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mardi, janvier 24, 2017

Le NPD condamnera les écarts de Donald Trump, s'il y a lieu

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 24 janvier 2017 à 15h26 | Mis à jour à 15h26
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a salué... (Adrian Wyld, Archives PC)
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, a salué les centaines de milliers de personnes qui ont participé à une marche samedi pour défendre les droits des femmes.
ADRIAN WYLD, ARCHIVES PC
(Ottawa) Si le gouvernement libéral de Justin Trudeau préfère se montrer conciliant envers la nouvelle administration de Donald Trump jusqu'ici, le NPD, lui, n'hésitera pas à condamner les écarts de conduite et de langage du président des États-Unis.
Alors qu'il prépare ses troupes en prévision de la reprise des travaux parlementaires de lundi prochain, à Ottawa, le chef du NPD, Thomas Mulcair, a démontré à quelle enseigne il loge en saluant les centaines de milliers de personnes qui ont participé à une marche samedi pour défendre les droits des femmes.
« Nous nous rassemblons aujourd'hui à un moment crucial de notre histoire. Vendredi, le président Trump a pris le pouvoir aux États-Unis. Et samedi, des millions de gens à travers l'Amérique du Nord et à travers le monde ont marché pour défendre les droits des femmes et les droits de la personne », a déclaré M. Mulcair dans un discours devant ses députés.
« C'était une inspiration de voir autant de gens s'élever contre le sexisme, la xénophobie, l'intolérance, la bigoterie et bien entendu dénoncer ceux qui encouragent ce genre de politique et la division. Comme nous l'avons toujours fait, nous, les néo-démocrates, luttons aux côtés des mouvements progressistes du monde entier, unis par nos valeurs partagées d'égalité et d'inclusion », a-t-il ajouté du même souffle.
«Bravo aux femmes»
Le premier ministre Justin Trudeau a aussi salué les gens qui ont pris part aux nombreuses manifestions en fin de semaine en déclarant, sur son compte Twitter: « Bravo aux femmes et aux hommes qui ont manifesté leur appui aux droits des femmes hier, partout au Canada. Vous inspirez votre gouvernement ». Mais il s'est bien gardé de faire un lien avec les propos controversés tenus par Donald Trump durant la campagne électorale.
Bravo aux femmes et aux hommes qui ont manifesté leur appui aux droits des femmes hier, partout au Canada. Vous inspirez votre gouvernement.

Conflit d'horaire
Le député néo-démocrate Alexandre Boulerice a indiqué avoir participé à la marche organisée samedi à Montréal. Il a noté que la ministre responsable de la Condition féminine, Maryam Monsef, n'a participé à aucune des manifestations au pays qui visaient à dénoncer les propos de Donald Trump. Son bureau a expliqué qu'elle avait un conflit d'horaire en raison de la retraite de deux jours du cabinet libéral à Calgary qui prend fin mardi.
«Le président Trump est un nouveau genre de politicien. Ce n'est pas le genre que j'aime ou apprécie. Je ne veux pas que personne s'inspire de lui. Je ne crois pas que les insultes et la vulgarité devraient avoir préséance en politique », a affirmé M. Boulerice.
« Au NPD, avant d'être des députés ou des élus, nous sommes d'abord des militants et des militantes de gauche. Et on ne gênera pas pour dénoncer le racisme, la xénophobie, la misogynie, le sexisme, que ce soit M. Trump ou de n'importe quel politicien », a-t-il ajouté.
Quant à la décision de Mme Monsef de ne pas participer aux événements de samedi, M. Boulerice  a déclaré : « On se dit féministe, mais des fois il faut que les bottines suivent les babines également ».
Dans son discours aux députés, M. Mulcair a aussi affirmé que le gouvernement Trudeau a l'obligation de dire aux Canadiens quelles sont ses priorités avant de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain.
M. Mulcair compte aussi faire pression sur le gouvernement Trudeau à la reprise de la session parlementaire de lundi pour qu'il s'attaque aux inégalités sociales. « Quand les deux plus riches milliardaires du Canada ont autant d'argent que 11 millions de Canadiens, (...) il ne faut pas se surprendre que l'écart entre les riches et les autres ne cesse d'augmenter ».

mardi, juillet 21, 2015

Débats électoraux : Le PLC craint que les francophones soient désavantagés

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 20 juillet 2015 à 21h52. Modifié par Jean-François Cyr à 22h54.
Débats électoraux : Le PLC craint que les francophones soient désavantagés
Le chef du NPD, Thomas Mulcair, le chef du PLC et premier ministre, 
Stephen Harper, et le chef du PLC, Justin Trudeau
/Montage: photos archives Presse Canadienne
OTTAWA - Les libéraux fédéraux craignent que les francophones du pays soient désavantagés par le refus des conservateurs de participer aux débats des chefs au cours de la prochaine campagne électorale prévue à l'automne.
Le Parti libéral du Canada (PLC) a déploré, lundi, par voie de communiqué, l'organisation actuelle des échanges oratoires.

La semaine dernière, le Parti conservateur a maintenu son refus de participer au débat du Consortium des radiodiffuseurs, et ce, même si La Presse a abandonné l'idée de faire sa propre rencontre des chefs des partis politiques. La Presse s'est ralliée au regroupement des médias, composé de CBC News, CTV News, Global News, Radio-Canada et Télé-Québec, faisant en sorte que les conservateurs participeront à un seul débat en langue française, celui du réseau TVA, le 2 octobre.

Le parti de Stephen Harper s'est limité à participer à un maximum de deux débats en français et trois en anglais.

Les débats dans la langue de Shakespeare sont déjà connus : celui du magazine Maclean's, celui de l'organisation Munk Debates et celui du quotidien The Globe and Mail.

Les libéraux qualifient le refus des conservateurs comme étant un «pied de nez aux Québécois et aux francophones partout au pays». Selon eux, un nombre égal de débats dans les deux langues devraient être présentés dans tout le pays pour rejoindre le plus d'électeurs possible.

La semaine dernière, le porte-parole du parti conservateur (PC), Kory Teneycke, rappelait le mantra adopté dès le départ affirmant que la position du parti «en ce qui concerne les débats du soi-disant consortium» n'avait pas changé.

«Les avenues possibles pour un second débat en français sont de plus en plus difficiles à imaginer», avait alors ajouté M. Teneycke.

Le PLC a donc peu d'espoir de voir un autre affrontement en français, avec tous les chefs de partis, s'annoncer dans les prochaines semaines.

Le Parti libéral ajoute que sa plateforme prévoit la mise sur pied d'une commission indépendante qui sera chargée d'organiser les débats pendant les campagnes électorales pour, notamment, «mettre fin aux manoeuvres partisanes entourant les débats».