 septembre 2015 à 19h10. Modifié par Jacques Thériault à 20h33.
Devant le Congrès, le pape livre un vibrant plaidoyer pour l'immigration
Le pape François devant de Congrès des État-Unis / AP Photo/Pablo Martinez Monsivais
WASHINGTON - Le pape François est devenu jeudi le premier pontife à prendre la parole devant le Congrès des États-Unis, adressant aux politiciens et dignitaires un vibrant plaidoyer pour l'immigration.
Évoquant aussi bien la crise des migrants en Europe que les migrants latino-américains qui affluent vers les États-Unis, il a appelé les élus «à accueillir l'étranger parmi nous» et à «réagir d'une manière humaine, juste et fraternelle».

«Nous ne devons pas être effrayés par leur nombre, mais plutôt les voir comme des humains, voir leurs visages et écouter leurs histoires, en tentant de répondre à leur situation du mieux que nous le pouvons», a déclaré le pape.

Il a appelé à l'abolition de la peine de mort, aux États-Unis et à travers le monde, déclarant que la société ne peut que profiter de la réhabilitation des criminels et réaffirmant que toute vie est sacrée.

Dans le même ordre d'idées, il a demandé aux législateurs et aux Américains «de protéger et de défendre la vie à tous les stades de son développement», une référence claire à l'opposition de l'Église à l'avortement.

Il avait précédemment rappelé que la lutte contre l'extrémisme religieux nécessite un «équilibre délicat», qui assure en même temps la liberté de religion. «Aucune religion n'est immunisée face aux illusions personnelles ou à l'extrémisme idéologique», a-t-il dit. Il a mis en garde contre une simple division du monde entre les «bons» et les «méchants».

Le pape a été accueilli par un tonnerre d'applaudissements quand il a fait son entrée dans la chambre principale du capitole, où les juges de la Cour suprême, des membres du Cabinet, des diplomates et d'autres invités s'étaient joints aux membres du Congrès.

Après son discours, il est apparu sur le balcon du capitole et s'est brièvement adressé à la foule de milliers de personnes réunies sur la pelouse et le National Mall devant la Maison-Blanche.

«Buenos dias», a-t-il lancé en espagnol, et la foule a hurlé une réponse.

Le pape François a demandé à la foule de prier pour lui, tel qu'il le fait toujours. En espagnol, il a ajouté reconnaître qu'il ne s'adressait peut-être pas qu'à des croyants.

«S'il y en a parmi vous qui ne croient pas ou qui ne peuvent prier, je vous demande de m'envoyer vos bonnes pensées», a-t-il dit, chaudement applaudi.

Le Saint-Père s'est ensuite rendu à la paroisse Saint-Patrick pour rencontrer des itinérants. Une foule l'a entouré à l'organisme Catholic Charities de l'archidiocèse de Washington pour prendre des égoportraits avec lui, après qu'il eut béni leur repas.

«Il ne peut y avoir de justification sociale ou morale, aucune justification, pour le manque de logement», a-t-il déclaré.

Le pape a ensuite pris la direction de New York pour diriger d'autres prières et prononcer un discours devant les Nations unies. Washington était le premier arrêt de cette visite de trois villes américaines, qui se conclura à Philadelphie.

Mercredi, à son arrivée en sol américain, il avait été accueilli à la Maison-Blanche par le président Barack Obama, avec qui il s'est entretenu à huis clos dans le bureau ovale. Il avait abordé, dans un bref discours, l'importance d'agir pour contrer les changements climatiques et pour l'accueil des immigrants. Il avait également appelé les évêques du pays à adoucir leur langage sur certaines questions sociales polarisantes et avait noté le scandale des abus sexuels du clergé.

Jeudi devant le Congrès, le sujet de la protection de la planète est revenu. Le pape a comparé les changements climatiques à «la détérioration environnementale causée par l'activité humaine». Cette fois cependant, il a précisé qu'il n'était pas contre le monde des affaires, tel que l'ont laissé entendre quelques républicains conservateurs. Il a cité un document d'enseignement catholique qui décrit les affaires comme «une noble vocation, vouée à créer de la richesse et à améliorer le monde».

mercredi, septembre 23, 2015

Le pape pourrait faire la leçon aux Américains sur le capitalisme

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le mardi 22 septembre 2015 à 21 h 26 HAE

Après sa visite à Cuba, le pape François vient d'arriver aux États-Unis. Et selon l'économiste et essayiste français Édouard Tétreau, qui a participé aux réunions préparatoires de ce voyage, si le souverain pontife va célébrer au cours de sa visite les bons côtés de ce pays, il n'est pas exclu qu'il y tienne « un discours vif » à propos de la menace que posent la finance et la technologie « si on ne les régule pas avec de la conscience ».
En entrevue à 24/60 avec Anne-Marie Dussault, Édouard Tétreau rappelle que pendant la crise financière, en 2008, le président américain Barack Obama avait dit qu'un « contrôle parental » devait être exercé sur Wall Street.
Or, « aujourd'hui, sept ans après, on peut dire que ce contrôle existe, mais c'est Wall Street qui l'exerce sur Washington, la Maison-Blanche et le Congrès, avec une puissance financière très forte sur la politique américaine », observe l'économiste.
L'une des principales critiques du « pape des pauvres » à l'égard du système capitaliste, « c'est l'idolâtrie de l'argent », dit M. Tétreau. Mais une autre des critiques que le pape François pourrait émettre, selon lui, porte sur le fait que l'argent ne circule pas suffisamment.
« Nous sommes extrêmement riches : est-ce que l'on fait tout pour avoir des sociétés et des économies humaines? »— Édouard Tétreau

Le souverain pontife est très engagé, et « cela énerve beaucoup de monde », note Édouard Tétreau.
« Le pape dit clairement, par exemple, qu'il faut mettre un terme aux énergies fossiles, graduellement, mais qu'il faut y mettre un terme pour passer au renouvelable, souligne-t-il. Je note que cela n'a pas beaucoup plu à Jeb Bush, qui a dit : "Moi, je ne vais pas à la messe pour écouter des questions d'économie ou de politique." »
S'il se fait critique, le pape sera-t-il écouté des Américains? L'économiste croit que oui, en partie. « Nous parlons d'un des hommes les plus populaires aux États-Unis. Pas uniquement chez les Hispaniques, mais il y a 80 % d'opinion favorable pour le pape... Il y aura beaucoup de standing ovations au Congrès. J'anticipe beaucoup de liesses, beaucoup de ferveur. Et en même temps, du côté de l'aile dure des républicains, et peut-être de l'aile la plus conservatrice de certaines églises, il y aura des grincements de dents. »

mercredi, août 05, 2015

Le pape François demande clémence pour les divorcés

http://www.lepoint.fr/societe/

Fin juin, Jorge Bergoglio avait déjà fait preuve de pragmatisme en reconnaissant qu'une séparation était parfois inévitable, et même "nécessaire"



Publié le  | Le Point.fr
Le pape François , 15 août 2013
le pape François

Les divorcés remariés « font toujours partie de l'Église » et ne doivent pas être traités comme des excommuniés, a affirmé mercredi le pape François, alors que le sujet s'annonce explosif au synode sur la famille en octobre. Sans remettre en cause le dogme catholique sur le mariage religieux, qu'il appelle régulièrement à remettre à l'honneur, le pape a estimé « qu'un accueil fraternel et attentif dans l'amour et la vérité est nécessaire envers les baptisés qui ont établi une nouvelle relation après l'échec d'un mariage sacramentel ». « En effet, ces personnes ne sont pas excommuniées - elles ne sont pas excommuniées ! - et ne doivent absolument pas être traitées comme telles. Elles font toujours partie de l'Église », a-t-il martelé lors de son audience hebdomadaire dans la vaste salle Paul VI, provoquant des applaudissements nourris. De plus, « il est nécessaire, par amour de la vérité, de bien discerner les situations, faisant par exemple la différence entre qui a subi la séparation et qui l'a provoquée », a insisté le pape.

Divorce « parfois nécessaire »

Fin juin, lors de sa dernière audience générale du mercredi avant une suspension durant tout le mois de juillet, Jorge Bergoglio avait déjà fait preuve de pragmatisme en reconnaissant qu'une séparation était parfois inévitable. « Elle peut même être moralement nécessaire, quand il s'agit de soustraire l'époux plus faible, ou les enfants en bas âge, aux blessures plus graves causées par l'intimidation et la violence, l'humiliation et l'exploitation, mais aussi l'indifférence », avait-il expliqué. « Pas de porte fermée ! Tous peuvent participer d'une manière ou d'une autre à la vie de l'Église », a martelé mercredi le pontife argentin en évoquant la prière, la liturgie, l'éducation religieuse des enfants, le service des pauvres, l'engagement pour la justice... mais pas les sacrements. Pour l'Église, un mariage religieux ne peut être dissous. Aussi, le droit canon, considérant les personnes remariées civilement comme infidèles à leur premier conjoint, les exclut-elles des sacrements, dont la communion. L'excommunication est cependant une sanction plus forte, puisqu'elle implique aussi une exclusion de la communauté.

Remariage, homosexualité ?

La question de la place des divorcés remariés, mais aussi celle des homosexuels ou des unions civiles, divise profondément l'Église, entre des conservateurs, en particulier des pays du Sud, braqués contre tout changement, et une ligne plus moderne, désireuse de réelles ouvertures. La question a fait l'objet de vifs débats lors du synode sur la famille à l'automne 2014, et devrait être encore au centre du second synode en octobre, qui doit élaborer des recommandations pour le pape. Le document de travail de ce second synode, rendu public fin juin, a semblé présenter une synthèse entre les ouvertures prudentes de certains prélats occidentaux et la réaffirmation de la doctrine. Il évoque ainsi la possibilité d'un « chemin de pénitence » ouvrant la voie à un retour à la communion pour des divorcés remariés, mais avec des conditions draconiennes qui pourraient aller jusqu'à l'obligation de faire chambre à part.
Un consensus plus large existe aussi en vue d'une simplification des procédures de nullité matrimoniale, visant à montrer qu'en raison d'un vice de fond ou de forme le mariage n'était pas valide et n'a donc techniquement jamais eu lieu. Dans une interview en mars à une télévision mexicaine, le pape avait mis en garde contre des « attentes démesurées » d'une partie des fidèles avant le synode. Mais lors d'une messe pendant son voyage en Amérique latine en juillet, il a aussi appelé à prier pour « un miracle », afin de « trouver des solutions et des aides concrètes aux nombreuses difficultés et aux importants défis que la famille doit affronter aujourd'hui ».

mercredi, juin 10, 2015

Le pape crée un tribunal pour les évêques en matière de pédophilie

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le mercredi 10 juin 2015 à 08h22. Modifié par Charles Payette à 08h41.
Le pape crée un tribunal pour les évêques en matière de pédophilie
casarosada
VATICAN - Le pape François a créé un tribunal pour entendre les évêques soupçonnés de ne pas avoir protégé les enfants face aux prêtres pédophiles.
Il s'agit de la mesure la plus musclée adoptée jusqu'à présent par le Vatican pour rendre les évêques responsables de leurs décisions. Aucun évêque n'a jamais été évincé par la force pour avoir protégé des prêtres pédophiles, mais le pape a accepté en avril la démission d'un évêque américain qui avait été reconnu coupable de ne pas avoir dénoncé un agresseur.

Le Vatican a expliqué mercredi que le pape a accepté les propositions de son conseil consultatif en matière d'agressions sexuelles.

Ces propositions prévoient un mécanisme qui permettra au Vatican d'examiner les plaintes d'abus de pouvoir par les évêques et de trancher. Elles demandent aussi la création d'une section judiciaire spéciale au sein de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

vendredi, mai 15, 2015

Philippe Couillard rencontrera le pape François

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 14 mai 2015 à 17h21. Modifié par Danielle Arsenault à 22h05.
QUÉBEC - Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, rencontrera le pape François au Vatican, lors d'un déplacement en Europe dans deux semaines.
M. Couillard pourra saluer le pape le 27 mai à l'issue d'une audience générale, indique un communiqué de son cabinet diffusé jeudi.

À Rome, à partir du 26 mai, le premier ministre participera à des entretiens politiques dans le contexte du 50e anniversaire de la présence institutionnelle du Québec en Italie.

À son programme, M. Couillard a également prévu de faire la promotion de l'accord de libre-échange Canada-Europe, du Plan Nord et de sa stratégie de développement économique maritime.

Avant de compléter son séjour européen, M. Couillard se rendra à Paris, le 28 mai, accompagné de la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David. Ils participeront à la cérémonie au cours de laquelle l'écrivain Dany Laferrière sera reçu à l'Académie française.

D'autres rencontres politiques et économiques sont prévues également à Paris, sans plus de précisions.

La mission se termine le 30 mai.

dimanche, mai 10, 2015

Impressionné par le pape, Castro envisage de retourner à l'église

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le dimanche 10 mai 2015 à 14 h 56 HAE  Associated Press
Le récit de Nathalie Cloutier

De passage au Vatican pour remercier le pape François pour sa contribution dans le rapprochement historique entre Cuba et les États-Unis, le président Raul Castro s'est dit impressionné par le souverain pontife, ajoutant même que cette rencontre lui donnait envie de retourner à l'église.
François a accueilli le président Castro en lui souhaitant la bienvenue en espagnol. Les deux hommes se sont ensuite entretenus pendant près d'une heure.
Avant de quitter le Vatican, lors d'une conférence de presse, M. Castro n'a pas tari d'éloges sur le pape. Il a confié que lui-même avait étudié à une école jésuite, tout comme le dirigeant de l'Église catholique.
Le président a d'ailleurs promis d'assister 'avec plaisir' à toutes les messes du pape lorsqu'il se rendra à Cuba, en septembre. Il a indiqué, « sans faire de blague », que les discours du pape l'encourageaient à recommencer à prier et à aller à l'église.
M. Castro s'est adressé à la presse du bureau du premier ministre italien Matteo Renzi, qu'il a rencontré avant son départ.
Ces déclarations sont lourdes de sens pour le dirigeant d'un pays communiste qui s'est fait souvent critiquer par l'Église catholique.
« Je viens du Parti communiste cubain, qui ne permet pas les croyances religieuses. Mais maintenant nous le permettons et c'est un pas important », a-t-il souligné, ajoutant qu'il avait été soufflé « par la sagesse, la modestie et toutes les qualités » du souverain pontife.
M. Castro avait déjà remercié le pape pour ses efforts dans le but de rapprocher Cuba et les États-Unis après des décennies de tensions. Il en a d'ailleurs profité, dimanche, pour demander une fois de plus au Sénat américain de retirer son pays de la liste des pays soutenant le terrorisme.
L'ancien président et frère de M. Castro, Fidel, avait rencontré le pape Jean-Paul II en 1996, au Vatican. Deux ans plus tard, le pape s'était rendu à Cuba pour effectuer le premier voyage d'un dirigeant de l'Église catholique sur l'île antillaise.

mercredi, avril 22, 2015

Avant les États-Unis, le pape François fera escale à Cuba

http://www.lepoint.fr/monde/

Le Point - Publié le 

Le souverain pontife, qui a joué un rôle important dans le rétablissement des relations entre Cuba et les États-Unis, se rendra sur l'île en septembre.

Le pape François lors de son discours devant les députés au Parlement européen (photo d'illustration).
Le pape François lors de son discours devant les députés au Parlement européen
(photo d'illustration).
 © Pol Emile / Sipa

Le pape fera étape à Cuba, à l'invitation des autorités et des évêques, avant de se rendre aux États-Unis en septembre prochain, a confirmé mercredi le Vatican. Il s'agit du premier déplacement dans ce pays du pape François, qui a joué un rôle important dans le rétablissement des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis. Le Vatican avait fait état d'une médiation personnelle du souverain pontife. 
"Je peux confirmer que le Saint-Père, ayant reçu et accepté l'invitation des autorités et des évêques de Cuba, a décidé d'accomplir une étape dans l'île avant d'arriver aux États-Unis pour le voyage qui a déjà été annoncé" du 22 au 27 septembre, a annoncé le porte-parole du Saint-Siège, le père jésuite Federico Lombardi, dans un communiqué.
Le 17 avril, cette visite du premier pape latino-américain de l'histoire avait été envisagée par le Vatican comme une "hypothèse" très solide, mais n'avait pas été confirmée.

Normalisation des relations

Benoît XVI s'était rendu à La Havane en 2012 et son prédécesseur, Jean-Paul II, en 1998.
Depuis longtemps, la diplomatie vaticane, avec le soutien actif des évêques cubains, travaille à la normalisation des relations avec les États-Unis et aussi à la démocratisation du régime.
Le pape argentin avait envoyé une lettre aux présidents cubain Raúl Castro et américain Barack Obama, et le Vatican avait reçu des délégations des deux pays en octobre.

dimanche, avril 05, 2015

Place Saint-Pierre: le pape François célèbre la messe de Pâques sous la pluie

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le dimanche 05 avril 2015 à 06h09. Modifié par Jacques Thériault à 07h44.
Place Saint-Pierre: le pape François célèbre la messe de Pâques sous la pluie
VATICAN ? Malgré la pluie, des dizaines de milliers de pélerins se sont rassemblés dimanche sur la Place Saint-Pierre de Rome pour assister à la messe de Pâques.
Protégés par des parapluies, le pape François et les autres célébrants ont présidé à la cérémonie.

Plus tôt, au cours de la messe de la Veillée pascale, samedi soir, le Saint-Père a dénoncé les attaques perpétrées dans le monde contre des chrétiens.

Il a déploré le «silence complice» de la communauté internationale face au massacre de chrétiens par des extrémistes islamistes, faisant notamment allusion à la récente attaque de l'Université Garissa au Kenya.

Le pape parle de plus en plus ouvertement de ces attaques qui, entre autres, ont poussé de très anciennes communautés chrétiennes à abandonner leurs villages du Moyen-Orient où ils vivent depuis l'époque de Jésus.