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vendredi, août 14, 2015

Dalles de béton de Postes Canada Coderre joue au démolisseur

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/

Première publication 13 août 2015 à 11h53 
Mise à jour : 13 août 2015 à 20h12

Par Améli Pineda | 24 Heures
À lire également:
En colère contre Postes Canada, le maire de Montréal, Denis Coderre, a sorti son marteau piqueur jeudi après-midi pourdémolir les dalles de béton aménagées dans un parc-nature de l'Ouest-de-l'Île qui devait accueillir des boîtes postales.
«Le message qu'on envoie c'est que Postes Canada va nous respecter. La bullshit c'est assez», a-t-il lancé en arrivant sur les lieux.
(Photo Agence QMI) 
Plus tôt jeudi, le maire avait fait une sortie pour dénoncer l'implantation «sauvage» de dalles de béton dans le parc de l'Anse-à-l'Orme de l'arrondissement de Pierrefonds.
Le maire a soutenu que Postes Canada n'a jamais obtenu de permission de la Ville pour ces boîtes postales. Il s'est donc engagé personnellement à aller détruire l'installation de Postes Canada.
«Ils vont me poursuivre si je casse les dalles de béton? Qu'ils me poursuivent», a-t-il déclaré.
(Capture d'écran TVA Nouvelles)
Postes Canada n'a pas accordé d'entrevue au 24 Heures. La société de la Couronne a déclaré par écrit qu'elle était disposée à travailler avec la Ville de Montréal.
«Notre objectif est de sélectionner des emplacements qui sont sécuritaires, accessibles et pratiques pour les ménages dans chaque quartier. Nous serons heureux de discuter avec eux de leurs suggestions pour d'autres emplacements», a indiqué Phil Legault, de Postes Canada.

(TVA Nouvelles)

Prêt à récidiver

Le maire s'est même dit prêt à poursuivre les démantèlements. Il a déjà dans la mire des boîtes postales installées au parc du Cap-St-Jacques.
«On va les enlever aussi. Laissez-moi le temps», a-t-il souligné.
Il a fait savoir que la facture de toutes ces opérations sera envoyée à Postes Canada.
Interrogé à savoir s'il craignait que son geste inspire d'autres Montréalais mécontents, le maire a prévenu qu'il ne fallait pas prendre exemple sur lui.
«Je l'ai fait dans les règles. Avec un casque et tout le reste», a-t-il expliqué.
Sur place plusieurs curieux ont assisté à l'opération.
Alain Robitaille, du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, soutient que la Ville de Montréal n'avait plus d'autres choix que d'agir de la sorte.
«Ils sont assez cavaliers dans leur approche. On trouve ça déplorable et ce que le maire Coderre fait, c'est parce qu'on n'a pas le choix quand on n'est pas écouté», a-t-il commenté.

Appel aux chefs de partis

Le maire a également interpelé les chefs de partis. Il dit vouloir profiter de la campagne électorale pour obtenir des engagements et des actions de la part des chefs de partis.
«On a déjà demandé un moratoire. Maintenant, je veux savoir ce que chacun va faire concrètement dans ce dossier», a indiqué le maire Coderre.
En mai dernier, les Villes de Montréal, Wetsmount, Laval et Longueuil ont annoncé avoir entamé des procédures judiciaires contre Postes Canada pour maintenir la livraison du courrier à domicile.

Jeune héros honoré à Laval Il libère une femme enlevée par son ex-conjoint

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/

Première publication 14 août 2015 à 07h20

Il libère une femme enlevée par son ex-conjoint

TVA Nouvelles
Les policiers de Laval ont tenu à honorer, hier, un jeune homme qui a porté secours à une femme victime d'enlèvement au début du mois.
Le 1er août, le jeune Malyk était en direction de Montréal lorsqu'il a été alerté par le comportement d'un individu envers une femme au métro Montmorency. Sans savoir que la femme était recherchée puisque les policiers avaient raison de croire que sa vie était en danger, le jeune homme a suivi le couple et l'a aidé à se rendre dans un restaurant du boulevard des Laurentides, raconte la police de Laval.
Profitant d'un moment d'inattention de l'homme, Malyk a emprunté un téléphone cellulaire puis a communiqué avec le 9-1-1. Rendus sur place, les policiers ont procédé à l'arrestation de l'ex-conjoint qui est aujourd'hui accusé d'enlèvement et de séquestration.
«Le jeune homme a usé de stratégie et côtoyé le suspect pour porter assistance à la victime pendant une période d'environ deux heures», écrit la police de Laval.
Le jeune homme ayant remis la presque totalité de son argent pour venir en aide à la femme, les policiers ont fait une collecte auprès de leurs collègues et ont remis plus de 250$ à Malyk.

D’amour et de base électorale

http://www.ledevoir.com/politique/

Le mariage Péladeau-Snyder revêt un «intérêt politique certain», selon le professeur à l’ENAP Robert Bernier

14 août 2015 | Marco Bélair-Cirino - Correspondant parlementaire à Québec | Québec
Deux jours avant son mariage avec Julie Snyder, samedi, Pierre Karl Péladeau était de passage à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Le chef péquiste a admis qu’à Québec, son union est «the talk of the town».
Photo: Jacques Nadeau Le Devoir

Deux jours avant son mariage avec Julie Snyder, samedi, Pierre Karl Péladeau était de passage à l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde. Le chef péquiste a admis qu’à Québec, son union est «the talk of the town».
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau, ne s’en cache pas : le mariage qui l’unira à Julie Snyder samedi à Québec est « the talk of the town »« Je ne suis pas complètement naïf, Julie et moi sommes des personnalités », lance-t-il, sourire en coin. Et toute cette attention médiatique, « je n’en suis pas responsable », insiste-t-il.
 
« Doit-on voir votre mariage comme un événement politique ? » lui lance un journaliste lors d’un impromptu de presse jeudi en marge de l’École d’été de l’Institut du Nouveau Monde (INM). « Certains veulent en faire un événement politique… peut-être “ oui ”, peut-être “ non  », répond PKP du tac au tac.
 
Le chef péquiste profitera à tout le moins de la présence de cameramans et de photographes agglutinés devant l’entrée du Musée de l’Amérique francophone samedi après-midi pour« passer des messages ». Par exemple, il gagnera le Vieux-Québec monté sur un tandem —« un beau vélo Louis-Garneau » — en compagnie de son fils Thomas pour témoigner, dit-il, de son soutien à l’achat local, à l’activité physique et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).
 
Après 15 ans de vie amoureuse, M. Péladeau épousera l’animatrice et productrice Julie Snyder samedi en fin d’après-midi, devant un parterre de quelque 400 personnes triées sur le volet. « On essaie de garder ça simple », a fait valoir Mme Snyder sur les ondes de Radio-Canada plus tôt cette semaine.
 
Pourtant, tous les membres du caucus du Parti québécois sauf deux assisteront aux festivités. Les anciens premiers ministres péquistes Pauline Marois et Bernard Landry seront également présents, de même que le chef bloquiste, Gilles Duceppe, le maire de Montréal, Denis Coderre, et le grand chef de Wendake, Konrad Sioui.
 
Les journalistes seront quant à eux tenus à l’écart de la chapelle du Musée de l’Amérique francophone. Il n’y aura pas de couverture de la cérémonie présidée par le maire de Québec, Régis Labeaume, en direct sur les réseaux d’information continue. Il n’y aura pas non plus de photographes du magazine 7 JoursLa Semaine, ou autre admis à l’intérieur du bâtiment historique. À peine quelques clichés seront distribués aux médias après la célébration.
 
« Polir son image »
 
Le mariage Péladeau-Snyder revêt un « intérêt politique certain », selon le professeur à l’ENAP Robert Bernier. Cette brève incursion dans la vie privée de la famille Péladeau-Snyder contribuera à coup sûr à « polir son image d’homme politique ». Celle-ci permettra de voir PKP comme « un bon père de famille » et non comme un « homme d’affaires intraitable, dur », indique le spécialiste en marketing politique.
 
S’il « peut contribuer à renforcer sa base électorale », son union conjugale avec l’animatrice aux 270 000 amis Facebook ne se traduira toutefois pas par un bond dans les intentions de vote du PQ, est persuadé M. Bernier.
 
Le politologue Christian Dufour est du même avis. La publication d’images du mariage risque de gonfler le capital de « sympathie », mais également le capital d’« aversion » à l’égard du célèbre couple, estime-t-il.
 
Le dévoilement de moments de la vie privée est « une arme à double tranchant » pour un homme ou une femme politique, avertit M. Dufour. « La politique, ce n’est pas juste des débats d’idées. » Selon lui, la présidence française « a perdu beaucoup de lustre » à la suite de la publication de nouvelles sur la vie sentimentale du locataire de l’Élysée, François Hollande, et de son prédécesseur Nicolas Sarkozy — celui-là même qui a officié le mariage de Pierre Karl Péladeau et Isabelle Hervet.
 
Les sondeurs pourraient assister à une « remontée » d’un ou deux points de M. Péladeau dans les intentions de vote, estime le professeur au Département de philosophie de l’Université de Montréal Michel Seymour. Cet événement « cosmétique de la politique » où le« caractère » et le « look » d’une personnalité politique sont mis à l’avant-scène, « ça a toujours joué, ça va toujours jouer », indique-t-il.
 
Cela dit, des « enjeux tellement plus grands » risquent d’« accaparer » l’attention de l’électorat québécois, comme celui du projet de pipeline Énergie Est de TransCanada. Par ailleurs, « on peut s’attendre à ce que dans trois ans, la question de la souveraineté soit un peu au centre des débats », souligne M. Seymour.
 
Snyder en avant-plan
 
Aux yeux de MM. Bernier, Dufour et Seymour, la « démone » Julie Snyder rompt avec le rôle traditionnellement dévolu aux conjoints de chef de parti politique au Québec.« Traditionnellement, les conjointes étaient à l’arrière-plan »,reléguées à des rôles de« potiche » ou de « tapisserie », note M. Dufour. Cela dit, les prises de position de Mme Snyder risquent désormais de « brouiller le message » du PQ, dirigé par son mari, voire de le plonger dans l’« embarras », poursuit l’observateur politique.
 
Julie Snyder ne se cantonne pas à un « rôle de femme effacée derrière l’homme », se réjouit le prof Seymour. « Elle est militante. Elle a du bagou. Elle a de l’audace. Elle a du chien. »Cette « figure ultramédiatique » constitue une force pour le PQ et plus largement le mouvement indépendantiste québécois, est-il convaincu. Elle peut mettre à profit sa popularité pour « convaincre bien des gens » de se joindre par exemple au mouvement indépendantiste.
 
« Bon, ce mariage-là m’indiffère royalement », conclut M. Seymour.