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Publié par La Presse Canadienne le mardi 21 juillet 2015 à 18h20.
LAVAL, Qc — Le chef du Parti libéral du Canada (PLC), Justin Trudeau, affirme que le Nouveau Parti démocratique (NPD) se doit d'expliquer aux Canadiens pourquoi il estime que le Québec devrait avoir une voie plus facile vers la souveraineté que celle déterminée par la Cour suprême du Canada.
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M. Trudeau est revenu à la charge contre la position du NPD à l'égard de l'indépendance du Québec, mardi, lors d'un événement au Cosmodôme de Laval, au lendemain de la publication d'un sondage Léger qui place son parti au quatrième rang au Québec, avec le NPD significativement en tête.
M. Trudeau a réagi à l'hypothèse que le fort appui au NPD au Québec puisse être attribué à sa sollicitation sans crainte des voix de souverainistes au Québec.
«Je regrette, mais je ne crois pas que quiconque accusera un jour un libéral portant le nom Trudeau d'avoir peur d'affronter les souverainistes», a rétorqué le chef libéral en anglais.
Poursuivant sur la question en français, M. Trudeau a affirmé que la population était bien au fait de sa position sur l'unité du pays, ainsi que sur l'importance de respecter la Cour suprême dans ses décisions.
«Depuis 10 ans, on a un gouvernement à Ottawa qui fait fi des décisions de la Cour suprême, et de voir que (le chef du NPD Thomas) Mulcair est en désaccord avec la Cour suprême sur l'unité du pays, je pense qu'il se doit d'expliquer (pourquoi) aux Québécois et aux Canadiens», a-t-il soutenu.
«Sur un enjeu tel que celui de l'unité nationale, je pense qu'il est important pour quiconque veut devenir premier ministre et qui est en désaccord avec une telle chose d'expliquer pourquoi», a poursuivi le chef libéral.
M. Trudeau a affirmé que le PLC était d'accord avec la décision de la Cour suprême en 1998 à l'effet que la question à un référendum ainsi que le résultat devaient être «sans ambiguïté» pour que le gouvernement fédéral se trouve dans l'obligation de négocier une séparation. La Cour suprême n'a pas spécifié un seuil, mais a indiqué plus d'une fois qu'il faudrait davantage qu'une majorité simple.
M. Mulcair a réitéré, lundi, que son parti préconise une majorité simple de 50 pour cent plus un, telle qu'inscrite dans la Déclaration de Sherbrooke du NPD, un document de politiques qui élabore l'approche du parti à l'égard du Québec.
M. Trudeau a soutenu que la position du NPD sur la souveraineté du Québec demeurait floue et que la formation se devait de mieux expliquer pourquoi elle est en désaccord avec la Cour suprême.
M. Mulcair a dit, lundi, être fier de l'approche «ouverte, optimiste et positive» de son parti à l'égard de la participation du Québec dans les affaires du pays.
Depuis que le NPD s'est emparé de 59 des 75 circonscriptions fédérales au Québec aux élections de 2011, les Québécois ont élu un gouvernement minoritaire du Parti québécois avant de l'écarter deux années plus tard à la faveur d'un gouvernement libéral majoritaire.
M. Trudeau a dit admettre que son parti avait «beaucoup de travail à faire» pour remonter au sommet dans les sondages, tout en ajoutant que bon nombre de Canadiens sont en vacances et ne commenceront pas à porter une véritable attention aux élections avant les dernières semaines de l'été.
Il a dit croire que le premier ministre Stephen Harper choisirait probablement de déclencher une campagne électorale prématurée pour bénéficier des règles permettant aux partis de dépenser davantage durant une plus longue campagne.
«J'ai vraiment hâte au déclenchement des élections (...) pour présenter l'équipe qu'on a. On a plus de 70 candidats au Québec, on a plus que 300 candidats au pays. Le Parti libéral est prêt», a dit M. Trudeau.
D'autre part,M. Trudeau a affirmé que les familles riches n'avaient pas besoin de la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) du gouvernement conservateur, et qu'il allait donner celle de sa propre famille à un organisme de bienfaisance.
Le chef libéral, père de trois jeunes enfants, a calculé que sa famille recevrait environ 3000 $ de plus cette année en fonction des nouvelles modalités de la prestation.
Il a dit qu'il donnerait cette somme à La Maison bleue, un groupe dans sa circonscription de Papineau à Montréal investi dans l'aide aux femmes vulnérables durant la maternité et les premiers jours après la naissance d'un enfant.
Le chef libéral avait déjà indiqué qu'il n'appliquerait pas, avec son épouse, pour la mesure conservatrice de fractionnement du revenu, disant croire dans les deux cas que le gouvernement erre en n'aidant pas les familles qui en ont réellement besoin.
M. Trudeau a réagi à l'hypothèse que le fort appui au NPD au Québec puisse être attribué à sa sollicitation sans crainte des voix de souverainistes au Québec.
«Je regrette, mais je ne crois pas que quiconque accusera un jour un libéral portant le nom Trudeau d'avoir peur d'affronter les souverainistes», a rétorqué le chef libéral en anglais.
Poursuivant sur la question en français, M. Trudeau a affirmé que la population était bien au fait de sa position sur l'unité du pays, ainsi que sur l'importance de respecter la Cour suprême dans ses décisions.
«Depuis 10 ans, on a un gouvernement à Ottawa qui fait fi des décisions de la Cour suprême, et de voir que (le chef du NPD Thomas) Mulcair est en désaccord avec la Cour suprême sur l'unité du pays, je pense qu'il se doit d'expliquer (pourquoi) aux Québécois et aux Canadiens», a-t-il soutenu.
«Sur un enjeu tel que celui de l'unité nationale, je pense qu'il est important pour quiconque veut devenir premier ministre et qui est en désaccord avec une telle chose d'expliquer pourquoi», a poursuivi le chef libéral.
M. Trudeau a affirmé que le PLC était d'accord avec la décision de la Cour suprême en 1998 à l'effet que la question à un référendum ainsi que le résultat devaient être «sans ambiguïté» pour que le gouvernement fédéral se trouve dans l'obligation de négocier une séparation. La Cour suprême n'a pas spécifié un seuil, mais a indiqué plus d'une fois qu'il faudrait davantage qu'une majorité simple.
M. Mulcair a réitéré, lundi, que son parti préconise une majorité simple de 50 pour cent plus un, telle qu'inscrite dans la Déclaration de Sherbrooke du NPD, un document de politiques qui élabore l'approche du parti à l'égard du Québec.
M. Trudeau a soutenu que la position du NPD sur la souveraineté du Québec demeurait floue et que la formation se devait de mieux expliquer pourquoi elle est en désaccord avec la Cour suprême.
M. Mulcair a dit, lundi, être fier de l'approche «ouverte, optimiste et positive» de son parti à l'égard de la participation du Québec dans les affaires du pays.
Depuis que le NPD s'est emparé de 59 des 75 circonscriptions fédérales au Québec aux élections de 2011, les Québécois ont élu un gouvernement minoritaire du Parti québécois avant de l'écarter deux années plus tard à la faveur d'un gouvernement libéral majoritaire.
M. Trudeau a dit admettre que son parti avait «beaucoup de travail à faire» pour remonter au sommet dans les sondages, tout en ajoutant que bon nombre de Canadiens sont en vacances et ne commenceront pas à porter une véritable attention aux élections avant les dernières semaines de l'été.
Il a dit croire que le premier ministre Stephen Harper choisirait probablement de déclencher une campagne électorale prématurée pour bénéficier des règles permettant aux partis de dépenser davantage durant une plus longue campagne.
«J'ai vraiment hâte au déclenchement des élections (...) pour présenter l'équipe qu'on a. On a plus de 70 candidats au Québec, on a plus que 300 candidats au pays. Le Parti libéral est prêt», a dit M. Trudeau.
D'autre part,M. Trudeau a affirmé que les familles riches n'avaient pas besoin de la Prestation universelle pour la garde d'enfants (PUGE) du gouvernement conservateur, et qu'il allait donner celle de sa propre famille à un organisme de bienfaisance.
Le chef libéral, père de trois jeunes enfants, a calculé que sa famille recevrait environ 3000 $ de plus cette année en fonction des nouvelles modalités de la prestation.
Il a dit qu'il donnerait cette somme à La Maison bleue, un groupe dans sa circonscription de Papineau à Montréal investi dans l'aide aux femmes vulnérables durant la maternité et les premiers jours après la naissance d'un enfant.
Le chef libéral avait déjà indiqué qu'il n'appliquerait pas, avec son épouse, pour la mesure conservatrice de fractionnement du revenu, disant croire dans les deux cas que le gouvernement erre en n'aidant pas les familles qui en ont réellement besoin.