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mercredi, janvier 20, 2016

L'EI libère 270 otages capturés à Deir Ezzor en Syrie

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le mardi 19 janvier 2016 à 21 h 43 HNE   Reuters
« Priez pour Deir Ezzor », peut-on lire sur ce drapeau.
« Priez pour Deir Ezzor », peut-on lire sur ce drapeau. Photo :  GI/PHILIPPE HUGUEN/AFP/Getty Images

Le groupe armé État islamique (EI) a relâché 270 des 400 civils qu'il avait capturés samedi dernier lors d'un assaut sur la ville de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie, rapporte mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), citant ses propres sources sur le terrain.
Il s'agit de femmes et d'enfants pour la plupart.
L'OSDH dit également que le groupe radical sunnite a enlevé mardi une cinquantaine d'hommes durant des raids dans des secteurs de Deir Ezzor passés sous son contrôle lors des combats de ces quatre derniers jours.
Selon Rami Abdulrahman, directeur de l'OSDH, l'EI a gardé les hommes âgés de 14 à 55 ans pour les interroger.
« Ceux qu'ils estiment liés au régime seront punis et les autres devront suivre une formation religieuse basée sur leur interprétation de l'islam », explique-t-il.
Les civils relâchés resteront dans les villages contrôlés par l'EI dans la province de Deir Ezzor, qui relie Raqqa, le bastion syrien du groupe, aux territoires dont il s'est emparé en Irak.
L'État islamique, qui contrôle la majeure partie de la région de Deir Ezzor, assiège depuis mars dernier les zones de la capitale provinciale tenues par les forces gouvernementales.

samedi, janvier 16, 2016

Un Lavallois tué par le groupe armé État islamique

http://www.lapresse.ca/actualites/

Publié le 16 janvier 2016 à 05h00 | Mis à jour à 07h45
Tahar Amer-Ouali, citoyen canadien d'origine algérienne, est l'une... (PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK)
PHOTO TIRÉE DE FACEBOOK

Tahar Amer-Ouali, citoyen canadien d'origine algérienne, est l'une des deux victimes de l'attentat survenu jeudi dernier à Jakarta.

Gabrielle Duchaine
Tahar Amer-Ouali, un Lavallois de 70 ans, est mort dans l'attentat terroriste mené jeudi à Jakarta en Indonésie, a appris La Presse. Celui qui avait cinq enfants et deux petits-enfants était un pionnier du domaine de l'audioprothèse et un alpiniste aguerri. Il est le premier Québécois tué à l'étranger dans un attentat relié au groupe armé État islamique (EI).
Jeudi matin, la réceptionniste du Centre auditif Amer-Ouali, rue Sainte-Catherine à Montréal, a accueilli son premier client en larmes. Elle venait d'apprendre que le fondateur de la petite entreprise familiale, son patron et ami, avait rendu l'âme à des milliers de kilomètres de chez lui dans des circonstances aussi violentes qu'inattendues.
Il était 10 h 30 en Indonésie lorsqu'une série d'attentats, plus tard revendiqués par l'EI, ont secoué le centre-ville de la capitale, faisant sept morts: cinq terroristes et deux victimes innocentes, ainsi que plusieurs blessés.
Tahar Amer-Ouali, citoyen canadien d'origine algérienne, est l'une de ces deux victimes, a confirmé à La Presse le consulat général d'Algérie à Montréal.
Depuis quelques années, poussé par son goût de l'aventure, raconte une amie, le septuagénaire dirigeait un centre d'audiologie à Jakarta.
«Il aimait tellement l'Indonésie qu'il a voulu y rester pour toujours», confie d'ailleurs sur Facebook Bushido Bintari, la fille d'une ex-conjointe du défunt qui réside elle-même en Indonésie.
Depuis 2011, le Lavallois partageait son temps entre Jakarta et le Québec, où résident ses enfants et ses petits-enfants.
Les attentats de cette semaine ont eu lieu à une quinzaine de minutes de marche de sa clinique, dans le quartier Pusat. M. Amer-Ouali est mort devant une succursale de la chaîne de cafés Starbucks, chaîne qu'il fréquentait régulièrement, selon son ancienne belle-fille. Son frère Mourad, 45 ans, qui était en visite d'Algérie, a été blessé lors de l'attaque.
La famille a appris la nouvelle jeudi. Vendredi, les enfants n'étaient pas prêts à accorder une entrevue. 
Alors que leur oncle passait sous le bistouri dans un hôpital indonésien, le corps de leur père attendait d'être rapatrié.
Un pionnier
M Amer-Ouali est bien connu dans le petit monde de l'audioprothèse québécois. Il a ouvert sa première clinique à Montréal il y a 38 ans, devenant du même coup l'un des premiers membres de l'Ordre des audioprothésistes du Québec, fondé quelques années plus tôt. Durant sa carrière, il a ouvert deux autres centres, l'un à Montréal, l'autre à Laval. Il a aussi été membre du conseil de discipline de son ordre professionnel.
«C'était un homme dévoué, agréable, souriant et très près des gens», se souvient la présidente de l'Ordre, Sophie Gagnon, qui l'a côtoyé. 
«Il n'hésitait pas à prendre des stagiaires à son centre.»
Le défunt avait le sens de la famille. Une de ses filles a repris l'entreprise. Un frère de Tahar y travaille également.
Quand il ne travaillait pas, M. Amer-Ouali grimpait. Il a notamment fait l'ascension du Kilimandjaro.
«Il allait souvent en excursion. Il aimait voyager hors des sentiers battus», se souvient Pierre Vallée, ancien président de l'Association des audioprothésistes, qui a bien connu la victime.
«Il m'est arrivé quelquefois de lui téléphoner pour lui poser une question et qu'il me réponde qu'il était sur telle ou telle montagne», raconte l'homme.
Lorsque M. Vallée et sa conjointe ont voulu visiter la Tunisie, c'est à leur ami Tahar qu'ils ont demandé conseil. «Il y était déjà allé. Il est venu nous rencontrer pour en parler. On se faisait confiance.»
Ceux qui l'ont côtoyé gardent le souvenir d'un homme «bon», «blagueur» et «ouvert sur le monde».

lundi, novembre 23, 2015

La France «va intensifier» ses frappes contre l'EI

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/le-groupe-etat-islamique/

Publié le 23 novembre 2015 à 08h31 | Mis à jour à 08h31
Des Rafale armés de bombes ont été catapultés... (PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AFP)
PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AFP
Des Rafale armés de bombes ont été catapultés dans la matinée du pont d'envol du Charles-de-Gaulle, dans un rugissement de moteurs, a constaté une journaliste de l'AFP.

Agence France-Presse
À BORD DU PORTE-AVIONS CHARLES-DE-GAULLE
Des chasseurs français ont décollé lundi du porte-avions français Charles-de-Gaulle, en Méditerranée orientale, pour des missions au-dessus des zones contrôlées par le groupe armé État islamique (EI) en Irak et Syrie, a-t-on appris de sources militaires.
Aucune information n'a été dans l'immédiat fournie sur la nature de cet engagement - surveillance et/ou bombardements -, qui intervient dix jours après les attentats de Paris (130 morts), revendiqués par le groupe djihadiste État islamique.
«Nous allons intensifier nos frappes, nous allons choisir des cibles qui feront le plus de dégâts possible à cette armée terroriste», avait déclaré dans la matinée le président français François Hollande.
Des Rafale armés de bombes ont été catapultés dans la matinée du pont d'envol du Charles-de-Gaulle, dans un rugissement de moteurs, a constaté une journaliste de l'AFP.
Au signal du chef de piste, ils sont passés en 2,5 secondes de 0 à 250 km/h, propulsés par un mégapiston, avant de prendre leur envol sur 75 mètres, là où il leur en faudrait plus de 1600 à terre.
Les 26 chasseurs embarqués triplent la capacité de frappes française dans la région, en s'ajoutant aux 12 appareils stationnés aux Émirats arabes unis et en Jordanie (respectivement six Rafale et six Mirage 2000).
Selon une source militaire française, les chasseurs du Charles-de-Gaulle - Rafale et Super Étendard - devraient rester hors de portée des défenses anti-aériennes syriennes en passant par la Turquie au nord ou par la Jordanie au sud.
Côté aérien, la coordination pour éviter tout incident avec les Russes, présents militairement dans le nord-ouest de la Syrie, passe par le quartier général de la coalition conduite par les États-Unis au Qatar.
Côté maritime, les états-majors français et russe ont commencé en fin de semaine dernière à échanger des informations, le porte-avions intervenant dans une zone où la flotte russe est très présente, au large de la Syrie.
Après l'explosion récente d'un avion de ligne russe, revendiqué par l'EI, le président russe avait ordonné à ses chasseurs de bombarder l'organisation en Syrie et à sa Marine de travailler avec les Français comme «avec des alliés».
Après sa mission en Méditerranée, à l'échéance non communiquée à ce jour, le Charles-de-Gaulle poursuivra sa route vers le Golfe où il doit relever un porte-avions américain.

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