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Publié par Associated Press le samedi 26 septembre 2015 à 21h02. Modifié par Jacques Thériault le dimanche 27 septembre 2015
PHILADELPHIE ? Prenant la parole au lieu de naissance États-Unis, le pape François a réservé un accueil chaleureux, samedi, aux immigrants nouvellement arrivés en sol américain et a chanté les louanges des valeurs fondatrices du pays que sont la liberté et l'égalité, tout en prévenant la foule que la liberté de culte était en danger un peu partout dans le monde.
On en parle en ondes :
Le pontife est arrivé à Philadelphie samedi matin, dernier arrêt de son voyage de six jours aux États-Unis. Il a livré une allocution à l'extérieur de l'Independance Hall, où la Déclaration d'indépendance et la Constitution ont été signées, et utilisé le lutrin ayant servi à Abraham Lincoln lors de son discours de Gettysburg.
«C'est ici que les libertés qui définissent aujourd'hui ce pays ont été énoncées pour la première fois», a déclaré le Saint-Père, qui s'est rendu à l'Independance Hall après avoir célébré une messe à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le centre-ville de Philadelphie.
«Nous nous souvenons des combats difficiles qu'il a fallu mener pour abolir l'esclavage, étendre le droit de vote et favoriser la syndicalisation, de même que des efforts progressifs qu'il faut continuer de déployer pour éliminer toute forme de racisme et de discrimination à l'égard des vagues successives de nouveaux Américains», a-t-il poursuivi, provoquant des applaudissements au sein de l'assistance de 40 000 personnes.
«Cela montre que, lorsqu'un pays est déterminé à respecter ses principes fondateurs basés sur le respect de la dignité humaine, il devient plus fort et est capable de se renouveler.»
François a cependant soutenu que la liberté de culte était menacée.
«Dans un monde où toutes sortes de tyrannies modernes cherchent à supprimer la liberté de culte ou à la réduire à une sous-culture sans droit de parole sur la place publique, ou encore à utiliser la religion comme prétexte pour commettre des actes haineux ou brutaux, il est important que les fidèles de toutes les confessions unissent leur voix pour réclamer la paix, la tolérance ainsi que le respect de la dignité humaine et des droits d'autrui».
Parlant en espagnol, sa langue maternelle, le pape a encouragé les immigrants présents à célébrer leur culture et leurs traditions, soutenant qu'elles étaient précieuses pour l'Amérique.
«En offrant ce cadeau, vous trouverez non seulement votre place ici, mais vous aiderez aussi la société à se renouveler», a assuré le premier pape latino-américain.
Plus tard samedi soir, des dizaines de milliers de spectateurs se sont rassemblés sur le Benjamin Franklin Parkway en compagnie du Saint-Père pour un festival de musique et de prières mettant en vedette la chanteuse Aretha Franklin, le ténor italien Andrea Bocelli, l'acteur Mark Wahlberg et l'humoriste Jim Gaffigan.
François s'est rendu à Philadelphie afin de prendre part à un grand rassemblement catholique sur le thème de la famille organisé par le Vatican. Dimanche, il clôturera l'événement en célébrant une grande messe.
Durant les deux premières escales de son voyage américain à Washington et New York, le pape a notamment pris la parole devant le Congrès et les Nations unies afin d'exhorter les leaders à lutter contre les changements climatiques et les inégalités.
«C'est ici que les libertés qui définissent aujourd'hui ce pays ont été énoncées pour la première fois», a déclaré le Saint-Père, qui s'est rendu à l'Independance Hall après avoir célébré une messe à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul, dans le centre-ville de Philadelphie.
«Nous nous souvenons des combats difficiles qu'il a fallu mener pour abolir l'esclavage, étendre le droit de vote et favoriser la syndicalisation, de même que des efforts progressifs qu'il faut continuer de déployer pour éliminer toute forme de racisme et de discrimination à l'égard des vagues successives de nouveaux Américains», a-t-il poursuivi, provoquant des applaudissements au sein de l'assistance de 40 000 personnes.
«Cela montre que, lorsqu'un pays est déterminé à respecter ses principes fondateurs basés sur le respect de la dignité humaine, il devient plus fort et est capable de se renouveler.»
François a cependant soutenu que la liberté de culte était menacée.
«Dans un monde où toutes sortes de tyrannies modernes cherchent à supprimer la liberté de culte ou à la réduire à une sous-culture sans droit de parole sur la place publique, ou encore à utiliser la religion comme prétexte pour commettre des actes haineux ou brutaux, il est important que les fidèles de toutes les confessions unissent leur voix pour réclamer la paix, la tolérance ainsi que le respect de la dignité humaine et des droits d'autrui».
Parlant en espagnol, sa langue maternelle, le pape a encouragé les immigrants présents à célébrer leur culture et leurs traditions, soutenant qu'elles étaient précieuses pour l'Amérique.
«En offrant ce cadeau, vous trouverez non seulement votre place ici, mais vous aiderez aussi la société à se renouveler», a assuré le premier pape latino-américain.
Plus tard samedi soir, des dizaines de milliers de spectateurs se sont rassemblés sur le Benjamin Franklin Parkway en compagnie du Saint-Père pour un festival de musique et de prières mettant en vedette la chanteuse Aretha Franklin, le ténor italien Andrea Bocelli, l'acteur Mark Wahlberg et l'humoriste Jim Gaffigan.
François s'est rendu à Philadelphie afin de prendre part à un grand rassemblement catholique sur le thème de la famille organisé par le Vatican. Dimanche, il clôturera l'événement en célébrant une grande messe.
Durant les deux premières escales de son voyage américain à Washington et New York, le pape a notamment pris la parole devant le Congrès et les Nations unies afin d'exhorter les leaders à lutter contre les changements climatiques et les inégalités.