Annonce

samedi, mars 05, 2016

Québec poursuit deux anciens hauts gradés de la Sûreté du Québec

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/
Mise à jour le vendredi 4 mars 2016 à 18 h 25 HNE

Le gouvernement du Québec poursuit deux anciens hauts gradés de la Sûreté du Québec (SQ) pour tenter de récupérer une somme de 164 000 $ qui aurait été versée illégalement à l'un d'entre eux.
La poursuite déposée au civil vise Normand Proulx, ex-directeur général de la SQ, et son adjoint, Paul Quirion. Normand Proulx aurait autorisé le versement de la somme à Paul Quirion comme indemnité lors de son départ à la retraite en 2004. Or, le gouvernement estime que Paul Quirion n'avait pas le droit à une indemnité de départ selon les conditions de son contrat de travail.
La fraude présumée aurait été révélée par l'entremise d'une enquête sur l'utilisation de certains fonds dédiés de la SQ, en 2013. Toutefois selon des sources proches du dossier, Normand Proulx n'aurait pas commis de faute et aurait agi selon les règles en vigueur au sein de la haute fonction publique. De plus, toujours selon ces sources, le versement de l'indemnité aurait également été autorisé par le secrétaire général associé aux emplois supérieurs.
Pour Sylvain Tremblay, un ancien enquêteur de la SQ qui a bien connu Normand Proulx, il y a des raisons de se questionner sur les motifs de la poursuite : « [...] C'est des gens dont je n'ai jamais douté de leur intégrité, donc pour moi, c'est certain que ça laisse une saveur, à quelque part, de règlement de compte. On est en train, depuis deux générations, si on veut, [avec] les deux derniers directeurs généraux, de régler des comptes avec des anciens états-majors », soutient-il.
Cette poursuite survient au moment où une affaire semblable, concernant des fonds secrets, éclabousse cinq autres hauts gradés de la SQ. Richard Deschênes, Steven Chabot et Alfred Tremblay sont en attente de leur procès pour fraude, vol et abus de confiance. Jean Audette doit comparaître lundi, sous les mêmes chefs d'accusation. Quant à Denis Despelteau, il a été condamné à 15 mois de prison dans la collectivité pour abus de confiance et fabrication de faux documents.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire