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samedi, mai 14, 2016

Patrick Brazeau lance un message d’espoir aux jeunes autochtones

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AGENCE QMI
MISE à JOUR 
Patrick Brazeau OTTAWA – Le sénateur suspendu Patrick Brazeau, qui a tenté de se suicider en janvier dernier, se réjouit aujourd’hui d'être en vie et lance un message d’espoir aux jeunes autochtones.
Dans une entrevue accordée au Ottawa Citizen, M. Brazeau raconte son cheminement de guérison et son nouvel optimisme après le jour fatidique du 18 janvier.
Aux jeunes autochtones qui ont des pensées suicidaires, il envoie un message clair qui se résume ainsi: je l’ai essayé, ne l’essayez pas.
«Tous les matins, le soleil se lève sur un jour nouveau, il y a toujours de l’espoir», a-t-il dit au Ottawa Citizen.
Pendant un voyage de canot-camping dans les terres de ses ancêtres, sur la rivière Gatineau, le politicien de Maniwaki, né d’un père algonquin et d’une mère blanche, a accordé au journal une entrevue où il a raconté sa descente aux enfers et son périple sur le chemin de la guérison.
Le 18 janvier dernier, après avoir bu plus d’une caisse de bière et une bouteille de scotch, Patrick Brazeau se trouvait dans un profond désespoir. La Couronne avait abandonné les accusations d’agression sexuelle qui pesaient sur lui, mais il appréhendait d’éventuels procès pour fraude et conduite avec facultés affaiblies.
Tentative de suicide
Ne voyant pas la lumière au bout du tunnel, il a tenté de mettre fin à ses jours en se tailladant les veines du bras gauche. Au moment de commettre cet acte, il a envoyé un message texte à son amie, avec une photo de son bras lacéré. Elle s’est empressée d’appeler le voisin de M. Brazeau. Les services d’urgence ont été alertés et le sénateur suspendu en raison des diverses allégations dont il fait l’objet a été sauvé de justesse.
Aujourd’hui, tous les jours, il se dit heureux d’être là, d’être en vie. Il a confié au quotidien d’Ottawa qu’il a subi un traitement de désintoxication de cinq mois et qu’il suit une thérapie.
Il comprend maintenant qu’il lui a été très difficile de grandir entre deux cultures. «J’étais trop blanc pour les résidents de la réserve et trop indien pour les gens hors réserve», a-t-il dit, ajoutant qu’il avait dû jouer les «durs à cuire» pour camoufler une grande insécurité.
Son rêve? Retourner siéger au Sénat et «faire une réelle différence».
«Mais je ne suis pas encore sorti du bois», a-t-il conclu.

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