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mardi, février 02, 2016

Les États-Unis vont exécuter un prisonnier de 72 ans

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
DEATH PENALTY

L'Etat américain de la Georgie se prépare à exécuter mardi le plus âgé de ses prisonniers dans le couloir de la mort, un cas emblématique des travers de la peine capitale, selon ses détracteurs.
Brandon Jones doit recevoir une injection létale dans un pénitencier de la ville de Jackson, à moins de deux semaines de son 73e anniversaire. Ce Noir, reconnu coupable du meurtre d'un commerçant blanc en 1979, a passé plus de 36 ans derrière les barreaux.
Pour beaucoup, le sort judiciaire de cet homme symbolise la "double peine" à laquelle sont soumis aux Etats-Unis certains condamnés, qui passent des décennies à l'isolement carcéral avec pour seule perspective leur mort à venir. 
Dans un avis remarqué l'an dernier, le juge progressiste de la Cour suprême Stephen Breyer avait dénoncé ces "durées d'une longueur qui défie la raison et qui sapent le fondement punitif de la peine de mort".
Des experts affirment de surcroît que de nombreux détenus dans le couloir de la mort ont été condamnés à une époque où ils ne pouvaient disposer d'un système de défense satisfaisant et que, jugés pour les mêmes faits aujourd'hui, ils échapperaient à la peine capitale.
"Le cas de (Brandon) Jones soulève la question de la proportionnalité et de l'application discriminatoire de la peine de mort", a ainsi estimé le Centre d'information sur la peine capitale (DPIC).
M. Jones et un comparse nommé Van Solomon avaient cambriolé en pleine nuit la supérette d'une station service, mais s'étaient retrouvés face au gérant qui faisait ses comptes. Ce dernier avait été tué par balle, Brandon Jones niant être celui qui avait tiré.
Van Solomon, un Noir également, est mort sur la chaise électrique en 1985. Brandon Jones avait eu lui son procès annulé, les jurés ayant consulté une Bible durant leurs délibérations. Il avait ensuite été de nouveau condamné à mort.
Durant ses décennies en prison, il a beaucoup lu et s'est fait connaître par ses écrits sur la vie carcérale ou les questions raciales.
Les autorités pénitentiaires de la Georgie ont précisé dans un communiqué qu'il serait exécuté mardi à 19H00 (00H00 GMT mercredi). 
Brandon Jones n'a pas souhaité choisir son dernier repas --une possibilité offerte aux condamnés à mort-- et se verra donc servir du poulet accompagné de riz, rutabagas, navets, haricots, pain au maïs et pudding, le tout arrosé d'un jus de fruit. 
Un total de 76 hommes se trouvent dans le couloir de la mort en Georgie, Etat du sud-est des Etats-Unis qui avait suspendu plusieurs mois en 2015 ses exécutions en raison de controverses sur le produit utilisé pour les injections létales.
Les Etats-Unis ont exécuté 28 personnes en 2015, le chiffre le plus bas depuis 1991. 

mercredi, août 26, 2015

Un journaliste hispanique expulsé d'une conférence de presse de Trump (VIDÉO)

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 

Un célèbre présentateur de la chaîne hispanique américaine Univision a été brièvement expulsé d'une conférence de presse du turbulent milliardaire Donald Trump, candidat républicain à l'élection présidentielle de 2016 et connu pour ses propos anti-immigration.
Quand le présentateur s'est levé pour lui poser une question, Donald Trump s'est adressé à un autre journaliste et lui a demandé sèchement de se rassoir. «Asseyez-vous. On ne vous a pas appelé. Asseyez-vous», a déclaré le grandiloquent candidat républicain.
«J'ai le droit» de poser une question, lui a répondu Jorge Ramos. «Non nous n'avez pas le droit. On ne vous a pas appelé», a rétorqué Donald Trump. «Retournez à Univision», a poursuivi le républicain, détournant ostensiblement son regard du journaliste, qui a été escorté vers la sortie.
Interrogé sur cet incident, Donald Trump a expliqué que le journaliste n'avait pas respecté les règles. «Il s'est levé et a commencé à crier», a-t-il affirmé.
Le journaliste a pu ensuite revenir dans la salle et poser plusieurs questions au candidat sur l'immigration. Jorge Ramos avait jugé lui-même «absurde» le projet du républicain sur ce dossier, qui prévoit le renvoi des quelque 11 millions d'immigrés clandestins des États-Unis.
Lui-même fils et petit-fils de migrants, Donald Trump s'était déjà illustré par une tirade contre le Mexique, lors de l'annonce de sa candidature en juin. «Quand le Mexique nous envoie ses gens, ils n'envoient pas les meilleurs éléments. Ils envoient ceux qui posent problème. Ils apportent avec eux la drogue. Ils apportent le crime. Ce sont des violeurs», avait-il déclaré.
Donald Trump, qui a fait une entrée fracassante dans la course à la Maison-Blanche, a creusé l'écart avec ses concurrents républicains, selon un sondage CNN/ORC du 18 août.

États-Unis : Deux journalistes tués par balles pendant un direct en Virginie

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Publication: 
JOURNALISTES TUS


Deux journalistes de la chaîne américaine WDBJ ont été assassinés par balle, mercredi matin, lors d'un reportage en direct de routine, rapportent CBS et CNN. La scène s'est produite au Bridgewater Plaza, près de Moneta, vers 6h45.
Une reporter de 24 ans, Alison Parker, et un caméraman de 27 ans, Adam Ward, sont les victimes. C'est la mère de la journaliste qui a confirmé la nouvelle à CBS News.
Dans une vidéo mise en ligne après l'attaque - que vous pouvez voir ci-bas -, on entend d'abord des coups de feu puis des cris tandis que le caméraman semble s'affaisser, son appareil filmant ce qui pourrait être les pieds du tireur.
Selon Jeff Marks, directeur général de WDBJ, la femme interviewée lors de la fusillade n'aurait pas été blessée, rapporte CNN.
Le suspect est toujours en fuite.
AVERTISSEMENT : Les images suivantes pourraient choquer certains lecteurs. Nous préférons vous en avertir.