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PUBLIÉ LE DIMANCHE 30 OCTOBRE 2016 À 23 H 09
PUBLIÉ LE DIMANCHE 30 OCTOBRE 2016 À 23 H 09
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| Le clan Clinton tente de reprendre le contrôle de la situation depuis la bombe lâchée par le FBI vendredi. PHOTO : REUTERS/BRIAN SNYDER |
La police fédérale américaine a obtenu un mandat l'autorisant à examiner des courriels reliés au serveur privé de l'ancienne secrétaire d'État Hillary Clinton, rapportent dimanche plusieurs médias américains.
REUTERS
Ce mandat va permettre au FBI d'étudier ces courriels afin de déterminer si leur teneur ne contredit pas le résultat de l'enquête qu'il avait déjà menée sur le serveur privé de courriels utilisé par Hillary Clinton lorsqu'elle dirigeait la diplomatie américaine, de 2009 à 2013.
Le clan Clinton réplique
L'équipe d'Hillary Clinton a tenté dimanche de reprendre l'initiative dans l'affaire des courriels privés qui plombe la campagne de la candidate démocrate depuis le début et qui ressurgit au pire moment, à 10 jours de la présidentielle du 8 novembre.
Si le directeur du FBI a révélé l'existence de courriels seulement vendredi, les enquêteurs les avaient entre les mains depuis plusieurs semaines déjà, rapporte CNN.
John Podesta et Robby Mook, respectivement président et directeur de la campagne démocrate, ont vivement critiqué le directeur du FBI James Comey pour avoir informé dans un courrier les parlementaires américains que l'agence allait examiner de nouveaux courriels rédigés par Hillary Clinton à partir d'une messagerie personnelle lorsqu'elle était secrétaire d'État.
La candidate pensait être débarrassée de cette affaire, qu'elle porte comme une croix depuis les primaires et qui a contribué à accentuer la désaffection de l'opinion publique à son égard.
L'annonce faite vendredi par James Comey de l'ouverture d'une nouvelle enquête intervient au pire moment pour les démocrates et est une bénédiction pour Donald Trump, qui ne cesse de demander que sa rivale soit jetée en prison.
Comey doit vraiment expliquer pourquoi il a pris cette mesure sans précédent, d'autant plus qu'il ajoute dans sa lettre au Congrès que cela pourrait être sans importance.John Podesta, à l'émission « State of the Union » sur CNN
La lettre de James Comey, envoyée en dépit des objections de responsables du département de la Justice, va plonger les derniers jours de la campagne dans un tourbillon médiatique.
Le républicain Donald Trump, qui est en retard dans les sondages, y voit la démonstration qu'Hillary Clinton est, comme il l'affirme, corrompue et indigne de confiance.
La démocrate en perte de vitesse
En juillet, James Comey avait annoncé que la première enquête du bureau fédéral sur l'affaire des courriels était close et qu'elle n'exigeait pas de poursuites contre l'ancienne secrétaire d'État.
« S'il y a de nouvelles informations, qu'on les mette sur la table », a commenté Robby Mook dans l'émission Fox News Sunday. « Il a été rapporté que ces courriels n'auraient été ni envoyés ni reçus par la secrétaire [d'État] Clinton », a-t-il rappelé.
Des sources proches de l'enquête expliquaient vendredi que ces courriels ont été découverts dans le cadre d'une enquête séparée visant Anthony Weiner, mari séparé de la conseillère Huma Abedin travaillant pour Hillary Clinton. Weiner, ancien parlementaire démocrate de l'État de New York, est la cible d'investigations pour des messages textes illicites adressés à une adolescente de 15 ans en Caroline du Nord.
Les agents fédéraux auraient découvert dans l'ordinateur portable de Weiner des éléments qui les ont conduits à penser qu'une enquête complémentaire était nécessaire dans l'affaire des courriels d'Hillary Clinton.
Trump sur Twitter
Donald Trump a dénoncé dimanche sur Twitter l'hypocrisie des démocrates qui contestent l'initiative de James Comey.
« Hillary et les démocrates adoraient et louangeaient le directeur du FBI Comey il y a quelques jours. Les preuves originales étaient accablantes et n'auraient pas dû être retardées », écrit-il sur son compte.
Avant la publication de la lettre de James Comey, Hillary Clinton comptait une solide avance sur Trump dans les sondages. Cette avance s'est, depuis, réduite.
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