http://www.985fm.ca/international/nouvelles/
Publié par Associated Press le vendredi 20 novembre 2015 à 06h10. Modifié par 98,5 fm à 12h32.
AP
BAMAKO, Mali - Hurlant «Dieu est grand», des hommes armés de fusils et de grenades ont investi ce vendredi l'hôtel Radisson Blu de Bamako, la capitale du Mali, prenant en otage 170 personnes, et faisant au moins 18 morts, selon la télévision d'État.
Le siège, qui s'est déroulé exactement une semaine après les attentats de Paris, serait terminé et tous les otages auraient été libérés
Le siège, qui s'est déroulé exactement une semaine après les attentats de Paris, serait terminé et tous les otages auraient été libérés
Un témoin raconte la scène
00:00
00:00
On en parle en ondes :
Un groupe extrémiste issu de la branche nord-africaine d'al-Qaïda, les Mourabitounes, a revendiqué la responsabilité de l'attentat, réclamant la libération de ses combattants détenus dans des prisons maliennes et la fin des attaques contre les Maliens du nord.
Ce groupe s'est formé en 2013 après que le chef, Moktar Melmoktar, eut quitté al-Qaïda. Selon le communiqué, les Mourabitounes ont coordonné l'attaque avec un autre groupe, affilié à al-Qaïda, qui se nomme «l'Émirat du Sahara».
Les forces spéciales maliennes, aidées d'équipes françaises et américaines, ont réagi promptement pour mettre fin à l'attentat. Des soldats de l'ONU ont aussi été déployés pour prêter main forte à l'armée malienne, mais ne participent pas directement aux opérations.
Des détonations résonnaient encore, en fin d'après-midi. Les soldats ont libéré les otages, un étage à la fois, a expliqué le commandant de l'armée Modibo Nama Traoré. Au début de l'attaque, 140 clients et 30 employés se trouvaient dans l'hôtel.
Au moins un client a rapporté que les assaillants lui avait ordonné de réciter des versets du Coran avant de le libérer.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a interrompu un voyage diplomatique au Tchad pour revenir d'urgence au pays.
Quelques organisations djihadistes ont pris le contrôle de certaines régions du nord du Mali en 2012, mais ont été chassés par les soldats de l'armée française l'année suivante. D'ailleurs, vendredi, le président français a offert au Mali de l'aider par tous les moyens nécessaires. Récemment, les djihadistes ont mené des attaques plus au sud. Bamako est située dans le sud, à une centaine de kilomètres de la frontière avec la Guinée.
D'après le commandant Traoré, ce sont 10 hommes armés qui ont fait irruption dans l'hôtel en criant «Allahu Akbar» avant de tirer sur les gardiens de sécurité et d'entreprendre la prise d'otage.
Dans les alentours, les gens s'enfuyaient sur une route de terre, escortés par des soldats en combinaison de combat qui les menaient en sécurité.
La mission de l'ONU au Mali a envoyé des renforts et du matériel médical à Bamako. Des ambulances se sont précipitées à l'hôtel et un hélicoptère militaire survolait la scène.
En mars dernier, des hommes armés et masqués ont pris d'assaut un restaurant de Bamako populaire auprès des touristes étrangers, faisant cinq morts.
Les forces spéciales maliennes, aidées d'équipes françaises et américaines, ont réagi promptement pour mettre fin à l'attentat. Des soldats de l'ONU ont aussi été déployés pour prêter main forte à l'armée malienne, mais ne participent pas directement aux opérations.
Des détonations résonnaient encore, en fin d'après-midi. Les soldats ont libéré les otages, un étage à la fois, a expliqué le commandant de l'armée Modibo Nama Traoré. Au début de l'attaque, 140 clients et 30 employés se trouvaient dans l'hôtel.
Au moins un client a rapporté que les assaillants lui avait ordonné de réciter des versets du Coran avant de le libérer.
Le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a interrompu un voyage diplomatique au Tchad pour revenir d'urgence au pays.
Quelques organisations djihadistes ont pris le contrôle de certaines régions du nord du Mali en 2012, mais ont été chassés par les soldats de l'armée française l'année suivante. D'ailleurs, vendredi, le président français a offert au Mali de l'aider par tous les moyens nécessaires. Récemment, les djihadistes ont mené des attaques plus au sud. Bamako est située dans le sud, à une centaine de kilomètres de la frontière avec la Guinée.
D'après le commandant Traoré, ce sont 10 hommes armés qui ont fait irruption dans l'hôtel en criant «Allahu Akbar» avant de tirer sur les gardiens de sécurité et d'entreprendre la prise d'otage.
Dans les alentours, les gens s'enfuyaient sur une route de terre, escortés par des soldats en combinaison de combat qui les menaient en sécurité.
La mission de l'ONU au Mali a envoyé des renforts et du matériel médical à Bamako. Des ambulances se sont précipitées à l'hôtel et un hélicoptère militaire survolait la scène.
En mars dernier, des hommes armés et masqués ont pris d'assaut un restaurant de Bamako populaire auprès des touristes étrangers, faisant cinq morts.