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Publié le 31 octobre 2016 à 15h30 | Mis à jour à 16h50
Publié le 31 octobre 2016 à 15h30 | Mis à jour à 16h50
Le chef du SPVM, Philippe Pichet. PHOTO ANDRÉ PICHETTE, ARCHIVES LA PRESSE |
La Presse
Le chef de police Philippe Pichet a pris la parole à 16h30 au quartier général du SPVM pour réagir à l'onde de choc créée par la mise sous surveillance du téléphone cellulaire de Patrick Lagacé. Répondant à la question d'un journaliste, il a entre autres précisé qu'il ne pouvait dire si d'autres journalistes ont été placés sous surveillance.
M. Pichet a déclaré qu'il n'était pas «insensible à l'affaire». «Cette enquête visait un de nos policiers et non Patrick Lagacé. C'est une situation qui a été traitée avec des moyens exceptionnels. Quand j'ai appris qu'un mandat a été demandé, je me suis assuré que nous respections toutes les règles», a-t-il dit. «Nous avons suivi les règles et le juge a autorisé le mandat», a-t-il rappelé. «Le SPVM reconnaît la liberté d'expression.»
Démission demandée
Le cellulaire du journaliste a été placé sous surveillance par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) de l'hiver à l'été dernier. Les policiers ont obtenu la liste de l'ensemble de ses interlocuteurs, ainsi que la possibilité de le géolocaliser avec la puce GPS de son iPhone.
L'opposition à l'hôtel de ville de Montréal a demandé la suspension du chef Pichet dans la foulée de ces révélations. Le maire Coderre a rejeté cette possibilité, tout en se disant préoccupé par la situation.
Le ministre québécois de la Sécurité publique, Martin Coiteux, s'est dit «renversé» par ces révélations.
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