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lundi, mars 21, 2016

Raul Castro demande à Barack Obama de lever les restrictions contre Cuba

http://www.985fm.ca/international/nouvelles/

Publié par Associated Press le lundi 21 mars 2016 à 16h00. Modifié par 98,5 fm à 17h45.
Raul Castro demande à Barack Obama de lever les restrictions contre Cuba
AP
LA HAVANE - Le président cubain, Raul Castro, a demandé, lundi, à Barack Obama de lever l'embargo et les autres restrictions imposés par les États-Unis à Cuba alors que les deux leaders continuent à aller de l'avant avec leur plan pour normaliser les relations entre les deux pays, qui sont à couteaux tirés depuis la guerre froide.
«C'est un jour nouveau», a déclaré M. Obama avec M. Castro à ses côtés après leur rencontre au Palais de la Révolution, à La Havane.

Lors d'une réunion historique dans la capitale cubaine, Raul Castro a fait l'éloge des gestes récemment posés par le président américain pour alléger les sanctions contre Cuba, estimant qu'il s'agissait d'un développement «positif», mais toutefois insuffisant. Il a de nouveau réclamé des États-Unis qu'ils rendent la base navale de la baie de Guantanamo au gouvernement cubain et qu'ils mettent fin à l'embargo.

«Cela est essentiel, parce que le blocus demeure en place et qu'il contient des éléments décourageants», a-t-il souligné.

Barack Obama s'est rendu à Cuba avec l'intention d'exercer de la pression sur ses dirigeants en matière de respect des droits de la personne et des libertés politiques, promettant que la seule présence d'un leader américain sur l'île suffirait à promouvoir ces valeurs. M. Castro a cependant tourné la situation à son avantage en affirmant que Cuba trouvait «inconcevable» qu'un gouvernement échoue à assurer que ses citoyens aient accès à des soins de santé, à l'éducation, à de la nourriture et à la sécurité sociale, une référence claire aux États-Unis.

«Nous défendons les droits de la personne, a soutenu le président cubain. À notre avis, les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels sont indivisibles, interdépendants et universels.»

M. Obama a révélé qu'il avait abordé avec son homologue des sujets très délicats concernant la démocratie et les droits de la personne sur lesquels Washington et La Havane ne s'entendent pas, présentant cependant ces conversations difficiles comme étant un prérequis au rapprochement entre les deux nations. Félicitant Cuba pour les progrès déjà réalisés, il a ajouté que le rétablissement des relations entre les deux anciens ennemis exigeait qu'ils discutent directement de leurs différends.

Alors que Raul Castro se prépare à quitter la présidence en 2018, il continue de s'opposer à tout changement du système politique à parti unique cubain.

Plus tard lundi, Barack Obama devaient discuter avec des hommes d'affaires cubains et américains, avant d'être reçu en soirée à l'occasion d'un dîner officiel.

Mardi, le président américain prononcera un discours télévisé devant des leaders cubains. Il parlera aussi avec des dissidents cubains et assistera à un match de baseball entre les Rays de Tampa Bay et l'équipe nationale cubaine. Il prendra ensuite le chemin de l'Argentine.

M. Obama est devenu dimanche le premier président des États-Unis en fonction à visiter Cuba en 88 ans, quand l'avion présidentiel américain Air Force One s'est posé à l'aéroport international José Marti à La Havane. Il a été accueilli par de hauts dignitaires cubains, mais non par Raul Castro.

Obama à Cuba: une visite historique

http://www.journaldequebec.com/

MISE à JOUR 
  La visite de Barack Obama à Cuba signale un changement majeur et fort probablement irréversible de la politique américaine envers un des derniers vestiges de la Guerre froide.
J’écris ces lignes au moment où le président Obama s’entretient avec son homologue cubain Raul Castro, une scène qu’on aurait eu du mal à imaginer il y a quelques années à peine. Le changement de la politique étrangère américaine symbolisé par cette rencontre historique est là pour durer, même si une victoire républicaine en novembre viendrait remettre beaucoup de ces acquis en question.
L’empreinte profonde de la doctrine Obama
L’ouverture envers Cuba n’est qu’un des nombreux exemples des changements dans la politique étrangère américaine qu’avait annoncés Barack Obama au moment de son élection en 2008. Obama avait promis que si des régimes jusqu’alors  hostiles aux États-Unis lui tendaient une main ouverte plutôt qu’un poing fermé, il s’engageait à ouvrir le dialogue. Cette approche a mené entre autres à la négociation d’un accord nucléaire non moins historique avec l’Iran. De tels exemples démontrent que les deux mandats consécutifs de Barack Obama représenteront vraiment une période de changements majeurs dans l’histoire des États-Unis, même si le parti du président a subi des revers majeurs au Congrès depuis 2010. Les changements amenés par la mise en œuvre de la « doctrine Obama » seront-ils durables? Cela dépendra largement des résultats des élections de novembre prochain à la présidence et au Congrès.
Cuba aussi, est en transformation
Si la présence du président américain à La Havane signale un changement majeur de la politique américaine, il ne faut pas négliger non plus le changement qu’il représente pour Cuba, même si le régime castriste ne lâchera pas prise si facilement que bien des Américains souhaiteraient. Les États-Unis portent un lourd bagage historique dans leur relation avec Cuba. L’assistance des États-Unis à la guerre d’indépendance cubaine au tournant du 20e siècle avait été suivie de plusieurs décennies d’une autre forme d’impérialisme qui a laissé un souvenir profond. Pendant la Guerre froide, Cuba s’est développé, tant bien que mal, malgré l’embargo économique imposé par son voisin géant.
Toutefois, un quart de siècle après la chute de l’URSS, malgré des réalisations impressionnantes sur le plan social, l’économie cubaine était en lambeaux et ne vivotait que grâce à l’appui du Venezuela et l’influx de devises provenant du tourisme (les Québécois en savent quelque chose). Mais ces développements étaient loin d’être suffisants pour permettre au régime de maintenir son pacte avec la population et la visite d’aujourd’hui signale une intention nette d’ouvrir la porte au commerce et aux capitaux américains.
L’érosion à venir de l’embargo américain
Il est important de comprendre que l’embargo économique et commercial qui est le pilier central de la politique américaine envers Cuba depuis 1961 ne peut pas être abandonné sans une action législative du Congrès. Il y a encore une énorme résistance à un tel changement d’approche parmi la droite du Parti républicain qui contrôle les deux chambres et on ne peut pas s’attendre non plus à entendre un appui fort dans ce sens de la part des candidats à la présidence. C’est évidemment la diaspora cubaine de Floride qui domine cette opposition, mais même celle-ci commence à changer, alors que les jeunes générations de cete diaspora, qui n’ont pas connu la Guerre froide, sont de plus en plus ouvertes à une ouverture des relations.
Il y a aussi beaucoup de pression de la part d’intérêts économiques privés pour l’ouverture de cette relation et l’administration Obama dispose de certains outils pour créer certaines occasions d’affaires par la voie d’ententes administratives qui contourneraient les règles de l’embargo commercial. Par exemple, le site Internet AirBnB a obtenu la permission d’assister les Cubains qui souhaitent louer des chambres aux touristes qui ont accès à l’île. La chaîne d’hôtels américaine Starwood a aussi obtenu des permissions d’investir dans de nouveaux projets à Cuba et il ne faudrait pas s’étonner de voir les premiers vols commerciaux américains atterrir à La Havane d’ici quelques mois. Ces premiers liens créeront de nouveaux groupes de pression qui pousseront d’autant plus fort pour un assouplissement ou un abandon, à plus ou moins long terme, de l’embargo.
Un enjeu qui ne mobilise plus les passions aux États-Unis
Il est évident que les candidats à l’investiture républicaine profiteront de la visite d’Obama pour critiquer chaque décision que le président aura prise dans le cadre de cette visite. On lui reprochera entre autres d’avoir « récompensé » le régime castriste en se déplaçant lui-même au lieu de déléguer son second. On prendra aussi la peine de souligner que le régime cubain a durement réprimé les dissidents qui souhaitaient  se faire entendre en dehors du cadre limité de la visite officielle. On n’aura pas entièrement tort. Par contre, mis à l’opposition idéologique de l’extrême droite à toute forme de concession au régime de Castro, la résistance à l’ouverture envers Cuba chez les républicains est plutôt molle. Même si la politique étrangère du leader actuel de la course républicaine reste une énigme, il serait étonnant qu’il soit imperméable aux occasions d’affaires qu’une poursuite de l’ouverture entraînerait dans un domaine qu’il connaît bien, le tourisme et l’hôtellerie.
Un retour en arrière presque impossible
Le changement historique de la politique américaine envers Cuba auquel on assiste aujourd’hui est donc fort probablement là pour rester. Il aura aussi des répercussions non négligeables au-delà de la relation bilatérale avec Cuba. En effet, une partie du ressentiment historique envers les États-Unis à travers  l’Amérique latine persiste jusqu’à nos jours en partie à cause de l’hostilité ouverte des États-Unis envers Cuba. C’est pourquoi il est très intéressant que Barack Obama ait choisi de faire suivre cette visite historique à Cuba par une visite en Argentine, où l’anti-américanisme qui avait contribué à soutenir le régime de la présidente Kirchner est en déclin, comme en témoigne l’élection du président actuel, Mauricio Macri, en octobre dernier.
En prime, le président Obama jouit en ce moment d’un taux d’approbation de 52% (44% défavorable; selon Gallup), son niveau le plus élevé depuis mai 2013. À travers le bruit des campagnes de ceux qui cherchent à lui succéder, Barack Obama continue à se faire entendre... et il n’a pas dit son dernier mot.

lundi, février 01, 2016

Raul Castro en visite officielle en France

http://ici.radio-canada.ca/breve/

PUBLIÉ LUNDI LE 1 FÉVRIER 2016 À 08 H 29

Le président cubain Raul Castro, en visite officielle à Paris, dépose une couronne de fleurs sur le tombeau du Soldat inconnu.
Photo : ? Jacky Naegelen / Reuters
Le président cubain Raul Castro, en visite officielle à Paris, dépose une couronne de fleurs sur le tombeau du Soldat inconnu.

Le président cubain Raul Castro entreprend aujourd'hui une visite de deux jours à Paris. C'est la première visite officielle en plus de 20 ans d'un chef d'État cubain dans la capitale française. (Avec AFP)

dimanche, septembre 27, 2015

Raul Castro dénonce l'embargo américain devant l’ONU

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/

Mise à jour le samedi 26 septembre 2015 à 16 h 30 HAE  Reuters
Raul Castro au siège social des Nations unies
Raul Castro au siège social des Nations unies  Photo :  AP/Seth Wenig
Le président cubain Raul Castro, qui s'exprimait pour la première fois à la tribune des Nations unies, s'est félicité samedi de la reprise des relations diplomatiques entre son pays et les États-Unis, qualifiée de « progrès majeur », mais il a estimé que l'embargo commercial américain demeurait l'obstacle numéro un au développement de son pays.
Raul Castro et Barack Obama ont engagé en décembre dernier leurs pays sur la voie de la normalisation diplomatique, après plus d'un demi-siècle d'animosité.
Si le président américain a pris des mesures pour atténuer les restrictions imposées au commerce et aux voyages, seul le Congrès américain est à même de lever l'embargo dans son ensemble, et une telle perspective n'est guère vraisemblable pour le moment étant donné que les républicains sont majoritaires dans les deux chambres.
L'embargo est « l'obstacle principal au développement économique de notre pays, et il touche d'autres États étant donné sa portée extraterritoriale ; il nuit aux intérêts des Américains et des entreprises américaines », a dit le numéro un cubain lors d'un sommet des dirigeants mondiaux sur le développement durable, à l'ONU.
« Une telle politique est rejetée par 188 États membres de l'ONU, qui demandent qu'elle prenne fin », a continué Raul Castro, âgé de 84 ans, en faisant allusion à une résolution adoptée chaque année depuis plus de 20 ans par l'Assemblée générale de l'ONU pour condamner l'embargo américain.
Cuba, qui évalue à 121 milliards de dollars le tort qu'a causé l'embargo à son économie, déploie des efforts pour que l'Assemblée générale annuelle en cours adopte une nouvelle résolution demandant sa levée.
Des diplomates en poste à l'ONU, s'exprimant sous le sceau de l'anonymat, ont indiqué que Washington envisageait de s'abstenir lors du vote sur une nouvelle résolution, à condition que le projet de texte soit moins virulent envers les États-Unis que celui des années passées.
Raul Castro doit, pour la première fois en tant que président, s'exprimer lundi devant l'Assemblée générale, en présence de nombre de dirigeants de la communauté internationale.