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mardi, mai 03, 2016

Intérim au PQ: Gaudreault se lance, Drainville renonce

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/

Publié le 03 mai 2016 à 10h50 | Mis à jour à 10h50
Le député péquiste Sylvain Gaudreault... (Archives Le Quotidien)
Le député péquiste Sylvain GaudreaultARCHIVES LE QUOTIDIEN

Denis Lessard
DENIS LESSARD
La Presse
Le député de Jonquière, Sylvain Gaudreault sera candidat pour assumer l'intérim à la barre de l'aile parlementaire du Parti québécois.
Selon des proches, il peut déjà compter sur des appuis chez ses collègues du caucus. En entrevue en matinée, mardi il n'a pas voulu confirmer ses intentions.
«Ce n'est pas une question de personnalité, mais de stabilité du groupe, c'est ce qui me préoccupe, être capable de faire le travail dès la semaine prochaine à l'Assemblée nationale» insiste-t-il. «Quel que soit le rôle que je jouerai, il sera important. Il faut envoyer un message de calme et de confiance» observe-t-il.
On s'attend à ce qu'Agnès Maltais qui avait déjà été candidate contre Stéphane Bédard en 2014 soit à nouveau candidate. Mme Maltais faisait partie d'une délégation de députés actuellement en France, mais rentrera rapidement.
Une inconnue de taille, les intentions de Bernard Drainville. À l'interne, on estime qu'il n'aurait pas les appuis suffisants pour se lancer dans une course à la direction du PQ. Il était très près de Pierre Karl Péladeau. Il pourrait être tenté par l'intérim, mais hésitera à contrecarrer les efforts de Sylvain Gaudreault qui l'avait appuyé dans la course au leadership, l'an dernier. M. Gaudreault avait été irrité par la défection de M. Drainville au profit de Pierre-Karl Péladeau.

samedi, février 20, 2016

Chantiers Canada: le PQ accuse le gouvernement de laisser traîner deux milliards

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le vendredi 19 février 2016 à 16h18.
Chantiers Canada: le PQ accuse le gouvernement de laisser traîner deux milliards
QUÉBEC — L'opposition accuse le gouvernement Couillard de «négligence» en laissant traîner le versement de deux milliards de dollars de fonds fédéraux destinés aux municipalités du Québec.
Le porte-parole du Parti québécois en affaires municipales, Sylvain Gaudreault, s'explique mal les délais dans la signature de l'entente entre Québec et Ottawa sur le programme d'infrastructures Chantiers Canada. Une enveloppe de deux milliards de dollars est réservée au Québec depuis deux ans, mais n'a pas encore été versée.

Ces fonds sont notamment destinés à financer plusieurs projets tels que des systèmes de traitement des eaux usées ou d'eau potable, des pistes cyclables, des infrastructures sportives ou des routes.

«La négligence du gouvernement du Québec fait en sorte que les municipalités sont en attente», a dit le député de Jonquière en conférence de presse à l'Assemblée nationale vendredi matin.

«C'est absolument de scandaleux de savoir qu'il y a de l'argent au fédéral qui est là, mais qui n'arrive pas», a-t-il déclaré au cours d'une interpellation en chambre.

M. Gaudreault a fait remarquer que le Québec est l'une des deux seules provinces à ne pas avoir signé d'entente avec le fédéral sur Chantiers Canada.

«C'est quoi sa stratégie, je lui demande une date, quel est son horizon de temps, à quel moment il envisage la signature? a-t-il demandé au ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux. Ce sont soi-disant des amis, le gouvernement fédéral libéral et le Parti libéral du Québec, alors normalement, cela devrait donner des résultats.»

Dans sa réponse, Martin Coiteux n'a pas donné de dates. Il a simplement indiqué que le volet petites collectivités du programme Chantiers Canada était appliqué, même si l'entente n'est pas signée.

«On va faire exactement comme on a fait avec le volet petites collectivités, on va signer une entente qui va respecter la compétence du Québec», s'est limité à dire le ministre durant l'interpellation, en faisant ainsi référence au refus traditionnel du Québec de faire transiter les fonds directement du fédéral vers les municipalités, dans le respect de ses compétences constitutionnelles.

Le porte-parole péquiste a répliqué que le volet Petites collectivités ne concerne qu'un pour cent de l'enveloppe. Aucune somme n'a encore été versée concernant les projets régionaux et nationaux, a déploré M. Gaudreault.

«Le ministre se réjouit que moins d'un pour cent de l'enveloppe ait été dépensé. On frôle la novlangue du roman "1984", on présente une bonne nouvelle comme une mauvaise, une mauvaise comme une bonne.»

mardi, mars 31, 2015

Le pétrole fait partie du problème, pas de la solution

http://www.journaldequebec.com/

Haldimand 4
PHOTO COURTOISIE
BERNARD DRAINVILLE, DÉPUTÉ DE MARIE-VICTORIN
SYLVAIN GAUDREAULT, DÉPUTÉ DE JONQUIÈRE
MISE à JOUR 
Plusieurs croient que pour s’enrichir, le Québec devrait se lancer dans la production de pétrole, ce qui suffirait à convaincre les Québécois de réaliser l’indépendance.
Nous sommes au contraire convaincus que pour bâtir un Québec plus prospère et réaliser l’indépendance, le pétrole fait partie du problème, pas de la solution.
D’abord, parce qu’il n’existe aucune certitude que nous puissions un jour en produire à grande échelle. Et même si cela s’avérait possible, ce serait beaucoup moins payant et attrayant que de construire une économie sans pétrole.
Ce que nous savons, c’est qu’en contribuant fortement à notre énorme déficit commercial, le pétrole nous appauvrit. Le remplacer par de l’énergie propre produite chez nous va nous enrichir. À titre d’exemple, remplacer une voiture à essence par une voiture électrique permet d’économiser 1 500 dollars par année et de soutenir deux fois plus d’emplois au Québec.
Nous savons que le pétrole est responsable de plus de la moitié de nos émissions de gaz à effet de serre. Et nous savons que le Québec a un immense potentiel d’énergie verte et d’efficacité énergétique. Nous formons déjà une des sociétés qui utilisent le moins d’hydrocarbures dans son économie. Voilà des atouts déterminants, qui nous donnent un avantage considérable.
Les pays les plus avancés – Royaume-Uni, Danemark, Allemagne – se sont donné l’objectif de réduire de 80 % ou plus leurs émissions de GES d’ici 2050. Ils le font pour lutter contre les changements climatiques, mais aussi parce que ceux qui vont réussir les premiers la transition énergétique vont aussi devenir les pays les plus prospères de la planète.
Dans quelques jours, nous dévoilerons notre stratégie pour faire du Québec la première économie verte des Amériques. Comme nous l’avons annoncé la semaine dernière, nous voulons que le Québec réduise ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050. Déjà, Pierre-Karl Péladeau nous a emboîté le pas et nous espérons que les autres candidats à la chefferie et les autres partis en feront autant.
Anticosti : le droit de savoir
Dernièrement, le débat s’est transporté sur l’enjeu d’Anticosti. L’année dernière, notre gouvernement a récupéré les droits qui avaient été cédés à des intérêts privés par le gouvernement libéral et un programme d’exploration a été mis en place. 70 millions d’argent public ont été engagés pour en avoir le cœur net. Aujourd’hui, certains voudraient stopper l’exploration, privant la population du droit de savoir, ce qui nous semble déraisonnable, irréaliste et manquer de sens de l’État.
Explorer aujourd’hui ne signifie pas exploiter demain. Les chances que l’exploration nous révèle qu’il n’y a pas de production commerciale possible à Anticosti demeurent élevées, auquel cas, le débat prendra définitivement fin. En cas contraire, nous sommes tous d’accord pour qu’un BAPE soit tenu afin que les Québécois puissent prendre une décision sur des faits établis.
La priorité absolue : une économie sans pétrole
La question spécifique d’Anticosti, actuellement fondée sur des hypothèses non étayées, ne doit pas masquer le débat beaucoup plus large sur la vision d’avenir que nous voulons pour le Québec. La priorité absolue doit être de nous libérer du pétrole, un projet qui marie l’environnement et l’économie et dont le potentiel économique en fait la Baie-James de notre temps.
Le principal obstacle qui se dresse devant nous, c’est le Canada, qui nous entraîne dans la direction opposée. Pour s’enrichir, le Québec ne doit pas prendre la route du Canada, mais plutôt le chemin inverse, en devenant la première économie verte des Amériques. Voilà qui constituera une puissante motivation en faveur de l’indépendance.
Bernard Drainville, député de Marie-Victorin
Sylvain Gaudreault, député de Jonquière