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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 15 juillet 2015 à 10h46. Modifié par Charles Payette à 11h12.
OTTAWA - La Banque du Canada a annoncé mercredi qu'elle abaissait son taux directeur d'un quart de point de pourcentage pour le ramener à 0,5 pour cent.
La banque centrale pose ce geste au moment où elle estime que l'activité économique du pays s'est encore contractée, d'environ 0,5 pour cent, au deuxième trimestre.
Selon la Banque du Canada, l'affaiblissement des perspectives de croissance de l'économie canadienne a accru les risques à la baisse entourant l'inflation.
«Quoique les vulnérabilités associées aux déséquilibres dans le secteur des ménages demeurent élevées et puissent s'accentuer, l'économie canadienne subit un ajustement notable et complexe», écrit la banque dans sa décision.
«Un nouvel assouplissement de la politique monétaire est nécessaire à l'heure actuelle afin d'aider l'économie à retourner à son plein potentiel et l'inflation à la cible de façon durable.»
Une contraction au deuxième trimestre signifierait que le pays est tombé en récession dans la première moitié de l'année après avoir reculé dans les trois premiers mois, mais la banque centrale n'a pas fait cette distinction, soulignant que le ralentissement était concentré dans le secteur de l'énergie.
Dans son Rapport sur la politique monétaire, la Banque du Canada estime que l'économie s'est contractée à un rythme annuel de 0,5 pour cent au deuxième trimestre, comparativement à sa prévision de croissance de 1,8 pour cent annoncée en avril.
Le recul suit une contraction à un rythme annuel de 0,6 pour cent dans les trois premiers mois de l'année, comparativement à une prévision de stabilité pour le trimestre par la banque.
La banque prévoit maintenant que le PIB croîtra à un rythme annuel de 1,5 pour cent au troisième trimestre, puis de 2,5 pour cent dans les trois derniers mois de l'année. Elle prévoyait auparavant des croissances de 2,8 pour cent et 2,5 pour cent pour les troisième et quatrième trimestres, respectivement.
Pour l'année 2015, la Banque du Canada prévoit que le PIB réel au Canada croîtra de 1,1 pour cent. Elle s'attend à une croissance de 2,3 pour cent en 2016.
La banque centrale estime que plusieurs facteurs permettent d'envisager un retour à la croissance au troisième trimestre, en partie grâce aux chèques d'allocation pour enfants bonifiée qu'Ottawa doit envoyer plus tard ce mois-ci.
«Il importe de souligner que les exportations devraient renouer avec une croissance solide, à la faveur de l'amélioration continue de la demande américaine et d'un rebond des exportations de produits automobiles survenant à la suite de fermetures temporaires à des fins de réoutillage au début de l'année», indique la banque dans son rapport.
«Toutefois, les investissements des entreprises exerceront encore un effet modérateur, le secteur de l'énergie continuant de s'ajuster aux bas prix du pétrole.»
Selon la Banque du Canada, l'affaiblissement des perspectives de croissance de l'économie canadienne a accru les risques à la baisse entourant l'inflation.
«Quoique les vulnérabilités associées aux déséquilibres dans le secteur des ménages demeurent élevées et puissent s'accentuer, l'économie canadienne subit un ajustement notable et complexe», écrit la banque dans sa décision.
«Un nouvel assouplissement de la politique monétaire est nécessaire à l'heure actuelle afin d'aider l'économie à retourner à son plein potentiel et l'inflation à la cible de façon durable.»
Une contraction au deuxième trimestre signifierait que le pays est tombé en récession dans la première moitié de l'année après avoir reculé dans les trois premiers mois, mais la banque centrale n'a pas fait cette distinction, soulignant que le ralentissement était concentré dans le secteur de l'énergie.
Dans son Rapport sur la politique monétaire, la Banque du Canada estime que l'économie s'est contractée à un rythme annuel de 0,5 pour cent au deuxième trimestre, comparativement à sa prévision de croissance de 1,8 pour cent annoncée en avril.
Le recul suit une contraction à un rythme annuel de 0,6 pour cent dans les trois premiers mois de l'année, comparativement à une prévision de stabilité pour le trimestre par la banque.
La banque prévoit maintenant que le PIB croîtra à un rythme annuel de 1,5 pour cent au troisième trimestre, puis de 2,5 pour cent dans les trois derniers mois de l'année. Elle prévoyait auparavant des croissances de 2,8 pour cent et 2,5 pour cent pour les troisième et quatrième trimestres, respectivement.
Pour l'année 2015, la Banque du Canada prévoit que le PIB réel au Canada croîtra de 1,1 pour cent. Elle s'attend à une croissance de 2,3 pour cent en 2016.
La banque centrale estime que plusieurs facteurs permettent d'envisager un retour à la croissance au troisième trimestre, en partie grâce aux chèques d'allocation pour enfants bonifiée qu'Ottawa doit envoyer plus tard ce mois-ci.
«Il importe de souligner que les exportations devraient renouer avec une croissance solide, à la faveur de l'amélioration continue de la demande américaine et d'un rebond des exportations de produits automobiles survenant à la suite de fermetures temporaires à des fins de réoutillage au début de l'année», indique la banque dans son rapport.
«Toutefois, les investissements des entreprises exerceront encore un effet modérateur, le secteur de l'énergie continuant de s'ajuster aux bas prix du pétrole.»