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Publié le 24 février 2016 à 09h07 | Mis à jour à 09h26
Sur cette photo diffusée le 2 novembre par le ministère russe des Situations d'urgence, des militaires égyptiens s'approchent du site de l'écrasement dans le Sinaï.
Publié le 24 février 2016 à 09h07 | Mis à jour à 09h26
PHOTO MAXIM GRIGORIEV, ARCHIVES MINISTÈRE RUSSE DES SITUATIONS D'URGENCE/AP |
Sur cette photo diffusée le 2 novembre par le ministère russe des Situations d'urgence, des militaires égyptiens s'approchent du site de l'écrasement dans le Sinaï.
Agence France-Presse
LE CAIRE
LE CAIRE
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a reconnu pour la première fois mercredi que l'avion de touristes russes qui s'était écrasé le 31 octobre dans le Sinaï tuant ses 224 occupants était bien le fait d'un attentat, comme Moscou l'avait affirmé peu après.
La branche égyptienne du groupe État islamique (EI) a assuré avoir placé une petite bombe à l'intérieur de l'appareil et les enquêteurs russes sur place ont conclu en novembre qu'il s'agissait bien d'un attentat. Les experts interrogés, unanimes, ont également validé cette thèse, se basant sur la rupture soudaine et sans aucune alerte préalable de toutes les données des deux boîtes noires et sur l'extrême dispersion des débris. Le Caire avait jusqu'alors répété que les causes de l'écrasement n'étaient pas connues. «Qui que ce soit qui a abattu cet avion, que cherchait-il ? Seulement frapper le tourisme (en Égypte)? Non, frapper nos relations avec la Russie», a dit le président Sissi dans un discours télévisé.
Le 31 octobre, un Airbus A-321 de la compagnie charter russe Metrojet s'est disloqué soudainement à quelque 10 000 m d'altitude, 23 minutes après avoir décollé de la station balnéaire de Charm el-Cheikh, dans le sud de la péninsule du Sinaï.
Les débris sont tombés sur plusieurs kilomètres de rayon dans le désert du Nord-Sinaï, bastion en Égypte de l'EI, qui a revendiqué l'attentat quelques heures après l'écrasement.
Plus de détails suivront.