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mardi, avril 21, 2015

La Fédération des policiers municipaux poursuit le gouvernement Couillard

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Publié par Léandre Drolet pour CogecoNouvelles le mardi 21 avril 2015 à 12h07. Modifié à 13h18.
La Fédération des policiers municipaux poursuit le gouvernement Couillard
MONTRÉAL ? La Fédération des policiers municipaux du Québec (FPMQ) a lancé mardi une offensive sur plusieurs fronts pour contrer la réforme des régimes de retraite de ses membres.

La FPMQ veut ainsi faire invalider la loi 15 et créer son propre régime de retraite.
Un reportage de Julie-Christine Gagnon.
 
 
 
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La requête de la FPMQ demande aux tribunaux de rendre la loi inconstitutionnelle et de l'annuler.
Par ailleurs, la fédération, qui représente 4500 policiers municipaux, annonce la création d'un régime de retraite entièrement géré par les policiers et invite tous les syndicats de policiers municipaux à y adhérer.

Le vice-président de la FPMQ, Paulin Aubé, a indiqué que la requête était appuyée par une analyse actuarielle qui démontre qu'un policier peut perdre jusqu'à 200 000 $ en bénéfices de retraite pour le service passé ainsi que des pertes récurrentes pouvant atteindre 10 000 $ par année pour le service à venir.

Selon lui, l'analyse démontre clairement que l'intention du gouvernement libéral n'a jamais été d'assainir les régimes de retraite, comme le voulait sa prétention, mais bien de réduire la masse salariale des villes.

Il en a pour preuve le fait que, sur les 30 régimes de retraite de ses membres, 25 sont capitalisés à 85 pour cent ou plus, et près du tiers sont capitalisés à 100 pour cent.

M. Aubé n'a par ailleurs pas raté l'occasion de fustiger les élus provinciaux, dont le régime de retraite est beaucoup plus généreux que celui des policiers, et dont la santé financière est en plus mauvais état.
Il s'est insurgé du fait que les députés n'aient toujours rien fait pour s'imposer la même rigueur qu'aux employés municipaux et que leur intention avouée soit au contraire de compenser une réduction de leur régime de retraite par une hausse de leur rémunération.