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mercredi, juin 29, 2016

David Cameron appelle le chef de l'opposition à démissionner

http://www.lapresse.ca/international/europe/

Publié le 29 juin 2016 à 06h27 | Mis à jour à 07h57
David Cameron a appelé le chef de l'opposition... (PHOTO AFP)
PHOTO AFP
David Cameron a appelé le chef de l'opposition Jeremy Corbyn à quitter ses fonctions au nom de «l'intérêt national», lors d'une séance au parlement mercredi.

CÉDRIC SIMONALIX RIJCKAERT
Agence France-Presse
BRUXELLES, LONDRES
Le premier ministre britannique démissionnaire David Cameron a appelé mercredi le chef de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn à quitter lui aussi ses fonctions au nom de «l'intérêt national», lors d'une séance au parlement.
«C'est sans doute dans l'intérêt de mon parti qu'il soit assis là, mais ce n'est pas dans l'intérêt national. Pour l'amour du ciel, mon vieux, partez!» a lancé M. Cameron, qui a lui-même démissionné après avoir perdu le référendum sur un maintien de son pays dans l'UE.
Jeremy Corbyn, leader déjà contesté du Labour, est soumis à un regain de contestation depuis le référendum qui s'est conclu par un Brexit, une sortie du pays de l'UE, accusé d'avoir fait campagne du bout des lèvres.
Il a essuyé mardi un vote de défiance de ses députés par 172 voix contre lui et 40 le soutenant. Et plus de la moitié de son cabinet fantôme a démissionné.
Mais il refuse de démissionner, faisant valoir qu'il a été élu par 60% des membres et partisans du Labour et qu'il ne les «trahira pas».

La crise du Labour est venue doubler celle que traverse le parti conservateur. La course à la succession de M. Cameron s'est ouverte mercredi, avec deux favoris: le chef du camp pro-Brexit Boris Johnson et la ministre de l'Intérieur Theresa May, possible candidate de compromis.

L'UE prépare l'après-Brexit sans Cameron

Les dirigeants de l'Union européenne se consultaient mercredi à Bruxelles pour la première fois sans le Royaume-Uni sur la manière d'avancer malgré le Brexit, déterminés à afficher leur unité malgré de profondes divergences.
Les Britanniques «ont pris la décision qu'ils ont prise et ce matin, il semblerait qu'ils ne soient plus assis à table», a lancé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, en arrivant à cette première réunion après-Brexit à 27 destinée à éviter une contagion ailleurs en Europe.
L'Union, où l'extrême droite et les mouvements populistes ont le vent en poupe, est déjà fragilisée par une succession de crises, notamment migratoire, qui continue de les diviser comme jamais.
«Les dirigeants européens savent très bien ce qu'ils ont à faire» pour sauver l'UE, «mais ils ignorent comment se faire réélire ensuite» tellement certaines décisions sont impopulaires, a expliqué, réaliste, le premier ministre estonien Taavi Roivas mercredi matin.
Les 27 chefs d'État et de gouvernement devraient réaffirmer, à l'issue de la réunion de mercredi, «leur détermination à aller de l'avant et à réfléchir au but de ce voyage» en ébauchant des priorités d'action dans une Union bientôt amputée du poids lourd économique et diplomatique qu'est la Grande-Bretagne, selon une source européenne.
Mais ils ne devraient pas ébaucher de pistes concrètes avant un nouveau sommet à 27 à la mi-septembre à Bratislava.
Cameron «triste»
Un David Cameron «triste» a quitté Bruxelles mardi soir après son dernier sommet européen, mais il a campé sur ses positions: il délègue à son successeur la responsabilité de déclencher la procédure de divorce, malgré l'appel unanime des Européens à sauter le pas «le plus rapidement possible».
La campagne interne au Parti conservateur britannique, dont le vainqueur deviendra le nouveau locataire du 10, Downing Street, démarre mercredi, avec le dépôt des candidatures. L'annonce du nouveau dirigeant, selon toute probabilité un partisan de la sortie de l'UE, et peut-être son flamboyant meneur Boris Johnson, est prévue le 9 septembre.
Signe de la tension politique sans précédent qui règne au Royaume-Uni depuis le référendum du 23 juin, la première ministre écossaise Nicola Sturgeon a fait mercredi matin le chemin inverse vers Bruxelles, pour évaluer les chances de l'Écosse très pro-européenne de rejoindre l'UE en tant qu'entité indépendante.
Mme Sturgeon n'est pas invitée à participer au sommet, mais elle a rencontré dans la matinée le président du Parlement européen Martin Schulz. Elle sera reçue par M. Juncker à 17 h (11 h heure de l'Est), un entretien programmé in extremis mercredi matin.
Mardi, Bruxelles et les dirigeants des 27 pays ont reconnu «qu'un peu de temps est nécessaire pour que le calme revienne», comme l'a expliqué le président du Conseil européen Donald Tusk. Mais «nous n'avons pas des mois pour méditer», a lancé de son côté Jean-Claude Juncker.
Cette «décision (...) reviendra au prochain gouvernement une fois qu'il aura déterminé le but poursuivi», a pour sa part répété M. Cameron.
Pour son ultime apparition à un sommet européen, le dirigeant britannique a été contraint à la douloureuse tâche d'expliquer son cuisant échec au référendum qui a vu 52% des Britanniques voter pour larguer les amarres avec l'Europe.
Il a défendu sa décision de convoquer un référendum, -- «c'était la bonne chose à faire» --, même s'il en «regrette le résultat».
«Il était ému (...) Il avait plaidé pour une réponse du peuple britannique qui n'a pas été celle du scrutin», a raconté le président français François Hollande.
«Radio réveil»
M. Cameron a plaidé pour une «relation la plus étroite possible» entre Londres et l'UE une fois le divorce effectif, faisant valoir que les autres États membres resteront «des voisins, des amis, des alliés, des partenaires».
M. Juncker a pour sa part vilipendé les hésitations affichées par les partisans du Brexit, «totalement incapables de nous dire clairement ce qu'ils veulent» pour leur pays après sa sortie de l'UE.
La chancelière allemande Angela Merkel a aussi prévenu les Britanniques que la relation future ne serait pas «à la carte», soucieuse d'éviter que le Brexit ne donne des idées à d'autres pays. L'Union «est assez forte pour surmonter le départ de la Grande-Bretagne et continuer à aller de l'avant même à 27», a-t-elle assuré.
L'Allemagne, la France et l'Italie, les trois poids lourds fondateurs de l'UE et principales économies de la zone euro, plaident pour donner une «nouvelle impulsion» au projet européen, aux contours encore flous. Leurs dirigeants se sont brièvement consultés mercredi en petit comité.
Parmi les chantiers à engager, M. Hollande a insisté sur «la sécurité, la lutte contre le terrorisme, la croissance et l'emploi, avec le soutien à l'investissement et l'aide à la jeunesse».
Mais Paris et Berlin n'apparaissent pas encore sur la même longueur d'onde quand il s'agit de détailler un projet commun. De surcroît, Mme Merkel veut éviter de froisser les pays de l'Est aux aspirations diamétralement opposées.
«Nous avons plus que jamais besoin d'une Europe unie et non désunie», a abondé mercredi le premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel, mettant en garde contre «l'idée de faire des petits clubs».
Mais malgré les appels à l'unité, le premier ministre belge Charles Michel a carrément plaidé pour une «Europe à plusieurs vitesses».
«Cette illusion de pouvoir tout faire à 27 crée un sentiment et une perception d'immobilisme par la population et ce référendum en Grande-Bretagne doit être un radio réveil», a-t-il argué.

vendredi, novembre 13, 2015

Des attaques condamnées partout dans le monde

http://www.tvanouvelles.ca/

Agence France-Presse

Fusillades et explosions à Paris
Les attentats qui ont frappé la capitale française vendredi soir «ne sont pas seulement une attaque contre Paris», mais «une attaque contre toute l'humanité et nos valeurs universelles», a déclaré Barack Obama lors d'une brève allocution à la Maison Blanche.
Briefé sur les événements en cours à Paris, le président américain a ajouté que les États-Unis allaient aider la France à «traduire les terroristes en justice», tout en notant qu'il était encore trop tôt pour savoir qui avait fomenté ces attaques, destinées à «terroriser des civils innocents».
«Il semble qu'il y ait toujours des activités et des dangers en cours alors que nous discutons. Et jusqu'à ce que nous ayons la confirmation des autorités françaises que la situation est sous contrôle et que nous ayons de plus amples informations je ne veux pas spéculer», a ajouté M. Obama.

Le premier ministre britannique «choqué»

Le Premier ministre britannique David Cameron s'est déclaré «choqué» par les attaques vendredi soir à Paris et aux abords du stade de France, au nord de la capitale, qui ont fait au moins 18 morts.
«Je suis choqué par les évènements de ce soir à Paris», a écrit M. Cameron sur son compte twitter. «Nos pensées et nos prières vont au peuple français. Nous ferons tout ce qui est possible pour aider».

Merkel «profondément choquée» par les attaques «à l'évidence terroristes»

La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite vendredi soir «profondément choquée» par les attaques «à l'évidence terroristes» qui ont fait plusieurs dizaines de morts à Paris, selon un communiqué de ses services.
«Je suis profondément choquée par les nouvelles et les images qui nous parviennent de Paris. En ces heures, mes pensées vont aux victimes de ces attaques à l'évidence terroristes, à leurs proches et à tous les habitants de Paris», a déclaré la dirigeante.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier s'est dit «horrifié et bouleversé» par les attaques simultanées vendredi soir à Paris, selon le compte Twitter du ministère.
«Nous sommes aux côtés de la France !», a poursuivi le chef de la diplomatie allemande, qui se trouvait au Stade de France aux côtés du président français François Hollande pour assister à la rencontre amicale de football France-Allemagne

Juncker «profondément choqué», exprime sa «solidarité»

Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s'est dit «profondément choqué» à la suite des attaques vendredi soir à Paris et aux abords du stade de France, au nord de la capitale, exprimant la «solidarité» de l'UE.
«Je suis profondément choqué par les événements à Paris. Nous exprimons notre pleine solidarité avec le peuple de France», a écrit M. Juncker dans un tweet, alors que le dernier bilan fait état d'au moins 39 morts. Le Premier ministre belge Charles Michel a offert ses «condoléances» et a assuré que «la Belgique est aux côtés de la France», sur son compte Twitter.

L'Espagne solidaire

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy s'est entretenu vendredi soir avec le premier ministre français Manuel Valls pour lui faire part de la solidarité de l'Espagne face aux attentats de Paris, a-t-on appris auprès d'une source gouvernemantale.
Mariano Rajoy a parlé à Manuel Valls pour lui faire part de «toute notre solidarité», a déclaré cette source à l'AFP. «Tout cela confirme que nous faisons face à un défi sans précédent, un défi d'une énorme cruauté», a déclaré au même moment le ministre des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo sur la chaîne publique TVE, évoquant une attaque «jihadiste».

L'Italie exprime sa solidarité avec ses «frères français» et renforce sa sécurité

Le premier ministre italien Matteo Renzi a  exprimé vendredi soir sa «solidarité» avec ses «frères français», après les attentats à Paris qui ont fait des dizaines de morts, et convoqué un comité national de sécurité samedi matin.
L'Italie est «ensemble avec ses frères français, contre l'atroce attaque à Paris et à l'Europe», a réagi Matteo Renzi sur son compte Twitter.
«L'Europe, touchée au coeur, saura réagir à la barbarie», a ajouté le Premier ministre, cité par l'agence AGI, qui précise que M. Renzi, qui suit les évènements, a exprimé la «solidarité» de l'Italie au président français François Hollande.
Le «comité national pour l'ordre et la sécurité nationale est convoqué à 9h30 samedi matin», a annoncé pour sa part le ministre de l'Intérieur Angelino Alfano.
Les risques d'attentat en Italie sont régulièrement évoqués depuis que le groupe État islamique (EI) a annoncé avoir fait du Vatican un de ses objectifs, et alors que Rome se prépare à un jubilé annoncé par le pape et qui doit commencer le 8 décembre.

Le maire de New York exprime sa solidarité

Le maire de New York a exprimé vendredi soir la solidarité des New-Yorkais après les «actes de violence insensés» ayant frappé Paris.
«Les New-Yorkais ont le coeur brisé de voir notre cité soeur de Paris encore frappée par des actes insensés de violence et nous sommes solidaires des Parisiens et de la maire (de Paris Anne) Hidalgo en ces moments tragiques», a déclaré Bill de Blasio dans un communiqué.

Ban Ki-moon dénonce des «attaques terroristes méprisables»

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a dénoncé vendredi des «attaques terroristes méprisables» à Paris et a affirmé «se tenir au côté du gouvernement et du peuple français».
M. Ban, cité par son porte-parole, a «exigé la libération immédiate des nombreuses personnes qui sont apparemment retenues en otages au théâtre du Bataclan».

La Russie condamne les «odieux attentats» de Paris

La Russie condamne la série d«attentats odieux» et les «assassinats inhumains» perpétrés à Paris et est prête à apporter «toute son aide dans l'enquête sur ces crimes terroristes», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, cité par les agences.
Le président russe Vladimir Poutine a exprimé ses condoléances et le soutien et la solidarité de la Russie au président François Hollande et à l'ensemble du peuple français, selon l'agence TASS.

Scènes d'apocalypse dans Paris


Marie Giffard et Simon Valmary | Agence France-Presse
 Des sirènes hurlantes dans tout Paris, des rues bouclées par la police, des proches de victimes en sanglots qui tentent de passer : scènes d'apocalypse vendredi soir à Paris, théâtre d'attaques meurtrières simultanées qui ont fait au moins 39 morts.
   Le périmètre est bouclé autour de l'hôpital Saint-Louis, dans le nord de la capitale. Un homme en larmes raconte que sa soeur a été tuée. À ses côtés sa mère explose en sanglots et se jette dans ses bras. «Ils ne veulent pas nous laisser passer», explique-t-il en montrant le carrefour, 50 mètres plus loin.
   «On a entendu des bruits de fusillade, 30 secondes de rafales, c'était interminable, on pensait que c'était un feu d'artifice», raconte Pierre Montfort, qui vit tout près de la rue Bichat, où a eu lieu l'une des fusillades. Un autre témoin décrit la scène: «sur le moment on ne voit que les flammes qui sortent de l'arme, on a eu peur, qui nous disait qu'il n'allait pas tirer sur les fenêtres?»
   Florence dit être arrivée «en scooter peut-être une minute après». «C'était surréaliste, tout le monde était à terre. Personne ne bougeait dans le restaurant Petit Cambodge et tous les gens étaient par terre au bar Carillon. C'était très calme, les gens ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Une fille était portée par un jeune homme dans ses bras. Elle avait l'air morte», explique-t-elle.
   Mêmes scènes de guerre rue Charonne, un peu plus à l'Est. Des camions de pompiers repartent toutes sirènes hurlantes.
Un homme dit avoir entendu des tirs pendant «deux, trois minutes», «des rafales». «J'ai vu plusieurs corps à terre ensanglantés. Je ne sais pas s'ils étaient morts», lâche-t-il.
   «Il y avait du sang partout», confirme un autre témoin, parlant de tirs très forts en plusieurs temps.
   Toujours dans l'Est parisien, mêmes gyrophares de la police et des pompiers, autre quartier bouclé, celui de la salle de concerts le Bataclan, tout près de la rédaction de Charlie Hebdo cible d'un attentat meurtrier en janvier. Une prise d'otages est en cours.
   Les gens sont pendus au téléphone. «Ma femme était au Bataclan, c'est une catastrophe», dit un homme qui a accouru sur place, mais est bloqué par le cordon de sécurité. «Il y a eu une fusillade à l'intérieur du Bataclan. Tout ce que je peux vous dire c'est que c'est plus grave que Charlie Hebdo», glisse un membre des forces de l'ordre.
   Le Stade de France, enfin, en banlieue nord de Paris. Des explosions ont retenti autour, des grenades selon certains stadiers. La police afflue, le public a pu entendre deux explosions, mais le match amical France-Allemagne s'est poursuivi. Tout le monde est d'abord confiné à l'intérieur du stade, survolé par un hélicoptère.
   «On a entendu les explosions 25 minutes après le début du match. Il a continué normalement. Je pensais que c'était une blague», explique Ludovic Klein, 37 ans, venu de Limoges avec son fils de dix ans. «L'évacuation s'est faite dans le calme à part un petit mouvement de foule.»

dimanche, juillet 26, 2015

La Grande-Bretagne tiendrait un référendum sur son appartenance à l'UE d'ici un an

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/international/

Mise à jour le samedi 25 juillet 2015 à 22 h 06 HAE  Radio-Canada avec Reuters
Le premier ministre sortant, David Cameron, prononce un discours à Bedford, dans le sud de l'Angleterre, le 22 avril 2015.
Le premier ministre sortant, David Cameron, prononce un discours à Bedford,
dans le sud de l'Angleterre, le 22 avril 2015.
  Photo :  Toby Melville/Reuters

Le référendum sur l'appartenance de la Grande-Bretagne à l'Union européenne sera organisé d'ici un an, rapporte l'Independent on Sunday. David Cameron est à l'origine de cette initiative et espère inciter ses partenaires à faire rapidement des concessions à Londres.
Selon le journal dominical, le premier ministre prévoit d'annoncer la date de la consultation pendant le congrès du Parti conservateur en octobre prochain, le mois de juin 2016 semblant le choix le plus probable.
Un porte-parole du 10, Downing Street n'a pas souhaité commenter cette information de presse.
David Cameron a promis avant la victoire de son parti aux législatives de mai dernier d'organiser un référendum d'ici à la fin 2017. Il a depuis entamé une tournée des capitales européennes pour défendre les réformes qu'il réclame pour appeler à voter « oui », dont l'autorisation de réduire les prestations sociales des ressortissants de l'UE qui s'installent au Royaume-Uni ou le droit pour les pays membres de bloquer la législation européenne.