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lundi, janvier 18, 2016

Transferts en santé: Péladeau demande à Couillard de n'accepter aucune condition

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Publié le 18 janvier 2016 à 16h48 | Mis à jour à 16h57
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE)
Le chef du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.PHOTO ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Le gouvernement fédéral doit revoir sa politique de transferts en santé afin d'éponger 25 % des dépenses dans ce secteur au Québec estime le porte-parole du Parti québécois, Pierre Karl Péladeau.
En conférence de presse lundi après-midi, M. Péladeau a fait part de ses attentes en vue de la rencontre des ministres provinciaux du pays, qui se tiendra mercredi. M. Péladeau a rappelé qu'en 2011, Ottawa a revu de façon unilatérale sa politique de transferts fédéraux en santé. Une décision qui a coûté environ 9 milliards de dollars sur dix ans au Québec, affirme M. Péladeau.
«La proportion des transferts fédéraux en santé diminue constamment. Alors qu'ils représentaient environ 50 % du financement québécois en santé dans les années 70, ils représentent un peu plus de 22 % en 2013-2014», note M. Péladeau, qui souhaite voir cette proportion passer à au moins 25 % d'ici 2018.
La porte-parole du Parti québécois en matière de santé, Diane Lamarre, estime que les transferts fédéraux doivent tenir compte de la situation démographique du Québec. «Nous avons l'une des provinces les plus vieillissantes. Il faut en tenir compte», dit-elle.
Stopper les frais accessoires
Mme Lamarre a également dit souhaiter que les ministres provinciaux de la Santé discutent de la question des frais accessoires. En novembre, Gaétan Barrette a fait adopter le projet de loi 20 qui normalise certains frais accessoires au Québec.
Pour Mme Lamarre, cette situation est inacceptable.
«Le gouvernement fédéral pourrait diminuer ses transferts fédéraux à cause des frais accessoires. Le ministre Barrette devra se démêler dans cet imbroglio qu'il a lui-même créé», dit Mme Lamarre.

Le Québec avait 268 médecins actifs de plus en 2015 qu'en 2014

http://www.985fm.ca/national/nouvelles/

Publié par La Presse Canadienne le lundi 18 janvier 2016 à 16h10.
Le Québec avait 268 médecins actifs de plus en 2015 qu'en 2014
MONTRÉAL — Le Québec comptait, le 31 décembre dernier, 268 médecins actifs de plus qu'à pareille date en 2014.
Plus précisément, 19 808 médecins étaient actifs et exerçaient leur profession au Québec, indique lundi le Collège des médecins du Québec.

«Le nombre est en croissance constante depuis 1996. Plus ça va, plus ça s'accélère en termes de croissance», a souligné au cours d'une entrevue le président-directeur général du Collège des médecins, le docteur Charles Bernard.

Les médecins de famille restent toutefois moins nombreux que les médecins spécialistes, soit 47,4 pour cent par rapport à 50,9 pour cent — les autres ont un «permis à usage défini» comme un permis restrictif.

Il reste qu'on est encore loin de la proportion souhaitée par les autorités de la santé, soit 60 pour cent de médecins généralistes et 40 pour cent de spécialistes.

«Il y a de plus en plus de médecins, mais ils ne choisissent pas nécessairement la médecine de famille en grand nombre», concède le docteur Bernard.

«Il va falloir trouver des incitatifs ou des mesures» pour attirer les candidats vers la médecine familiale, a souligné le docteur Bernard. C'est difficile d'imposer des choix à des gens, malgré qu'il y ait des contraintes maintenant dans les programmes de résidence.»

Femmes et régions

La profession de médecin continue de devenir de plus en plus féminine.

Chez les médecins inscrits au Collège et qui sont actifs, on compte 47,8 pour cent de femmes et 52,2 pour cent d'hommes. La moyenne d'âge atteint 50,1 ans.

Chez les étudiants en médecine, on compte 62,2 pour cent de femmes et 37,8 pour cent d'hommes.

Le docteur Bernard prévoit que dès l'an prochain, le Québec pourrait atteindre la proportion moitié-moitié hommes-femmes.

La répartition régionale réserve aussi quelques surprises. La Montérégie, par exemple, accueille 58 médecins supplémentaires (des 268 au total), les Laurentides 51, Québec 31, Laval 28 et Lanaudière 24.

Et, à l'opposé, la région de Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine a perdu deux médecins et l'Abitibi-Témiscamingue un. La Côte-Nord n'en a qu'un de plus et Montréal ainsi que le Centre-du-Québec n'en ont que deux de plus chacun.

Le gouvernement a maintenant son mot à dire sur le lieu d'établissement des médecins. «Oui, effectivement. Il y a des postes et quand les postes dans une région sont tous comblés, bien là les jeunes ne peuvent plus aller là. Ils doivent aller là où il y a des postes. Mais il y avait tellement de postes à combler ailleurs que là, les gens choisissent d'abord les régions disons moins périphériques», explique le docteur Bernard.

«Les prochains défis à relever, c'est plus la répartition territoriale des médecins et, surtout, l'organisation des soins pour que ça soit accessible. C'est là le défi, parce qu'on peut bien ajouter des centaines de médecins de plus, je ne pense pas qu'on va résoudre le problème juste en ajoutant des médecins. Il y a une question d'organisation» aussi, plaide le docteur Bernard.

Pour ce qui est du diplôme, le Collège des médecins précise que 85 pour cent des 19 808 médecins inscrits et actifs ont obtenu leur diplôme en médecine au Québec, 4 pour cent l'ont obtenu dans une autre province canadienne, 0,5 pour cent l'ont obtenu aux États-Unis et 10,5 pour cent l'ont obtenu à l'extérieur du Canada et des États-Unis.

Gilles Deguire accusé d'agression sexuelle

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Publié par 98,5 fm pour CogecoNouvelles le lundi 18 janvier 2016 à 15h43. Modifié à 17h02.
Gilles Deguire accusé d'agression sexuelle
Gilles Deguire (au centre) / Photo fournie par Arrondissement de Montréal-Nord
(Cogeco Nouvelles) - On connaît maintenant les raisons qui ont poussé le maire de Montréal-Nord, Gilles Deguire, à démissionner.

L'ex-politicien, âgé de 66 ans, fait face à des accusations d'agression sexuelle et d'attouchements sexuels sur un enfant de moins de 16 ans.
Un mandat d'arrestation visé a été lancé le 11 janvier, mais n'a été rendu public que lundi.

Les actes reprochés se seraient déroulés entre le 1er décembre 2013 et le 23 octobre 2015 «à Montréal et ailleurs au Québec», selon le mandat.
Élu maire de Montréal-Nord depuis 2009, Gilles Deguire a démissionné le 7 janvier dernier.
Avant d'être élu maire, Deguire avait travaillé comme attaché politique de la députée libérale de la circonscription de Bourassa-Sauvé, Line Beauchamp.
Il a aussi été policier pour le SPVM pendant trente ans, de 1969 à 1999.
Avec La Presse Canadienne