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samedi, mars 18, 2017

Laval: le maire mis à l'amende par le DGE

http://www.lapresse.ca/actualites/national/

EXCLUSIF
Publié le 18 mars 2017 à 05h00 | Mis à jour à 07h30
S'il plaide coupable au constat d'infraction, le maire... (PHOTO MARCO CAMPANOZZI, Archives LA PRESSE)
S'il plaide coupable au constat d'infraction, le maire de Laval, Marc Demers, se verra imposer une amende minimale de 500 $ par le Directeur général des élections du Québec.
PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE
Pour conquérir la mairie de Laval en 2013, Marc Demers a prêté presque trois fois la somme permise par la loi à son parti, le Mouvement lavallois. Quatre ans plus tard, le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) vient de lui envoyer un constat d'infraction.
Le DGEQ a confirmé vendredi à La Presse avoir mis à l'amende M. Demers lundi dernier, sans toutefois justifier pourquoi il aura fallu ce long délai avant de conclure à une irrégularité. On se borne à dire que le DGEQ ne commente jamais « les cas particuliers afin de respecter le processus judiciaire ».
Le constat d'infraction indique que M. Demers a consenti un prêt à la représentante officielle du parti « en sachant qu'un tel acte avait pour effet de lui faire dépasser le maximum prévu » - soit 10 000 $ - à la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités.
La somme prêtée se retrouve dans le rapport financier du Mouvement lavallois pour l'année 2013. On y indique que Marc Demers a prêté 28 000 $ au taux d'intérêt de 3 %.
Le chef du Mouvement lavallois se voit ainsi imposer une amende minimale de 500 $ s'il plaide coupable. Il peut toutefois se prévaloir du droit d'appeler de la décision devant la Cour du Québec ; il a jusqu'au 13 avril prochain pour le faire.
Contestation
« Nous contesterons le constat d'infraction du DGEQ », a réagi en début de soirée vendredi l'attaché de presse du maire Demers, François Brochu. « Il s'agissait d'un geste fait de bonne foi. D'ailleurs, cette information a été rendue publique le 15 octobre 2013 sur le site web du Mouvement lavallois et on a même émis un communiqué de presse », a-t-il souligné.
M. Brochu a expliqué que c'est au cours d'une formation donnée par le DGEQ quelques mois après les élections de novembre 2013, et à laquelle participait la représentante officielle du Mouvement lavallois, que l'infraction a été connue.
Bien que ce soit la représentante du parti Isabelle Piché (conjointe du fondateur du Mouvement lavallois et conseiller municipal David De Cotis) qui a accepté la somme de 28 000 $ et que son rôle est de s'assurer que les activités du parti sont conformes aux règles édictées par la loi, elle n'a pas reçu de constat d'infraction. « Elle a reçu une lettre lui signifiant que cette pratique est irrégulière et qu'elle ne doit plus se reproduire. C'est du deux poids, deux mesures », a soutenu M. Brochu.
Pré-campagne électorale
Le geste du DGEQ survient alors que le Mouvement lavallois tiendra son brunch annuel de financement demain. L'événement a d'autant plus d'importance que c'est l'occasion de lancer la pré-campagne électorale. Le chef Marc Demers doit y présenter sa vision d'avenir pour Laval après un premier mandat à l'hôtel de ville. Près de 1000 sympathisants et militants y sont attendus, selon l'invitation de presse envoyée plus tôt cette semaine.
« On se demande quelle mouche a piqué le DGEQ. Quel est son intérêt d'agir ainsi en pleine année électorale ? », a ajouté François Brochu.
L'entrée en politique de Marc Demers avait suscité de nombreuses critiques relativement à son éligibilité, lui qui n'avait pas habité à Laval durant quelques mois, l'année précédant le scrutin. Un de ses adversaires avait déposé une poursuite devant les tribunaux, mais en vain.

jeudi, avril 14, 2016

Laval: la dépression post-partum a-t-elle mené au pire?

http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/


Un bébé de seulement 12 jours a été retrouvé mort dans une résidence de la 57e avenue, dans le secteur de Laval-Ouest, le 13 avril 2016, à Laval.

14-04-2016 | 09h17

LAVAL - Est-ce la dépression post-partum qui a poussé une nouvelle maman de Laval à se jeter dans la rivière des Mille Îles après la mort de son poupon?
«Mettre au monde un enfant est la plus grosse crise hormonale dans la vie d'une femme, ça peut débalancer la chimie du cerveau au niveau des zones de l'humeur et de la pensée», a expliqué le psychologue Gilles Vachon à LCN.
Et ce débalancement peut provoquer un peu de dépression. «Les femmes vont nous parler du "baby blues" qui va arriver deux à trois semaines après l'accouchement et ça peut aller aussi jusqu'à la psychose post-partum, mais c'est extrêmement rare», a ajouté M. Vachon.
Une femme sur 12 ressent les effets des hormones, du "baby blues". Quant à la psychose post-partum, elle est beaucoup plus rare. «C'est un cas sur 2000 ou 2500. Elle arrive beaucoup plus rapidement et de façon beaucoup plus sournoise. Il y a perte de contact avec la réalité. Les néonaticides - les meurtres d'enfants - sont le fait de femmes dans 100% des cas», a précisé le psychologue.
Qu'a-t-il pu arriver à Laval mercredi quand la femme de 39 ans a mis fin à ses jours? Le petit est-il décédé de causes naturelles? La mère dépressive s'en est-elle prise à son nouveau-né? Les autopsies qui seront pratiquées sur les corps de la mère et de son enfant, jeudi, devraient permettre à la police d'en savoir davantage.
Le psychologue rappelle que le "baby blues" a augmenté de 50% en 20 ans pointant le fait que les femmes ont moins d'aide qu'avant de la part des proches après la naissance.
«Les femmes veulent tout faire toutes seules et n'acceptent pas facilement l'aide. L'aide n'est pas beaucoup là non plus. Ça pourrait maximiser la dépression post-partum. Mais ce n'est pas ça qui amène à la psychose.
La psychose c'est un bouleversement hormonal majeur, une perte de contact avec la réalité, il faut en détecter les signes. Si on a une conjointe qui présente ces signes, il faut demander de l'aide», a mentionné le psychologue.

vendredi, octobre 30, 2015

Laval: un avocat avoue avoir gardé 2 millions dans un entrepôt

http://www.lapresse.ca/actualites/regional/

Publié le 30 octobre 2015 à 06h42 | Mis à jour à 06h42
Pierre Lambert a été arrêté dans le cadre... (PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE)
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

Pierre Lambert a été arrêté dans le cadre de l'opération Honorer, en mai 2013, avant d'admettre à la commission Charbonneau avoir géré la caisse occulte du parti PRO des Lavallois de 2006 à 2012 ou 2013.

Un coaccusé de l'ex-maire Gilles Vaillancourt vient d'avouer avoir gardé « environ 2 millions de dollars » en argent comptant dans un mini-entrepôt pendant plusieurs années pour le PRO des Lavallois.
Pierre Lambert a reconnu qu'il « savait ou devait savoir qu'il posait ainsi un acte illégal ».
L'avocat, qui pratiquait jusqu'à son arrestation chez Dunton Rainville, a comparu le mois dernier lors d'une audience à huis clos du conseil de discipline du Barreau du Québec.
Pierre Lambert a plaidé coupable à une plainte lui reprochant d'avoir violé son code de déontologie en participant au financement occulte du PRO.
Me Lambert a « posé des actes dérogatoires à l'honneur et à la dignité de la profession d'avocat » en acceptant, puis en conservant la caisse occulte du parti, selon l'accusation disciplinaire.
L'avocat avait obtenu que sa comparution se déroule derrière des portes closes, parce que « le droit du professionnel à un procès juste et équitable et à une défense pleine et entière doit primer sur la publicité des débats ».
Le 17 septembre dernier, son propre avocat a d'abord tenté d'étendre le secret à la reconnaissance de culpabilité, avant d'accepter le contraire. L'ensemble de la preuve, lui, reste totalement secret, protégé par plusieurs ordonnances.
Joint au téléphone, Pierre Lambert n'a pas voulu commenter son dossier. « Ça peut me causer un préjudice dans mon autre dossier. Donc je n'ai pas à vous informer ou à discuter de quoi que ce soit. Je suis désolé, mais c'est ça. »
Son avocat, Tristan Desjardins, n'a pas rappelé La Presse.
720 000 $ REMIS
Pierre Lambert a été arrêté dans le cadre de l'opération Honorer, en mai 2013, avant d'admettre à la commission Charbonneau avoir géré la caisse occulte du parti PRO des Lavallois de 2006 à 2012 ou 2013. Il avait d'ailleurs remis 720 000 $ aux autorités, expliquant qu'il s'agissait du montant restant dans la cagnotte au moment où tout s'est écroulé.
Devant la juge France Charbonneau, MLambert a expliqué avoir rapidement compris que les fonds qu'il amassait étaient illégaux, même si ce n'était « pas clair » dans le discours du notaire Jean Gauthier, un proche du maire Vaillancourt.
De son propre aveu, il cachait l'argent dans une boîte de carton qu'il laissait dans un entrepôt loué pour entreposer du mobilier et des archives.
Me Lambert sera de retour devant le conseil de discipline du Barreau le 11 novembre prochain pour des observations sur la peine

mardi, mars 31, 2015

Laval Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/

Première publication 31 mars 2015 à 17h59
Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt
Crédit photo : Archives
Agence QMI
L'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt
Par Yves Poirier | TVA Nouvelles

L'administration du maire de Laval, Marc Demers, part officiellement en guerre contre les firmes et entreprises collusionnaires qui auraient volé l'argent des contribuables sous l'ère de l'ex-maire Gilles Vaillancourt.

Le cabinet du maire Demers a en effet confirmé cet après-midi à TVA Nouvelles avoir retenu les services d'une firme d'experts en juricomptabilité qui analysera des contrats octroyés au cours des deux dernières décennies, ce qui correspond à la période du règne incontesté de Gilles Vaillancourt qui fait face, rappelons-le, à desaccusations de gangstérisme et de fraude, notamment.

«Ces gens-là sont en train d'éplucher les contrats attribués par la Ville depuis 1996. Les contrats sont numérisés pour ensuite se retrouver dans une base de données qui va inclure non seulement de l' information sur les contrats mais aussi sur les entreprises et les montants qui leur ont été versés.

Ces informations seront ensuite analysées par ses algorithmes informatiques qui nous permettent d'identifier des «patterns», des anomalies à travers ces années et attributions de contrats», a expliqué le directeur des relations publiques de la Ville, François Brochu.

Par ailleurs, pour la première fois, la Ville a dévoilé la somme à récupérer et elle est colossale, on parle de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Rappelons que l'enquête préliminaire de l'ex-maire Gilles Vaillancourt s'amorcera le 7 avril.