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jeudi, mars 09, 2017

Surprise dans Saint-Laurent: Emmanuella Lambropoulos bat Yolande James

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/

Publié le 08 mars 2017 à 17h46 | Mis à jour le 09 mars 2017 à 07h33
Emmanuella Lambropoulos était la seule des trois candidates... (PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE)
Emmanuella Lambropoulos était la seule des trois candidates à habiter la circonscription de Saint-Laurent.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Rebondissement de taille à l'investiture libérale dans Saint-Laurent : l'enseignante au secondaire de 26 ans Emmanuella Lambropoulos a défait la favorite de la course, l'ex-ministre Yolande James, dans ce château fort libéral mercredi soir. Cette victoire d'une candidate locale démontre que les « pratiques du bon vieux temps » du parti ne fonctionnent plus, soutient Alan DeSousa, écarté de la course dans la controverse.
Dès l'annonce de sa victoire vers 22h40, des cris de joie ont éclaté dans le camp de la gagnante. Des dizaines de militants se sont levés pour encercler Emmanuella Lambropoulos qui semblait renversée par la victoire. Dans ce vacarme, la candidate peinait à se faire entendre au micro, alors que Yolande James partait en coup de vent de la salle sans parler aux journalistes. 
« Je suis vraiment surprise ! », a répété la jeune femme aux journalistes. « Ça montre que le travail peut apporter beaucoup de choses ! J'ai fait beaucoup de porte-à-porte, j'en ai fait pendant 3 heures chaque jour pendant un mois et demi. J'avais aussi le support de ma communauté. Je connais les gens ici. Quand tes amis savent que tu vas en politique, ils viennent te supporter », a-t-elle expliqué. La candidate représentera le Parti libéral du Canada à l'élection partielle du 3 avril.
Emmanuella Lambropoulos était la seule des trois candidates à habiter la circonscription de Saint-Laurent. La jeune enseignante de français et de sciences sociales au secondaire milite depuis des années pour le Parti libéral aux côtés du député sortant Stéphane Dion. « Je suis sûre qu'il est fier de moi », a-t-elle dit, ajoutant que ce dernier n'avait pas milité pour sa campagne « publiquement ». Elle a aussi qualifié d'« inspiration » le maire d'arrondissement de Saint-Laurent et candidat exclu de la course Alan DeSousa.
Yolandes James a finalement réagi en fin de soirée sur Twitter. « Ce soir, la famille libérale de Saint-Laurent a donné sa confiance à Emmanuella Lambropoulos. Je tiens à la féliciter pour cette victoire ! »
Yolande James s'est éclipsée rapidement après l'annonce du... (PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE) - image 2.0
Yolande James s'est éclipsée rapidement après l'annonce du vote.
PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE
Pas moins de 1353 personnes ont participé au scrutin à vote préférentiel mercredi soir dans une salle de réception bondée du boulevard Henri-Bourassa. Les résultats complets n'ont pas été révélés par le parti. Or, selon Alan DeSousa, Yolande James a été éliminée dès le premier tour, une information que La Presse n'a pas fait confirmer. La professeure en fiscalité et avocate Marwah Riqzy aurait ainsi terminé deuxième. Celle-ci a refusé de parler aux médias après l'annonce.
Pour Alan DeSousa, la victoire d'Emmanuella Lambropoulos envoie un « message clair » à la direction du PLC. « Les militants du Parti libéral de St-Laurent n'ont pas apprécié le parachutage d'une candidate venant hors de notre communauté. Dès le premier tour, cette candidate parachutée a été écartée. Un message fort a été passé : les pratiques du bon vieux temps ne s'arriment plus avec les discours de 2017 d'avoir des conventions transparentes et accessibles », a-t-il soutenu en entrevue téléphonique avec La Presse en fin de soirée, mercredi. M. DeSousa n'a pas assisté au scrutin.
Questionné sur son rôle dans la campagne de Mme Lambropoulos, Alan DeSousa s'est fait nébuleux.  « Quand je quittais la course, je souhaitais bonne chance à tous les candidats. J'ai dit que je vais travailler étroitement avec la personne élue », a-t-il répété, sans répondre à la question posée à deux reprises. La candidature du maire a été refusée par le Parti libéral pour des raisons indéterminées le mois dernier.
L'élection partielle dans Saint-Laurent est prévue le 3 avril prochain. En 2015, le libéral Stéphane Dion avait obtenu 62 % des voix, très loin devant son plus proche rival. Il a démissionné de son poste en janvier dernier, écarté du cabinet des ministres par le premier ministre Justin Trudeau. Il a depuis été nommé ambassadeur du Canada en Europe. Il n'était pas présent mercredi soir.

mercredi, mars 08, 2017

Le PLC choisira ce soir sa candidate dans Saint-Laurent

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/

PUBLIÉ AUJOURD'HUI À 7 H 43 | Mis à jour à 8 h 03
Yolande James, Marwah Rizqy et Emmanuella Lambropoulos
Yolande James, Marwah Rizqy et Emmanuella Lambropoulos
Photo : La Presse canadienne/Jacques Boissinot/Radio-Canada/Courtoisie

Les membres du Parti libéral du Canada (PLC) de la circonscription de Saint-Laurent, dans l'ouest de Montréal, célébreront, à leur façon, la Journée internationale des femmes en élisant une femme pour les représenter en vue de l'élection partielle du 3 avril prochain.
Car peu importe l’issue du scrutin de ce soir - qui se déroulera à compter de 16 h à l’Hôtel Le Crystal - c’est une femme que sera appelée à y porter les couleurs libérales puisque ce sont trois femmes qui se présentent à l’investiture dans ce bastion du PLC.
L’ancienne ministre libérale provinciale Yolande James est la favorite pour enlever l’investiture.
Avocate de formation, Mme James a été ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles dans le cabinet de Jean Charest, d'avril 2007 à août 2010, puis ministre de la Famille de mai 2010 à septembre 2012.
L’une de ses rivales est la fiscaliste Marwah Rizqy, professeure à l’Université de Sherbrooke. Réputée pour ses travaux sur les paradis fiscaux, Mme Rizqy a représenté le PLC dans la circonscription d’Hochelaga en 2015. Elle s’était inclinée par quelque 500 voix devant la néo-démocrate Marjolaine Boutin-Sweet.
La troisième candidate est une enseignante du nom d’Emmanuella Lambropoulos.
La circonscription de Saint-Laurent est vacante depuis le départ du député fédéral Stéphane Dion, nommé ambassadeur du Canada en Allemagne. M. Dion a accepté cette fonction à la suite de la perte de son poste de ministre des Affaires étrangères.
Des élections complémentaires se tiendront dans cinq circonscriptions du pays le 3 avril.
Allégations de favoritisme
L’investiture libérale dans la circonscription de Saint-Laurent a été secouée par des allégations de favoritisme faites à l'endroit des instances du parti. Le « comité du feu vert », chargé d’approuver les candidatures, a écarté le maire de l’arrondissement de Saint-Laurent, Alan DeSousa, qui avait soumis sa candidature.
Élu une première fois au conseil municipal de Saint-Laurent, alors une municipalité indépendante, en 1990, il y a été réélu deux fois avant d'en devenir le maire en 2001 au moment où Saint-Laurent était sur le point de devenir un arrondissement de la nouvelle ville fusionnée de Montréal. D'origine pakistanaise, M. DeSousa vit à Saint-Laurent depuis 44 ans.
Le PLC n’a fourni aucune explication à M. DeSousa pour justifier le rejet de sa candidature.
Le journaliste parlementaire au Globe and Mail Daniel Leblanc, en entrevue à l’émission 24/60, a indiqué que le PLC semblait favoriser la candidature de Mme James tout en présentant l’investiture comme un processus ouvert et transparent.
M. Trudeau aurait eu le droit de nommer quelqu’un ou d’au moins d’exprimer le fait qu’il voulait Yolande James dans Saint-Laurent, mais là, ça donne l’impression que c’est par des manœuvres en coulisses qu’on obtient le résultat qu’on voulait en bout de ligne. Danel Leblanc
« Il y a une opacité autour de tout ce processus-là, de nomination, d’investiture, a déclaré M. Leblanc. Ça va à l’encontre du message de base de Justin Trudeau qui dit que le Parti libéral est un mouvement, devenir membre est rendu gratuit, on veut que les gens s’impliquent, on veut donner une voix aux gens ».
M. Leblanc rappelle qu’une controverse similaire a éclaté dans la circonscription de Markham-Thornhill en Ontario, un autre bastion libéral, où la directrice des nominations au cabinet du premier ministre Mary Ng a été élue.
La candidate Juanita Nathan s'est retirée de la course en soutenant que le parti favorisait Mme Ng. Elle a avancé que plus de 2000 personnes qu'elle avait recrutées comme membres du parti n'auraient pas pu voter à l’investiture parce que le parti a fixé rétroactivement la date limite d'inscription au 14 février, soit la veille du jour où elle a commencé à inscrire des noms dans le système.
La ministre Mélanie Joly avait également profité du prolongement de l’investiture dans la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville.
On semble ajuster les règles en fonction du résultat désiré. Daniel Leblanc
Le journaliste soutient que le PLC n’a pas l’apanage de ces apparences de favoritisme et que les autres partis ont procédé de la sorte. Il estime toutefois que ce genre de pratiques nuit à l’image des politiciens auprès d’une certaine frange de l’électorat.

vendredi, février 03, 2017

Yolande James envisagerait de se lancer en politique fédérale

http://fr.canoe.ca/infos/quebeccanada/politiquefederale/

03-02-2017 | 19h21

MONTRÉAL - L'ancienne ministre libérale provinciale Yolande James pourrait faire un saut en politique fédéral et se présenter aux éventuelles partielles dans la circonscription de Saint-Laurent, à Montréal, a rapporté Radio-Canada, vendredi.
Mme James, qui a notamment été ministre de l'Immigration et ministre de la Famille sous le gouvernement Charest, pourrait tenter de remplacer Stéphane Dion comme député dans cette circonscription.
Le premier ministre Justin Trudeau, lui-même, souhaiterait qu'elle fasse le saut en politique fédérale.
Mme James a été députée à l'Assemblée nationale de 2004 à 2014. Elle a quitté la politique cette année-là et est devenu analyste à la télévision.
Selon Radio-Canada, Yolande James a décidé de se retirer de l'émission Les Ex pendant qu'elle réfléchit à un retour éventuel dans l'arène politique.
Yolande James envisagerait de se lancer en politique fédérale
Yolande James. Photo Archives / Agence QMI