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En acceptant l'accord proposé par les créanciers à son pays, Alexis Tsipras a évité une sortie de la Grèce de la zone euro, avec des conséquences politiques.
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Publié le | Le Point.fr
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras |
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a reconnu mardi soir que l'accord avec les créanciers pour un 3e plan d'aide financière était un texte auquel "il ne croit pas", mais qu'il "a signé pour éviter le désastre au pays"."J'assume mes responsabilités pour toute erreur que j'ai pu commettre, j'assume la responsabilité pour un texte auquel je ne crois pas mais je le signe pour éviter tout désastre au pays", a déclaré Alexis Tsipras lors d'une interview à la télévision publique grecque Ert, à la veille du vote crucial au Parlement sur cet accord annoncé lundi à Bruxelles et est très mal accueilli par une partie de son parti de gauche radicale Syriza.
"Garantir l'unité du parti"
"Cet accord est une humiliation totale pour le peuple grec et maintient le pays dans une situation d'asservissement, sous tutelle d'une Europe dominée par l'Allemagne", peut-on lire sur le site Iskra, le forum où s'expriment les opinions de la Plate-forme de gauche, ce mouvement dissident, situé à l'aile gauche de Syriza et dirigé par le ministre du redressement productif, Panayotis Lafazanis. Face à son parti qui se déchire, Alexis Tsipras a assuré : "je veux faire tout ce que je peux pour garantir l'unité du parti".