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Publié le 26 avril 2016 à 17h28 | Mis à jour le 27 avril 2016 à 00h24
Samedi, le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, a relancé dans l'espace public l'idée de «rassembler les forces souverainistes». Mardi, il l'a hissée au rang de priorité pour son parti.
Publié le 26 avril 2016 à 17h28 | Mis à jour le 27 avril 2016 à 00h24
LA PRESSE CANADIENNE, JACQUES BOISSINOT |
JEAN-MARC SALVET
Le Soleil
Le Soleil
(Québec) Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, affirme que «la convergence est un élément essentiel à la victoire» aux élections générales d'octobre 2018 au Québec.
Samedi, M. Péladeau a relancé dans l'espace public l'idée de «rassembler les forces souverainistes». Mardi, il l'a hissée au rang de priorité pour son parti. «C'est un élément que nous devons considérer prioritaire si nous souhaitons réaliser l'indépendance», a-t-il dit en marge d'une réunion de son aile parlementaire.
Afin de contourner les fortes résistances existant chez bien des militants de Québec solidaire, le député Amir Khadir a de son côté proposé d'organiser une «primaire sociale» afin, selon lui, de déloger les libéraux du pouvoir en 2018. Il suggère un essai lors d'une éventuelle élection partielle. Le Parti québécois, Québec solidaire et Option nationale devraient adouber un candidat «indépendant», qui serait choisi au terme d'une «primaire sociale».
Pierre Karl Péladeau n'avait pas encore pu prendre connaissance de cette proposition lorsqu'il a été interrogé sur le sujet. Il a néanmoins réitéré l'ouverture qu'il entend manifester. «Pour l'instant, nous ne sommes fermés à rien du tout. Nous avons et nous adoptons une perspective d'ouverture.»
«Il va y avoir des échanges, a poursuivi le chef péquiste. Et je suis convaincu que ces échanges vont être fructueux de part et d'autre.»
Le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier, dénonce une «convergence entre "eux", mais pas vers les Québécois». Ce n'est pas «parce qu'on converge» vers une solution des années 60 ou 70 qu'«on se rapproche des véritables intérêts des Québécois».
Le Parti québécois devrait plutôt se poser des questions sur son «offre politique», celle de la souveraineté, a martelé M. Fournier.
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