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mercredi, novembre 09, 2016

SIQ : le PQ veut entendre Monique Jérôme-Forget et trois solliciteurs libéraux

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PUBLIÉ LE MARDI 8 NOVEMBRE 2016 À 14 H 33 | Mis à jour le 8 novembre 2016 à 15 h 58
L'ancienne présidente du Conseil du Trésor et ministre des Finances dans le gouvernement libéral de Jean Charest, Monique Jérôme-Forget.
L'ancienne présidente du Conseil du Trésor et ministre des Finances dans le
 gouvernement libéral de Jean Charest, Monique Jérôme-Forget.
   PHOTO : RADIO-CANADA
Le Parti québécois veut entendre l'ex-ministre libérale Monique Jérôme-Forget et trois solliciteurs de fonds libéraux concernant la gestion des actifs immobiliers du gouvernement, après la diffusion d'allégations de fraude dans certaines transactions.
LA PRESSE CANADIENNE
La députée péquiste Nicole Léger a réclamé que la commission des finances publiques de l'Assemblée nationale se saisisse d'un mandat pour faire la lumière sur les transactions de la Société immobilière du Québec (SIQ), maintenant intégrée à la Société québécoise des infrastructures (SQI).
Dans une lettre transmise au président de la commission, Raymond Bernier, Mme Léger demande également que William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau, des organisateurs libéraux, soient entendus, tout comme l'ex-président-directeur général de la SIQ, Marc-André Fortier.
Dans un reportage diffusé jeudi, Radio-Canada a indiqué que le président-directeur général de la SIQ ainsi que trois collecteurs de fonds libéraux se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongations de baux.
Selon Mme Léger, l'importance des sommes en jeu nécessite que les parlementaires se saisissent du dossier, dont les faits se sont déroulés de 2004 à 2007.
Les résultats d'une enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sont actuellement entre les mains de la Direction des poursuites criminelles et pénales (DPCP), qui devra déterminer si des accusations doivent être déposées.
Lors de la période de questions, mardi, à l'Assemblée nationale, la députée péquiste de Taschereau, Agnès Maltais, a demandé au gouvernement de déposer le rapport juricomptable dans cette affaire.
« Le rapport juricomptable est entre les mains du Parti libéral. Or ce sont des gens du Parti libéral qui sont soupçonnés de fraude qui vont jusqu'à 120 millions de dollars. Le rapport juricomptable pourrait nous montrer qui sont les vrais pas bons. Ce serait intéressant de les avoir les vrais pas bons. Alors est-ce qu'on peut avoir le rapport juricomptable pour qu'on sache enfin ce qui s'est passé avec des organisateurs libéraux qui étaient à la tête de la SIQ et des dossiers qui se sont retrouvés à Enquête. »
Ce à quoi les libéraux, notamment le ministre de la Sécurité publique Martin Coiteux a répondu qu'il fallait laisser l'enquête se faire. « Laissons l'UPAC faire son travail, et s'il y a des coupables, ils en paieront le prix », a-t-il dit. 

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