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jeudi, décembre 01, 2016

L'ex-maire de Laval passerait deux ans derrière les barreaux

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 01 décembre 2016 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Gilles Vaillancourt doit plaider coupable aujourd'hui à des... (PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE)
PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE
Gilles Vaillancourt doit plaider coupable aujourd'hui à des accusations de complot et de corruption. Il s'est entendu avec la Couronne sur une suggestion commune de six années de prison, en plus d'une amende de 9 millions de dollars.

Gilles Vaillancourt, qui s'apprête à plaider coupable et à prendre le chemin de la prison, a été averti par les autorités qu'il pourrait faire face à une série de nouvelles accusations s'il tentait d'éviter un procès, a appris La Presse.
Gilles Vaillancourt doit plaider coupable aujourd'hui à des... (PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE) - image 1.0
Gilles Vaillancourt doit plaider coupable aujourd'hui à des accusations de complot et de corruption. Il s'est entendu avec la Couronne sur une suggestion commune de six années de prison, en plus d'une amende de 9 millions de dollars.
PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE
L'ex-« roi de Laval » doit aujourd'hui se reconnaître coupable de complot et de corruption : il s'est entendu avec la Couronne sur une suggestion commune de six années de prison, en plus d'une amende de 9 millions de dollars. Il n'aura à purger qu'un tiers de la période de détention, soit deux ans, derrière les barreaux.
Vaillancourt devrait plaider coupable au palais de justice de Laval à presque toutes les accusations qui pèsent contre lui, selon des informations d'abord révélées par Radio-Canada. En échange, la Couronne abandonnerait l'accusation de gangstérisme, la plus grave à laquelle il faisait face, car elle est passible de la prison à vie. Il a aussi reçu certaines garanties quant au fait qu'il ne ferait pas face à d'autres poursuites des pouvoirs publics qui voudraient récupérer des fonds supplémentaires.
Selon nos informations, l'accord a été conclu mardi. L'abandon de l'accusation de gangstérisme aurait joué un rôle important dans sa conclusion.
On aurait aussi fait comprendre à M. Vaillancourt qu'une requête en arrêt du processus judiciaire en vertu du désormais célèbre arrêt Jordan était inutile, les autorités détenant assez de preuves pour l'accuser à nouveau pour des faits différents.
Impossible de savoir comment l'ex-maire paiera l'amende à laquelle il devrait être condamné : sa famille et lui possèdent, directement ou à travers des sociétés, un condominium de luxe à l'île Paton, qui vaut environ 1 million, ainsi qu'une résidence secondaire en Floride, avec vue sur l'océan.
Gilles Vaillancourt est accusé d'avoir orchestré et dirigé un vaste système de corruption à l'hôtel de ville de Laval. Il avait été arrêté en mai 2013 avec 36 autres acteurs présumés de ce système, mais il a toujours clamé son innocence.
Hier, l'avocat de Gilles Vaillancourt, Me Nadine Touma, n'a pas rappelé La PresseLa Presses'est rendue au domicile de Gilles Vaillancourt, situé dans un luxueux immeuble de l'île Paton, à Laval. Par l'interphone de la tour, la femme de M. Vaillancourt, Francine Dupuis, a affirmé que son mari était absent et qu'elle n'avait « aucun commentaire » à formuler.
Le porte-parole du Directeur des poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Pascal Boucher, n'a pas voulu confirmer ces informations.
Les suggestions communes des parties peuvent être rejetées par un magistrat, mais elles sont presque toujours approuvées.
« SOULAGEMENT » ET « QUESTIONNEMENT »
La classe politique était soulagée hier par la reconnaissance de culpabilité imminente de M. Vaillancourt, surtout dans un contexte où les arrêts du processus judiciaire pour cause de délais déraisonnables se multiplient, dans la foulée de l'arrêt Jordan de la Cour suprême.
« Pendant quatre ans, on a vécu dans l'ombre d'une action de plusieurs personnes, car il [M. Vaillancourt] n'est pas le seul, a affirmé la ministre responsable de Laval, Francine Charbonneau, au nom du gouvernement. Ç'a mis un nuage gris au-dessus de tout élu, qu'il soit scolaire, municipal, provincial. Il y a un regard négatif qui a été porté sur les gens qui s'impliquent en politique et qui le font pour les bonnes raisons. Et de ce fait, si on peut tourner la page, on va pouvoir dire qu'à Laval, maintenant, les gens sont engagés pour les bonnes raisons. »
Du côté de l'opposition officielle à Québec, « il y a une part de soulagement et il y a une part de grand questionnement », a évalué la députée Véronique Hivon. « Soulagement, parce que c'est un arrêt des procédures de moins, le pire est évité. On avait très peur que M. Vaillancourt puisse s'en tirer. »
«Au moins, il plaide coupable et il y aura sentence. Mais questionnement, parce que, clairement, l'épée de Damoclès des délais déraisonnables a pu favoriser une entente avec des accusations réduites et une sentence réduite.»Véronique Hivon
porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice

À Laval, l'actuel maire Marc Demers, élu avec la promesse de faire place nette à l'hôtel de ville, a refusé de faire des commentaires. Rappelons que la Ville de Laval a déposé une poursuite de 12,8 millions l'année dernière contre Gilles Vaillancourt, les deux ex-fonctionnaires Claude Asselin et Claude Deguise ainsi que l'entreprise de construction Nepcon, appartenant à la famille Mergl. La somme de 12,8 millions correspond à 20 % de la valeur des contrats accordés à Nepcon entre 1997 et 2009.
En face de lui, le chef du parti Action Laval, Jean-Claude Gobé, a affirmé que l'entente intervenue était « un scandale ». « Ça me frustre, a-t-il continué. Je trouve que ce genre d'entente là est inacceptable : M. Vaillancourt va sortir de prison après moins de deux ans et payer 9 millions. C'est des peanuts par rapport à la fraude qu'il y aurait eu pendant 25 ans. »
De son côté, Michel Trottier, conseiller municipal et chef du Parti Laval, espère que les 9 millions que devrait verser Gilles Vaillancourt seront récupérés par la Ville de Laval, alors que les contribuables ont été floués pendant des décennies. « On va pouvoir passer à autre chose, s'est-il réjoui. La prochaine campagne électorale ne portera pas sur le passé, et c'est une excellente nouvelle. »
SEPT DEMANDES D'ANNULATION
Avec cette reconnaissance de culpabilité imminente, Gilles Vaillancourt renonce à demander à la justice de mettre fin aux poursuites intentées contre lui pour délai déraisonnable. Ce n'est pas le cas de sept de ses coaccusés, qui ont fait part hier de leur intention de réclamer l'application de l'arrêt Jordan dans leur dossier.
Les noms de Daniel Lavallée, patron de la firme Lavallée et Frères, de Laval Gagnon, de Cima+, ainsi que de Me Robert Talbot, avocat de la famille Vaillancourt, s'ajoutent à une liste de quatre accusés qui avaient déjà envoyé leur requête dans les derniers jours.
« L'arrêt de la Cour suprême est venu crever un abcès. Il y a trop de dossiers qui prennent trop de temps », a affirmé Me Philippe Larochelle, avocat de M. Lavallée. Il a qualifié de « malheureuse » l'idée de rassembler autant d'accusés dans une même poursuite.
L'avocat de l'entrepreneur Tony Accurso, Louis Belleau, a pour sa part signifié à ses collègues son intention de déposer une requête afin d'avoir accès à tous les documents de la commission Charbonneau concernant tous ses coaccusés et tous les témoins annoncés.
- Avec La Presse canadienne

jeudi, octobre 15, 2015

Le maire de Laval veut que Gilles Vaillancourt soit jugé plus vite

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le jeudi 15 octobre 2015 à 06h18. Modifié par Charles Payette à 06h55.
Le maire de Laval veut que Gilles  Vaillancourt soit jugé plus vite
Gilles Vaillancourt
LAVAL, Qc - Le maire de Laval, Marc Demers, demande que le procès pour gangstérisme intenté contre l'ex-maire Vaillancourt et ses coaccusés débute bien avant la date probable de l'année 2019.
Le maire Demers a adressé une requête à la ministre de la Justice du Québec, Stéphanie Vallée, pour que toutes les ressources requises soient consenties afin de mener rapidement le procès. Il affirme qu'elle a le pouvoir d'agir.

Le maire croit qu'il s'agit d'accusations exceptionnelles portées contre des personnes qui occupaient des fonctions de haute autorité. À son avis, la cause sort de l'ordinaire et elle devrait être traitée en y consacrant les ressources requises.

Marc Demers estime que le lien de confiance des citoyens envers le système de justice serait ainsi préservé et que les citoyens de Laval veulent que la justice suive son cours rondement dans cette affaire qui les concerne directement.

Le maire Demers craint que le système judiciaire soit éclaboussé si l'on n'accorde pas d'attention immédiate à cette cause qui symbolise le comportement hautement répréhensible de certaines élites.

En mai 2012, une opération policière a mené à l'arrestation de 37 personnes, dont l'ex-maire Vaillancourt, le directeur général de la Ville, Claude Asselin, et le directeur de l'ingénierie, Claude Deguise, en plus d'un groupe d'entrepreneurs lavallois.

Par la suite, des accusations de gangstérisme ont été portées contre Gilles Vaillancourt pour avoir opéré un vaste réseau de corruption et de collusion dans l'attribution des contrats municipaux à Laval.

Le mois dernier, la Cour supérieure du Québec a annoncé qu'aucun procès lié à ces arrestations ne pourra débuter avant 2019 en raison des disponibilités judiciaires des trois années à venir.

mercredi, août 19, 2015

Gilles Vaillancourt sera finalement jugé pour gangstérisme

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le mercredi 19 août 2015 à 13h39. Modifié par Danielle Arsenault à 14h07.
Gilles Vaillancourt sera finalement jugé pour gangstérisme
L'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt/La Presse Canadienne
LAVAL, Qc - L'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, de même que l'ex-directeur général de la ville, Claude Deguise, et l'ex-directeur de l'ingénierie municipale, Claude Asselin, seront finalement jugés pour gangstérisme comme prévu.
Les trois hommes contestaient l'accusation de gangstérisme et devaient être entendus à ce sujet par le tribunal mercredi matin à Laval, mais ils ont plutôt annoncé le retrait de leur contestation.

La suite de leur enquête préliminaire, qui ne s'est toujours pas véritablement mise en branle bien qu'elle se soit ouverte le 7 avril dernier, a été fixée au 4 septembre prochain, mais elle n'aura finalement pas lieu du tout.

Les trois suspects ont en effet indiqué qu'à cette date, ils renonceraient à la tenue d'une enquête préliminaire, de sorte qu'ils seront directement cités à leur procès.

Quelques autres accusés ont aussi déjà renoncé à leur enquête préliminaire.

L'ex-maire, ses deux anciens collaborateurs ainsi que 32 autres personnes — dont l'ex-entrepreneur Tony Accurso — font face à une série d'accusations en marge d'un présumé système de fraude et de corruption lié à l'octroi de contrats municipaux, mais les trois premiers sont les seuls qui ont aussi été accusés de gangstérisme.

Deux autres accusés sont décédés depuis l'arrestation de l'ensemble des accusés en mai 2013, lors de l'opération Honorer menée par l'Unité permanente anticorruption (UPAC).

Gilles Vaillancourt a démissionné de son poste de maire le 9 novembre 2012 à l'issue d'un règne incontesté de 23 ans à Laval.

mardi, avril 07, 2015

Deux ans plus tard: Vaillancourt, Accurso et autres devant la cour

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Publié par Charles Payette pour CogecoNouvelles le mardi 07 avril 2015 à 06h26.
Deux ans plus tard: Vaillancourt, Accurso et autres devant la cour
Gilles Vaillancourt/
Cogeco Nouvelles
(Cogeco Nouvelles) - C'est aujourd'hui que doit débuter l'enquête préliminaire de l'ex-maire de Laval, Gilles Vaillancourt, et de 35 co-accusés, près de deux ans après leur arrestation par l'escouade Marteau de l'UPAC.
Les 36 prévenus sont accusés entre autres de complot, fraudes envers le gouvernement et corruption dans les affaires municipales, pour avoir mis en place un présumé système de collusion et de corruption, entre 1996 et 2010.
Trois des suspects, dont Gilles Vaillancourt, sont aussi accusés de gangstérisme.
Parmi les accusés, figure aussi l'ancien entrepreneur Tony Accurso.