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mercredi, juillet 22, 2015

J. Michel Doyon, nouveau lieutenent-gouverneur du Québec

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Publié par 98,5 Sports pour CogecoNouvelles le mardi 21 juillet 2015 à 15h41. Modifié par Charles Payette le mercredi 22 juillet 2015
J. Michel Doyon, nouveau lieutenent-gouverneur du Québec
J. Michel Doyon et Stephen Harper/Twitter Stephen Harper
(Cogeco Nouvelles) - Le Québec aura un nouveau lieutenant-gouverneur. Le premier ministre canadien Stephen Harper a annoncé la nomination de J. Michel Doyon pour succéder à Pierre Duchesne, en poste depuis 2007.
M. Doyon est avocat, historien, professeur et auteur. Il a de l'expérience en droit des affaires et en arbitrage commercial. Il a également occupé le poste de bâtonnier au Barreau du Québec.

Le futur lieutenant-gouverneur a notamment déjà enseigné au Cégep de Sainte-Foy, ainsi qu'à l'Université Laval.
Le bureau de M. Harper a souligné que le choix de M. Doyon est le résultat du travail d'un comité consultatif des nominations vice-royales, comité mis sur pied en 2012.

Le poste de lieutenant-gouverneur a été malmené au Québec ces dernières années. Il y a eu le long procès de Lise Thibault, coupable de fraude et d'abus de confiance.

Même M. Duchesne a attiré sa part de controverse quand en 2010, il a refusé de se présenter en commission parlementaire pour justifier ses dépenses. Il avait, entre autres, frappé des médailles à son effigie, médailles qu'il remettait à des citoyens en guise de récompense.

Le communiqué émis par le bureau du premier ministre ne précise pas à quel moment le nouveau lieutenant-gouverneur sera assermenté.
(Avec la Presse canadienne)

Kazakhstan : la fin du mystère du "village endormi"

http://www.lepoint.fr/societe/

Après des mois de recherches, les scientifiques auraient enfin trouvé l'origine des pertes de connaissance des habitants de Kalachi. Explications.


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Publié le  | Le Point.fr

Photo d'illustration. Pendant des mois, le village de Kalachi s’est prêté à une série de tests  bactériologiques et viraux, à des études du sol, de l’eau, de l’air, pour tenter  d’éclaircir le mystère.

« J'étais en train de traire mes vaches comme d'habitude, tôt le matin, et je me suis endormie. Je ne me souviens de rien. Lorsque je me suis réveillée, j'étais dans une chambre d'hôpital et des infirmières me souriaient. Je venais de dormir deux jours et deux nuits. » En février 2015, un petit village du nord du Kazakhstan fait la une de la presse internationale. On le baptise déjà « Sleepy Hollow » ou « le village endormi », et la psychose ne tarde pas à gagner tout le pays. Kalachi est en effet victime depuis 2010 d'une étrange épidémie que le Siberian Times ne manque pas de chroniquer au quotidien : certains de ses habitants – près de 150 à ce jour – subissent d'étranges endormissements et des pertes de connaissance pouvant parfois durer plusieurs jours.
Pas besoin de séjourner bien longtemps dans le village pour faire les frais de ce curieux phénomène. Alexey Gom était juste venu passer le week-end chez sa belle-mère : « J'ai allumé mon ordinateur portable, un matin, pour terminer un travail, j'ai ouvert les documents que je voulais lire, et c'est tout. C'est un peu comme si quelqu'un avait appuyé sur l'interrupteur pour m'éteindre. Je me suis réveillé plus de trente heures plus tard, à l'hôpital. Mes examens n'avaient rien d'anormal », confiait-il en février à la presse locale. Détail effrayant, les personnes âgées et les jeunes enfants sont aussi victimes d'hallucinations. « Maman à trois yeux », « monstres rampants sur les radiateurs »… Les médias se gargarisent de témoignages paranormaux et de détails morbides.

Monoxyde de carbone

Mais le mal est bien là, et des équipes de scientifiques et d'experts se pressent pour percer à jour les origines du sortilège. Pendant des mois, le village s'est ainsi prêté à une série de tests bactériologiques et viraux, à des études du sol, de l'eau, de l'air, du sang, des tissus, et à des ponctions de moelle épinière pour tenter d'éclaircir le mystère. On a d'abord soupçonné les effets sédatifs de la vodka frelatée. Mais comme les enfants sont aussi touchés, l'hypothèse est rapidement écartée. D'autres experts ont bien évoqué un trouble d'origine psychologique, une sorte de psychose de masse… Las. C'est bien la ville fantôme de Krasnogorsk, à quelques kilomètres seulement de Kalachi, qui hantait tous les esprits. Cette ancienne mine d'uranium, laissée à l'abandon depuis sa fermeture précipitée en 1991, contient en effet du gaz radon. Mais, comme le faisait remarquer au Siberian Times l'anesthésiste Kabdrashit Almagambetov, qui a lui-même soigné certaines victimes de Kalachi, « lorsqu'on utilise des gaz proches du radon sur des patients, ils se réveillent au maximum une heure après l'opération. Là, le sommeil peut durer deux à six jours ! Quelle est donc la concentration de ce gaz ? Et comment expliquer que deux personnes résidant sous le même toit ne soient pas affectées de la même façon ? »
Après des mois de flottement scientifique et d'explications battues en brèche, le Premier ministre, Berdybek Saparbayev, a enfin mis un terme aux spéculations les plus farfelues. Lors d'une conférence de presse donnée début juillet dans la capitale Astana, il désignait ainsi le coupable : « Nous avons reçu la confirmation, par les laboratoires, que la cause principale de la maladie de Kalachi est le monoxyde de carbone. Lorsque le monoxyde de carbone et les niveaux d'hydrocarbure augmentent, les niveaux d'oxygène chutent dans le village. La mine d'uranium a été fermée après l'effondrement de l'Union soviétique, mais, à l'évidence, elle a encore des effets négatifs sur l'atmosphère. »

Trois facteurs

Comment expliquer alors que les prélèvements effectués à Krasnogorsk n'aient rien donné ? Le directeur adjoint du Centre national de sécurité nucléaire, Sergei Lukashenko, apporte un élément de réponse dans l'Astana Times : « Le phénomène est dû à trois facteurs : le manque d'oxygène associé à un excès de monoxyde de carbone et d'hydrocarbure. Pris isolément, chacun de ces composants est à un niveau normal. C'est pourquoi nous avons mis du temps à comprendre. C'est en fait la combinaison des trois facteurs qui est dangereuse. » « Beaucoup de structures en bois ont été utilisées lorsque la mine était encore en activité, a-t-il ajouté. Après sa fermeture, le bois est entré en contact avec de l'eau, ce qui a créé du monoxyde de carbone. Et le gaz toxique s'est peu à peu répandu dans l'atmosphère. »
Une hypothèse qui semble plausible au Dr Bertrand de La Giclais, membre de la Société française de recherche et de médecine du Sommeil (SFRMS) : « Les gaz émis par d'anciennes mines peuvent en effet provoquer des encéphalites aiguës toxiques. Il ne s'agit pas de narcolepsie mais bien d'une forme de coma. » Si le village est désormais soulagé, une question continue néanmoins de hanter les conversations : pourquoi le gaz ne se manifeste-t-il que maintenant ? Comment se fait-il qu'il y ait encore tant de monoxyde de carbone alors que la mine est inactive depuis les années 1990 ? Comment a-t-il pu s'échapper en si forte quantité ? En attendant de pouvoir répondre à ces questions, soixante-huit familles ont déjà été relogées et les derniers villageois de Kalachi et de Krasnogorsk seront évacués dans les mois qui viennent. Ils peuvent désormais à nouveau dormir tranquilles.

Trudeau revient à la charge sur la position du NPD sur la souveraineté du Québec

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Publié par La Presse Canadienne le mardi 21 juillet 2015 à 18h20.
Trudeau revient à la charge sur la position du NPD sur la souveraineté du Québec
LAVAL, Qc — Le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, affirme que le Nouveau Parti démocratique (NPD) se doit d'expliquer aux Canadiens pourquoi il estime que le Québec devrait avoir une voie plus facile vers la souveraineté que celle déterminée par la Cour suprême du Canada.
Écoutez le reportage :
 
 
 
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M. Trudeau est revenu à la charge contre la position du NPD à l'égard de l'indépendance du Québec, mardi, lors d'un événement au Cosmodôme de Laval, au lendemain de la publication d'un sondage Léger qui place son parti au quatrième rang au Québec, avec le NPD significativement en tête.

M. Trudeau a réagi à l'hypothèse que le fort appui au NPD au Québec puisse être attribué à sa sollicitation sans crainte des voix de souverainistes au Québec.

«Je regrette, mais je ne crois pas que quiconque accusera un jour un libéral portant le nom Trudeau d'avoir peur d'affronter les souverainistes», a rétorqué le chef libéral en anglais.

Poursuivant sur la question en français, M. Trudeau a affirmé que la population était bien au fait de sa position sur l'unité du pays, ainsi que sur l'importance de respecter la Cour suprême dans ses décisions.

«Depuis 10 ans, on a un gouvernement à Ottawa qui fait fi des décisions de la Cour suprême, et de voir que (le chef du NPD Thomas) Mulcair est en désaccord avec la Cour suprême sur l'unité du pays, je pense qu'il se doit d'expliquer (pourquoi) aux Québécois et aux Canadiens», a-t-il soutenu.

«Sur un enjeu tel que celui de l'unité nationale, je pense qu'il est important pour quiconque veut devenir premier ministre et qui est en désaccord avec une telle chose d'expliquer pourquoi», a poursuivi le chef libéral.

M. Trudeau a affirmé que le PLC était d'accord avec la décision de la Cour suprême en 1998 à l'effet que la question à un référendum ainsi que le résultat devaient être «sans ambiguïté» pour que le gouvernement fédéral se trouve dans l'obligation de négocier une séparation. La Cour suprême n'a pas spécifié un seuil, mais a indiqué plus d'une fois qu'il faudrait davantage qu'une majorité simple.

M. Mulcair a réitéré, lundi, que son parti préconise une majorité simple de 50 pour cent plus un, telle qu'inscrite dans la Déclaration de Sherbrooke du NPD, un document de politiques qui élabore l'approche du parti à l'égard du Québec.

M. Trudeau a soutenu que la position du NPD sur la souveraineté du Québec demeurait floue et que la formation se devait de mieux expliquer pourquoi elle est en désaccord avec la Cour suprême.

M. Mulcair a dit, lundi, être fier de l'approche «ouverte, optimiste et positive» de son parti à l'égard de la participation du Québec dans les affaires du pays.

Depuis que le NPD s'est emparé de 59 des 75 circonscriptions fédérales au Québec aux élections de 2011, les Québécois ont élu un gouvernement minoritaire du Parti québécois avant de l'écarter deux années plus tard à la faveur d'un gouvernement libéral majoritaire.

M. Trudeau a dit admettre que son parti avait «beaucoup de travail à faire» pour remonter au sommet dans les sondages, tout en ajoutant que bon nombre de Canadiens sont en vacances et ne commenceront pas à porter une véritable attention aux élections avant les dernières semaines de l'été.

Il a dit croire que le premier ministre Stephen Harper choisirait probablement de déclencher une campagne électorale prématurée pour bénéficier des règles permettant aux partis de dépenser davantage durant une plus longue campagne.

«J'ai vraiment hâte au déclenchement des élections (...) pour présenter l'équipe qu'on a. On a plus de 70 candidats au Québec, on a plus que 300 candidats au pays. Le Parti libéral est prêt», a dit M. Trudeau.

D'autre part,M. Trudeau a affirmé que les familles riches n'avaient pas besoin de la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) du gouvernement conservateur, et qu'il allait donner celle de sa propre famille à un organisme de bienfaisance.

Le chef libéral, père de trois jeunes enfants, a calculé que sa famille recevrait environ 3000 $ de plus cette année en fonction des nouvelles modalités de la prestation.

Il a dit qu'il donnerait cette somme à La Maison bleue, un groupe dans sa circonscription de Papineau à Montréal investi dans l'aide aux femmes vulnérables durant la maternité et les premiers jours après la naissance d'un enfant.

Le chef libéral avait déjà indiqué qu'il n'appliquerait pas, avec son épouse, pour la mesure conservatrice de fractionnement du revenu, disant croire dans les deux cas que le gouvernement erre en n'aidant pas les familles qui en ont réellement besoin.