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mardi, octobre 27, 2015

Laval veut récupérer des sommes détournées sous Vaillancourt

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 26 octobre 2015 à 16h10. Modifié par 98,5 Sports à 16h37.
Laval veut récupérer des sommes détournées sous Vaillancourt
Cogaco Nouvelles
LAVAL - La Ville de Laval a annoncé, lundi, qu'elle lançait une procédure judiciaire pour récupérer 12,8 millions $ auprès de l'ex-maire Gilles Vaillancourt et des dirigeants de l'entreprise Nepcon, notamment, qui auraient détourné d'importantes sommes d'argent par le biais d'un vaste stratagème de corruption et de collusion de 1997 à 2009.
Le reportage de Julie-Christine Gagnon
 
 
 
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Une requête en dommages a été déposée lundi matin en Cour supérieure. Elle vise l'entreprise de construction Nepcon inc., ses actionnaires feu Anthony Mergl, sa femme Rose Mergl et Ronnie Mergl, M. Vaillancourt, l'ancien directeur général de la Ville Claude Asselin et Claude Deguise, ex-directeur de l'ingénierie municipale.

Le montant de la requête représente la somme que la Ville estime avoir payée en trop à Nepcon. Pendant la période où les suspects gonflaient les prix à Laval, l'administration municipale dit avoir octroyé des contrats totalisant 64,2 millions $ à l'entreprise de construction. Elle exige maintenant 20 pour cent de ce montant.

Du même coup, la Ville de Laval demande à la Cour de ne pas verser un montant de 2,3 millions $ qu'elle doit à la succession d'Anthony Mergl, le fondateur de l'entreprise Nepcon qui est décédé plus tôt cette année. Cette somme est liée à l'expropriation en 2012 de terrains appartenant à Nepcon par la Ville de Laval. Dernièrement, les deux parties en étaient venues à une entente sur la valeur de ces terrains.

«Le but premier (de notre démarche) est de sécuriser les 2,3 millions $ que la Ville de Laval a en sa possession et reconnaît appartenir à Nepcon», explique le maire Marc Demers en entrevue, disant vouloir éviter que l'argent ne «disparaisse dans la nature».

«C'est une procédure unique et exceptionnelle qui découle de deux événements tout à fait distincts», observe le maire de Laval.

«J'étais très mal à l'aise de donner de la main droite 2,3 millions $ et de la main gauche réclamer 12,8 millions $», poursuit-il.

La Ville de Laval a donc demandé l'autorisation à la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, pour lancer la procédure judiciaire. Celle-ci s'inscrit dans le cadre de la loi 26 qui permet aux administrations de récupérer des sommes payées en trop à la suite de fraudes ou de malversations dans l'octroi de contrats publics.

La loi facilite les recours civils contre les sociétés fautives et leurs dirigeants, mais offre aussi la possibilité aux entreprises de s'amender en soumettant une proposition de remboursement volontaire.

Malgré le dépôt de la requête, Nepcon peut donc toujours tenter de conclure une entente avec la Ville de Laval.

Le vice-président de Nepcon, Ronnie Mergl, avait reconnu devant la Commission Charbonneau l'existence d'un système de collusion pour l'octroi de contrats par la Ville de Laval. Par ailleurs, Revenu Québec a déposé en mai dernier une kyrielle d'accusations visant Nepcon et réclame à ses dirigeants 1,6 million $ en amendes. Les deux frères Mergl avaient été arrêtés par l'UPAC en 2013.

Le conseil municipal de Laval est toujours en réflexion sur ce qui sera fait avec le montant recouvré. «On n'a pas encore arrêté notre décision pour l'instant, mentionne M. Demers. Mais ça va servir aux citoyens de Laval.»

MM. Vaillancourt, Asselin et Deguise font face à des accusations de gangstérisme en plus des multiples chefs de complot, fraude et corruption qui visent les 37 personnes arrêtées en 2013 dans le cadre de l'opération Honorer de l'UPAC. Trois suspects, dont Anthony Mergl, sont décédés depuis. Leur procès ne devrait pas débuter avant 2019.

lundi, mai 11, 2015

Vaillancourt: 23 accusations contre deux complices


http://fr.canoe.ca/infos/societe/archives/


Vaillancourt: 23 accusations contre deux complices

Jean-Louis Fortin


Dernière mise à jour: 11-05-2015 | 15h24


LAVAL - Deux complices allégués de l'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt et leur firme, Nepcon, font face à 23 accusations de fraude fiscale et d'amendes totalisant 1,6 million $.
René et Anthony Mergl, qui dirigeaient l'entreprise d'égouts et de pavage Nepcon, de Laval, sont accusés d'avoir participé à un stratagème de fausse facturation, a annoncé lundi l'Unité permanente anticorruption (UPAC).
Les infractions que leur reproche la police sont si graves que Revenu Québec tentera d'obtenir des peines d'emprisonnement allant jusqu'à deux ans moins un jour.
L'implication alléguée des Mergl dans un réseau de fausse facturation se serait produite entre mai 2007 et septembre 2009.
Les Mergl auraient produit «des déclarations trompeuses et en réclamant indûment des crédits et des remboursements de taxes sur les intrants», selon l'UPAC.
C'est une enquête de Revenu Québec qui a mené au dépôt des chefs d'accusation.
Le comptable interne de Nepcon, Jean-Pierre Roussel, est également accusé.
Ce n'est pas les premières démêlées de René et Anthony Mergl avec la justice. En 2013, les deux hommes faisaient partie des 37 personnes arrêtées lors de la spectaculaire rafle policière contre l'ex-maire Vaillancourt, qui est aujourd'hui accusé de fraude et gangstérisme.

lundi, avril 06, 2015

Début de l'enquête préliminaire de l'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/

Mise à jour le lundi 6 avril 2015 à 5 h 51 HAE
L'ancien maire de Laval, Gilles Vaillancourt
L'ancien maire de Laval,
Gilles Vaillancourt
  Photo :  PC/Graham Hughes
À compter de mardi matin et pour les huit prochaines semaines, l'ancien maire de Laval Gilles Vaillancourt et les 35 coaccusés arrêtés en même temps que lui, en mai 2013 par l'escouade Marteau de l'UPAC, entendront la preuve recueillie contre eux au cours d'une enquête visant à mettre fin à un système présumé de collusion et de corruption en place entre 1996 et 2010.
Un texte de Isabelle RicherTwitterCourriel
Les 36 prévenus subiront, au palais de justice de Laval, leur enquête préliminaire sous diverses accusations, notamment complot, fraudes envers le gouvernement, corruption dans les affaires municipales.
Trois des accusés, Gilles Vaillancourt, Claude Asselin (l'ex-directeur général de la ville) et Claude Deguise (l'ex-directeur de l'ingénierie), font aussi face à des chefs d'accusation de gangstérisme relativement à ce système d'attribution des contrats contre des ristournes au profit du parti PRO des Lavallois.
Ce sont les chefs d'accusation que ces trois coaccusés contesteront avec le plus de vigueur, comme ils l'ont annoncé au cours d'une conférence préparatoire.
Longtemps, les rumeurs ont pourri la réputation de la gestion des affaires municipales et l'attribution des contrats, mais il aura fallu l'opération « Honorer » pour jeter la lumière sur les agissements allégués de certains élus de Laval, de plusieurs professionnels comme des avocats, ainsi que d'un groupe d'entrepreneurs en construction de la région.
Commission Charbonneau
Lors des travaux de la commission Charbonneau, 13 témoins ont relaté, avec plus ou moins de détails, ce qu'ils savaient de ce système qui tournait autour des trois personnages principaux à l'Hôtel de Ville de Laval.
Leurs témoignages ont été rendus publics, mais depuis une ordonnance de non-publication a été émise par la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction (CEIC), en prévision de l'enquête préliminaire qui s'ouvrira devant la juge Marie-Suzanne Lauzon de la Cour du Québec.
Parmi les accusés, on retrouve l'homme d'affaires Tony Accurso, qui a longtemps été à la tête d'un empire dans le monde de la construction. Il est accusé de fraude dans deux autres dossiers devant les tribunaux présentement.
On compte aussi Guy Vaillancourt (le frère de l'ex-maire Gilles Vaillancourt), l'avocat Jean Bertrand (qui était l'agent officiel du PRO des Lavallois) qui se représente seul, Rosaire Sauriol (l'ex-vice-président principal chez la firme d'ingénierie Dessau), ainsi que plusieurs autres ingénieurs et entrepreneurs.
Les accusés devront être présents à l'audience, mais ils pourraient obtenir la permission de la cour pour s'absenter.
Passeport
Rappelons que Gilles Vaillancourt n'a pas convaincu la cour, en novembre dernier, de lui rendre son passeport pour lui permettre d'aller passer quelques semaines en Floride, là où il a un condo. Cette permission lui avait été accordée l'hiver précédent.
Un 37e accusé, Robert Cloutier, avait été arrêté lors de l'opération « Honorer », mais il est mort en mars 2014.
Trois procureurs du Directeur des poursuites criminelles et pénales se partageront la tâche de présenter la preuve, alors qu'une trentaine d'avocats leur feront face, pour la défense.
Le ministère public pourra compter sur au moins cinq témoins-collaborateurs, de l'écoute électronique, de la vidéosurveillance et plusieurs autres sources d'information supplémentaires.

mardi, mars 31, 2015

Laval Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/

Première publication 31 mars 2015 à 17h59
Des dizaines de millions à récupérer de l'ère Vaillancourt
Crédit photo : Archives
Agence QMI
L'ex-maire de Laval Gilles Vaillancourt
Par Yves Poirier | TVA Nouvelles

L'administration du maire de Laval, Marc Demers, part officiellement en guerre contre les firmes et entreprises collusionnaires qui auraient volé l'argent des contribuables sous l'ère de l'ex-maire Gilles Vaillancourt.

Le cabinet du maire Demers a en effet confirmé cet après-midi à TVA Nouvelles avoir retenu les services d'une firme d'experts en juricomptabilité qui analysera des contrats octroyés au cours des deux dernières décennies, ce qui correspond à la période du règne incontesté de Gilles Vaillancourt qui fait face, rappelons-le, à desaccusations de gangstérisme et de fraude, notamment.

«Ces gens-là sont en train d'éplucher les contrats attribués par la Ville depuis 1996. Les contrats sont numérisés pour ensuite se retrouver dans une base de données qui va inclure non seulement de l' information sur les contrats mais aussi sur les entreprises et les montants qui leur ont été versés.

Ces informations seront ensuite analysées par ses algorithmes informatiques qui nous permettent d'identifier des «patterns», des anomalies à travers ces années et attributions de contrats», a expliqué le directeur des relations publiques de la Ville, François Brochu.

Par ailleurs, pour la première fois, la Ville a dévoilé la somme à récupérer et elle est colossale, on parle de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Rappelons que l'enquête préliminaire de l'ex-maire Gilles Vaillancourt s'amorcera le 7 avril.