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mardi, avril 07, 2015

L’ASSÉ regarde vers l’avant

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Malgré la démission de son exécutif, l’association étudiante réitère son appel à la grève sociale

Maxence L. Valade, attaché de presse intérimaire de l’ASSÉ, en compagnie de la porte-parole intérimaire de l’association étudiante, Hind Fazazi. Un conseil exécutif intérimaire sera élu jeudi et un tout nouvel exécutif entrera à la fin du mois.
Photo: Annik
MH De Carufel
Le Devoir
Maxence L. Valade, attaché de presse intérimaire de l’ASSÉ, en compagnie de la porte-parole intérimaire de l’association étudiante, Hind Fazazi. Un conseil exécutif intérimaire sera élu jeudi et un tout nouvel exécutif entrera à la fin du mois.
La démission retentissante, cette fin de semaine, des membres de son exécutif n’ébranle pas la confiance de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ), qui appelle à poursuivre la lutte contre l’« austérité ». Une lutte qui pourrait s’échelonner jusqu’à l’automne, soutient la porte-parole intérimaire de l’association lors d’une entrevue avecLe Devoir.

« Je pense que l’ASSÉ sort plus forte. À l’interne, il y a un sentiment d’union rarement vu récemment. Je suis triste qu’on dise qu’il y a eu des chicanes internes, comme si c’était négatif », affirme Hind Fazazi, au terme du congrès mouvementé de l’association étudiante qui s’est déroulé ce week-end à Salaberry-de-Valleyfield.

Les tiraillements internes ont débuté la semaine dernière, lorsque l’exécutif de l’association a publié un texte de réflexion proposant un « repli stratégique »Les signataires de la lettre ont soulevé la possibilité de suspendre le mouvement de grève en cours pour poursuivre la lutte à l’automne prochain, aux côtés des syndicats de la fonction publique.

Cette prise de position a suscité la grogne de plusieurs militants, qui auraient préféré que cette idée soit débattue au sein des instances de l’ASSÉ avant de surgir sur la place publique. Samedi, tous les membres de l’exécutif ont choisi de démissionner, y compris la porte-parole de l’ASSÉ, Camille Godbout. Les militants réunis en congrès ont malgré tout choisi de les destituer « symboliquement » par la suite.

« C’était pas trop une lettre de réflexion. Ça sonnait appel, ça sonnait mot d’ordre. Ça n’a pas du tout été apprécié par les assos, qui voulaient choisir ce qu’elles allaient faire le 4 et le 5 [avril] »raconte Mme Fazazi, une étudiante en philosophie à l’Université de Montréal, qui a été nommée temporairement pour remplacer Mme Godbout à titre de porte-parole. Elle quittera ce poste dès mardi.

Dans le plan d’action adopté lors du congrès, l’association souligne que « la diversité d’opinions et une conflictualité constructive sont valorisées au sein de l’ASSÉ. […] Toutefois, le ton et le momentum de publication du dernier texte n’ont pas été appréciés. » Les membres ont d’ailleurs adopté une motion condamnant ce qu’ils qualifient d’agissements« contraires aux structures de démocratie directe ».

La porte-parole, Hind Fazazi, refuse toutefois de parler d’une crise au sein de l’ASSÉ. « Je ne pense pas que c’est une bonne analyse de dire qu’il y avait une chicane à l’interne. Il y avait une saine dissension et je pense que c’est important de souligner que l’ASSÉ est unie, même si elle n’est pas homogène. »

Sur sa page Facebook, l’ancienne secrétaire aux relations internes du conseil exécutif, Virginie Mikaelian, a pourtant dénoncé la teneur des échanges qui ont précédé son départ. Dans un long message, elle déplore « cette mauvaise foi qui déshumanise complètement ceux et celles qui se donnent corps et âme au sein des structures de l’ASSÉ. Celle qui invisibilise notre travail. Celle qui nourrit la haine que j’ai lue toute la semaine dans vos différentes conversations Facebook. »

Un conseil exécutif intérimaire sera élu jeudi, lors d’un conseil central extraordinaire, et un tout nouvel exécutif entrera en poste à la suite du congrès annuel, les 25 et 26 avril prochains.

Nouvel appel à la mobilisation

Entre-temps, l’ASSÉ entend poursuivre la lutte de plus belle. Au cours de la fin de semaine, elle a réitéré son appel à la grève, tout en précisant que sont les associations membres qui décideront de la suite des choses. Plusieurs d’entre elles devront décider ce mardi si elles reconduisent ou non leur mandat de grève.

Plusieurs rassemblements sont prévus au cours des prochaines semaines, à commencer par une manifestation « action-climat » le 11 avril et une « grève sociale » le 1er mai. D’autres événements visant à mettre de l’avant plusieurs revendications différentes sont prévus jusqu’au mois d’août. L’ASSÉ a également annoncé son intention de perturber le congrès du Parti libéral du Québec en juin. Sur le fond, toutefois, rien ne change. La lutte contre les mesures d’« austérité » du gouvernement Couillard, notamment en santé et en éducation, et l’exploitation des hydrocarbures sont toujours dans la mire des étudiants.

« La lutte contre les mesures d’austérité, ça nous étonnerait que ce soit une lutte de courte durée, souligne Mme Fazazi.On pense que c’est une lutte qui va s’échelonner dans le temps.[…] C’est sûr qu’à l’automne on va être encore là. »

Mais comment espérer des gains concrets avec une liste de revendications aussi longue ?« Dites-vous bien que l’esprit de cette grève-ci n’est pas celui d’une grève étudiante. C’est tout à fait différent de ce qui s’est passé en 2012. C’est une grève qui se veut sociale, insiste la porte-parole. Ce n’est pas de réclamer l’abolition de la hausse des droits de scolarité de 1625 [comme en 2012], d’atteindre l’objectif et d’arrêter de faire la grève. C’est quelque chose de dynamique. Nous sommes attentifs aux négociations des syndicats et nous sommes sensibles au pouls. Nous ne sommes pas aveugles. »

Grève générale illimitée en sciences humaines à l’UQAM
Piqués au vif par les menaces d’expulsion qui pèsent contre neuf étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), les membres de l’Association facultaire étudiante des sciences humaines (AFESH) de l’établissement ont déclenché lundi une grève générale d’une durée illimitée.

Près de 700 des 5200 membres en règle de l’AFESH ont participé à l’assemblée générale de grève qui s’est tenue lundi dans une église du Plateau-Mont-Royal. Le vote tenu lundi a pour effet de prolonger pour une durée« illimitée » le mandat de grève que détenait déjà l’AFESH. Outre les menaces d’expulsion prononcées par le conseil exécutif de l’établissement envers neuf étudiants au cours des dernières semaines, les étudiants dénoncent l’austérité, les hydrocarbures et le recours aux injonctions. L’AFESH souhaite aussi limiter les pouvoirs des gardiens de sécurité de l’établissement en les empêchant de séquestrer, toucher et menotter des étudiants.

Les étudiants en sciences humaines invitent maintenant leurs collègues des autres facultés à leur emboîter le pas.

Peu après la fin de l’assemblée, vers 20 h, une manifestation ayant rassemblé plusieurs dizaines de personnes a eu lieu au centre-ville. La police a fait usage d’irritants chimiques aux environs de 20 h 45 pour disperser la foule.
Philippe Orfali

Sondage sur la réforme de la santé, les étudiants et les policiers

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 07 avril 2015 à 05h48. Modifié à 06h23.
Sondage sur la réforme de la santé, les étudiants et les policiers
Freedigitalphotos.net
Exclusif (Cogeco Nouvelles) - Dans un nouveau sondage de la maison SOM pour Cogeco Nouvelles sur les grands sujets d'actualité, on apprend que 22% des répondants seulement croient que la réforme du système de santé du ministre Gaétan Barette va améliorer l'accès aux soins de santé.
Le reportage de Denis Couture
 
 
 
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Les plus pessimistes se retrouvent parmi les femmes (71%) et ceux dont la langue maternelle est le français. Par ailleurs, les avis sont très partagés quant à l'obligation des médecins à voir plus de patients. 52 % des répondants sont en accord contre 48%.
Après un début d'année particulièrement chaud pour le ministre Barrette, le tiers des Québécois sondés ont répondu qu'il lui faisait encore confiance, même si la dernière crise au CHUM a affecté la confiance de la moitié des répondants.
Toujours dans le dossier de la santé, à la question à savoir si vous seriez d’accord pour que les infirmières puissent poser certains actes médicaux (évaluation de l’état de santé, renouvellement de prescription, etc.), la grande majorité s'est dite en faveur. 63% des internautes se sont dit totalement d'accord et un autre 28% est partiellement d'accord.
Étudiants vs policiers
Le sondage révèle aussi que les opinions sont partagées sur la pertinence du mouvement de grève étudiant et du travail des policiers lors des manifestations.
Si les gens qui ont répondu sont répartis à parts égales quand il est question de la pertinence des manifestations étudiantes, c'est davantage à Montréal qu'à Québec où le mouvement étudiant reçoit des appuis.
Par ailleurs, quand il est question des policiers, c'est à Québec où on est davantage en accord avec «la méthode forte».
Le sondage indique aussi le taux de satisfaction des maires des deux grandes villes de la province. Le maire de Montréal Denis Coderre sera heureux d'apprendre qu'il reçoit l'approbation de 84% des répondants contre 76% pour Régis Labeaume du côté de Québec.
Ce sondage en ligne a été mené du 31 mars au 2 avril 2015 auprès de 1 005 internautes adultes québécois (en français et en anglais). La marge d’erreur maximale pour l’ensemble des répondants est de 3,4 %, 19 fois sur 20.

Deux ans plus tard: Vaillancourt, Accurso et autres devant la cour

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 07 avril 2015 à 06h26.
Deux ans plus tard: Vaillancourt, Accurso et autres devant la cour
Gilles Vaillancourt/
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - C'est aujourd'hui que doit débuter l'enquête préliminaire de l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, et de 35 co-accusés, près de deux ans après leur arrestation par l'escouade Marteau de l'UPAC.
Les 36 prévenus sont accusés entre autres de complot, fraudes envers le gouvernement et corruption dans les affaires municipales, pour avoir mis en place un présumé système de collusion et de corruption, entre 1996 et 2010.
Trois des suspects, dont Gilles Vaillancourt, sont aussi accusés de gangstérisme.
Parmi les accusés, figure aussi l'ancien entrepreneur Tony Accurso.