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Publié par Associated Press le samedi 27 juin 2015 à 17h51.
FONTAINES-SUR-SAÔNE, France — Le principal suspect de la décapitation d'un patron dans une usine de produits chimiques du sud-est de la France s'est pris en photo avec la tête et a envoyé l'image à un numéro de téléphone canadien par le biais de l'application WhatsApp, ont révélé les autorités françaises, samedi.
Les autorités tentent de confirmer l'identité du destinataire, mais n'étaient pas en mesure de corroborer les informations de certains médias selon lesquelles la photo aurait été envoyée à une personne non identifiée qui se trouverait présentement en Syrie, ont indiqué des responsables sous le couvert de l'anonymat.
Un représentant de la sécurité a précisé que l'égoportrait avait été envoyé par l'application WhatsApp, un système de messagerie instantanée appartenant à Facebook, vers un numéro de téléphone au Canada.
Le porte-parole du ministre de la Sécurité publique du Canada Steven Blaney a indiqué à La Presse Canadienne que le Canada était impliqué dans l'enquête française. Jean-Christophe de Le Rue a confirmé que les autorités canadiennes «(assistent) les autorités françaises dans leur enquête», sans fournir plus de détails.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) n'a pas répondu aux demandes d'entrevue.
Le principal suspect, Yassine Salhi, 35 ans, qui a déjà eu des liens avec l'islam radical, de même que sa femme et sa soeur, étaient toujours détenus samedi à Lyon, au lendemain de l'attaque lors de laquelle il aurait précipité un camion dans un entrepôt de produits chimiques et accroché la tête décapitée de son patron sur une clôture de l'usine, selon les autorités.
Aucun groupe n'a revendiqué jusqu'à maintenant l'attaque à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. La décapitation semble imiter les pratiques du groupe armé État islamique, qui décapite ses prisonniers et expose les têtes à la vue de tous, et survient quelques jours après que des extrémistes eurent appelé à mener des attaques pendant le ramadan, le mois sacré des musulmans.
Plus tôt samedi, la porte-parole du procureur de Paris, Agnès Thibault-Lecuivre, avait indiqué que le suspect refusait de parler aux enquêteurs. Elle a aussi annoncé qu'un quatrième suspect arrêté après l'attaque avait été libéré sans accusation.
Les enquêteurs n'ont pas encore été en mesure de déterminer le motif de l'attaque, ni d'identifier de possibles liens avec le djihadisme international, a précisé Mme Thibault-Lecuivre. En vertu des lois antiterroristes françaises, Yassine Salhi et les deux femmes ne peuvent être détenus pendant plus de quatre jours si aucune accusation préliminaire n'est déposée.
Par ailleurs, des centaines de personnes ont afflué samedi en Isère pour rendre hommage à Hervé Cornara, le chef d'entreprise qui employait Yassine Salhi depuis le mois de mars, et dénoncer la violence. Des dizaines de personnes ont participé à une minute de silence à Saint-Quentin-Fallavier. D'autres se sont présentées dans un quartier résidentiel de Fontaines-sur-Saône, en banlieue de Lyon, pour saluer la mémoire de M. Cornara.
Un représentant de la sécurité a précisé que l'égoportrait avait été envoyé par l'application WhatsApp, un système de messagerie instantanée appartenant à Facebook, vers un numéro de téléphone au Canada.
Le porte-parole du ministre de la Sécurité publique du Canada Steven Blaney a indiqué à La Presse Canadienne que le Canada était impliqué dans l'enquête française. Jean-Christophe de Le Rue a confirmé que les autorités canadiennes «(assistent) les autorités françaises dans leur enquête», sans fournir plus de détails.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) n'a pas répondu aux demandes d'entrevue.
Le principal suspect, Yassine Salhi, 35 ans, qui a déjà eu des liens avec l'islam radical, de même que sa femme et sa soeur, étaient toujours détenus samedi à Lyon, au lendemain de l'attaque lors de laquelle il aurait précipité un camion dans un entrepôt de produits chimiques et accroché la tête décapitée de son patron sur une clôture de l'usine, selon les autorités.
Aucun groupe n'a revendiqué jusqu'à maintenant l'attaque à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. La décapitation semble imiter les pratiques du groupe armé État islamique, qui décapite ses prisonniers et expose les têtes à la vue de tous, et survient quelques jours après que des extrémistes eurent appelé à mener des attaques pendant le ramadan, le mois sacré des musulmans.
Plus tôt samedi, la porte-parole du procureur de Paris, Agnès Thibault-Lecuivre, avait indiqué que le suspect refusait de parler aux enquêteurs. Elle a aussi annoncé qu'un quatrième suspect arrêté après l'attaque avait été libéré sans accusation.
Les enquêteurs n'ont pas encore été en mesure de déterminer le motif de l'attaque, ni d'identifier de possibles liens avec le djihadisme international, a précisé Mme Thibault-Lecuivre. En vertu des lois antiterroristes françaises, Yassine Salhi et les deux femmes ne peuvent être détenus pendant plus de quatre jours si aucune accusation préliminaire n'est déposée.
Par ailleurs, des centaines de personnes ont afflué samedi en Isère pour rendre hommage à Hervé Cornara, le chef d'entreprise qui employait Yassine Salhi depuis le mois de mars, et dénoncer la violence. Des dizaines de personnes ont participé à une minute de silence à Saint-Quentin-Fallavier. D'autres se sont présentées dans un quartier résidentiel de Fontaines-sur-Saône, en banlieue de Lyon, pour saluer la mémoire de M. Cornara.